Sur le Parquet: Les résultats. (2010-2011)

Quinzième match de la saison: Mardi 21 Décembre 2010.

C'est bientôt Noël, après un mois de Décembre en dent de scie, les Vampires se rapprochent du coupe-gorge de leur saison, le janvier fatal (14 matches dont 7 contre de sérieux prétendants aux tours finaux des playoffs.) Les Cavaliers sont dans une petite forme, écrasés par les Wizards dans leur précédent match, ils visent à corriger le tir. Un bon test pour les Vampires avant San Antonio le 23.

Les 5 de départ.
Austin Vampires: Flynn / Gordon / Johnson / Beasley / Love
Cleveland Cavaliers: Williams / Parker / Graham / Jamison / Varejao


Un match rugueux d'entrée, les deux équipes donnent beaucoup dans la raquette et essayent de trouver leur ascendant sur l'adversaire sans faiblir. Les deux défenses sont honorables, mais Flynn aussi bien que Williams trouvent des solutions pour libérer leurs ailiers. Beasley et Graham ont un bon quart-temps. A l'intérieur, les Cavaliers sont bien maîtrisés par Love, qui se rend plus disponible qu'à l'habitude du côté offensif. Varejao est très discret, mais Jamison fait déjà un très bon match, il marque 9 des points de son équipe dans ce quart-temps.

Un match ouvert après 8 minutes, les Vampires mènent sans dominer. 14-16




Johnson n'est pas particulièrement convainquant, gardé comme de l'huile sur le feu par les Cavaliers. La rentrée de Webster ne change pas la donne, mais une telle mobilisation à l'intérieur entreouvre la porte à Ben Gordon, qui n'a guère besoin de plus. Bon quart-temps pour l'arrière, qui sors vers la sixième minute. Mais sont exemple inspire Ellington, auteur de son meilleur match jusqu'à présent sous le maillot des Vampires. Les Cavaliers continuent à marquer par Graham et Jamison,et Varejao se réveille doucement, en commençant par les rebonds défensifs.

Les Vampires creusent l'écart grâce aux douze points de leurs arrières, 31 - 39




D'ordinaire, ce quart-temps est celui de Luke Ridnour. Hors, Cool Hand Luke s'est réveillé à côté de ses pompes. Un infâme 0-5 à trois-points, malgré des tirs franchement ouverts par les excellents mouvement au poste de Wesley Johnso, qui attire toujours autant la défense. Ridnour fait vite une croix sur son tir, et dedirige l'attaque vers la raquette, mais Varejao a repris du poil de la bête. Il contrôle très bien Love, alors que Tolliver est muet. Les remplaçants des Vampires font illusion, et ne perdent pas trop de points malgré une franche domination des Cavaliers, surtout grâce à la continuelle précision d'un Ellington au sommet de sa forme, bien aidé par Hayward.

Les Cavaliers ne capitalisent pas autant qu'ils auraient dû, toujours 6 points d'avance pour les Vampires à la fin du quart-temps. 54-60




Les Vampires ne le savent que trop bien. Le principal danger pour eux viens d'une raquette adverse en feu. Leurs problèmes récurrents au rebond lorsque leur défense se densifie (Love ne peut pas être partout) laisse beaucoup trop d'occasions à un pivot adverse "in the zone". Et après avoir pêché par inaction durant une bonne partie de la première mi-temps, Varejao entre en transe. Il capture et transforme 5 rebonds offensifs lors de ce seul quart-temps. Malgré une défense solide, les Vampires voient leur écart fondre comme neige au soleil. Les efforts de Jonny Flynn de l'autre côté du terrain sont également bien mal récompensés. Johnson est définitivement en dessous, et les Vampires le payent.
Lors de l'ultime possession du match, les Cavaliers sont à l'attaque avec un seul point de retard. Alexander Aurian a fait rentrer les grands pour défendre. Jamison, auteur d'un grand match offensif, se sasit du ballon à quelques secondes de la fin, et tente un jumper hasardeux à mid-range. Pekovic s'élève et contre. Un soupir de désespoir parcourt l'arène. Mais nul n'arrêtera Varejao. Se saisissant du ballon avant Ridnour, il fade-away au buzzer et le ballon rentre après deux rebonds chanceux sur le cercle.
Les Cavaliers sont libérés, et l'emportent d'un petit point.




Score final: 72-71




Pas un mauvais match dans l'ensemble, même si la prestation offensive du dernier quart-temps est franchement un désastre. Varejao et Jamison ont gagnés le match à eux seuls pour les Cavaliers. lorsqu'on joue normalement face à deux gars "on fire", la chance ne peut être que de leur côté. C'est toujours décevant de perdre ce genre de matches, surtout en allant voir San Antonio dans un match absolument décisif juste après. Mais c'est les aléas de la saison régulière. Les Vampires sont toujours 8ème, l'équipe est maintenant rodée. C'est le moment ou jamais de se jeter à la tête des Lakers, Blazers, Magic et autres Spurs.



Motifs de satisfaction:
-Remplaçants au niveau.
-Love, très bon pendant la première mi-temps. (10 pts/ 11 rbd)
-Gordon, capable d'assurer la direction des arrières.

Motifs d'inquiétude:
-Ridnour à la rue.
-Johnson, un peu en dessous. 8 points, mais incapable de convertir les possessions qui comptent le plus.
-Beasley, qui maintiens un bon apport offensif, mais disparaît en défense face à Jamison.

Homme du match:
-A. Jamison: 20 pts/ 8 reb/ 5 assists. Mais aurait tout aussi bien pu aller à: A. Varejao: 14 points/ 12 rebonds -dont 6 offensifs-/ 2 interceptions / 2 contres.

a l'interieur c'etait assez violent.
Désolé pour cette courte defaite, ca fout toujours le seum de perdre contre des equipes dont un ou 2 joueurs seulement sont présents. En plus les interieurs dans le jeu, qd ils ont envie ils se mettent dos au cercle , font un fade et tu te le prend dans les dents a chaque fois sans pouvoir contrer , c'est très enervant mais bon ...
ce n'est qu'une defaite , il faut quand meme te resaisir parce que ca devient chaud pour toi la u niveau du bilan V-D .
good luck pour les gros a venir ...

Petit faux-pas qui, je l'espère, ne sera pas trop rédhibitoire en fin de saison. A toi de relancer la machine et de t'imposer face aux Spurs, ce qui les maintiendrait à distance de ta 8ème place et qui de plus apporterait un petit bonus psychologique non négligeable. Ceci-dit la saison est encore longue, et rien n'est encore fait, tu as toujours toutes les cartes en main!

Seizième match de la saison: 23 Décembre 2010

Un match absolument crucial dans la conférence Ouest. Les Spurs sont neuvièmes après un très mauvais début de saison. Du côté des Vampires, huitièmes, tenir leur place dans les qualifications aux playoffs serait un bonus non-négligeable pour le moral. Sans compter que les Suns et les Blazers sont également à exactement 50% de matchs remportés. Si les Spurs remportent la victoire, il y aura quatre équipes avec le même rapport de .500, pour trois places qualificatives, et la configuration du calendrier des Vampires est loin d'être à leur avantage pour la suite des évènements.
Pour ce derby texan, les enjeux sont déjà au maximum.


Les 5 de départ.
Austin Vampires: Flynn / Gordon / Johnson / Love / Pekovic
San Antonio Spurs: Parker / Ginobili / Jefferson / Duncan / McDyess


Il ne faudra pas longtemps aux Vampires pour réaliser quelquechose de très simple. Ce soir, au AT&T, Tim Duncan ne sera pas arrêté. Si Alexander Aurian a de nouveau fait le pari Pekovic pour mettre Love dans les pattes du géant des Spurs, Duncan est tout simplement irrésistible. Que ce soit du côté offensif, il inscrit 22 points lors de ce seul quart-temps, ou défensif, ou il ravage Kevin Love. La différence de classe entre l'ailier confirmé et l'avenir de la Ligue se fait lourdement sentir. Néanmoins, au jeu du tout offensif, la meilleure attaque de la Ligue a des arguments à faire valoir. Flynn censure complètement Tony Parker, hors-rythme pour ce quart-temps, pendant que de l'autre côté, il dirige la vive attaque des Vampires avec maestria. Duncan creuse l'écart à la force des bras, mais les Vampires restent à portée de frappe.
On est parti pour un match à très haut scoring. Les Spurs mènent. 27-21




Quand Duncan n'est pas là, Ginobili danse. Le canal de l'attaque des Spurs change, mais les Vampires sont toujours plus à l'aise à plus de 4 mètres du panier. Ben Gordon joue bien contre l'argentin, et les Vampires prennent un ascendant modeste. Les deux équipes impressionnent par une précision démentielle. TOny Parker est toujours bagel, mais il reprend ses esprits dans la direction du jeu, et soutien l'argentin quand celui-ci se risque dans la raquette. Pour les Vampires, c'est un Johnson laissé bien trop libre qui se met au travail. Ridnour rentre avec lui, et fait parler la poudre de derrière l'arc au buzzer.

- Les Spurs gardent l'avantage dans un match ou les eux équipes jouent all-out. 47-45




Les quart-temps se suivent et se ressemblent...Pour le plus grand bonheur du public. Aucune équipe ne semble vouloir contrôler le rythme frénétique du match, Ellington et Martell Webster, alors que Beasley reprend du poil de la bête contre Duncan à l'intérieur. Mais chaque membre du Big Three aura son quart-temps. Tony Paker se met en campagne. Lui et Jonny Flynn semblent incapable de se défendre mutuellement, et ils échangent les assauts de chaque côté du terrain. La palme de l'audace reviens à Jonny Flynn, qui claque un dunk sur McDyess, celle du style à Tony Parker, qui feinte un double-pas et passe dans le dos à Splitter pour un bon gros dunk. George Hill n'est pas non plus en reste, bien servi par Parker, il place quelques jumpers tranquilles à chaque fois que les Vampires se font menaçants.
Les Spurs tiennent l'écart dans les hauteurs du tableau des scores. Ils mènent: 69-66




Les Vampires présentent une configuration inédite. Ils remettent Pekovic et Love à l'intérieur, soutenus par Johnson, Gordon, et Luke Ridnour. Il est vite évident que Johnson est la clé du système, entre pression sur l'intérieur des Spurs et combinaisons à trois-points grâce aux deux tireurs d'élites des Vampires. Les Spurs mettent du temps à s'adapter, leur intérieur très affaibli par le remplacement de Tim Duncan. Si Jefferson leur répond parfois, Pekovic livre à l'intérieur une bataille exceptionnelle. Il finira bagel, mais s'est mis au service de son équipe comme jamais. Les Vampires virent en tête sur un trois-points de Gordon à la fin du quart-temps. Johnson les met à l'abri juste après sur une interception suivie d'un windmill ravageur.
Le retour sur le terrain des deux 5 de départs ne changera plus l'écart. Dans un des plus beaux matchs offensifs de la saison de NBA, les Vampires épinglent leur premier favori au tableau de chasse. Ils l'emportent à l'audace.




Score final: 84-87




Un match absolument splendide! De la part des deux équipes. Les deux défenses étaient assez poreuses, mais le duel s'est joué sans exception du côté offensif, et de ce côté, les Vampires n'ont pas grand chose à envier aux grosses écuries en terme de performance collective. On encaisse 84 points certes! Mais on en marque 87! Difficile de dire si le bench-impact est énorme, sachant que Webster, Ridnour et Pekovic alignent à peine moins de temps de jeu que leurs titulaires. C'est d'ailleurs un gros atout en terme de fraîcheur en fin de match.
Un excellent résultat avant d'aller se frotter à mes autres concurrents directs pour les dernières places de playoffs. A noter quand même la performance ahurissante de Tim Duncan: 33 points/ 10 rebonds/ 3 contres.

Oh, petite stat!
Précision des deux équipes:
Vampires: 40 tirs réussis pour 63 tentés. Soit 63% de précision et un tir toutes les 30 secondes environ.
Spurs: 38 tirs réussis pour 70 tentés. Soit 54% de précision et un tir toutes les 27 secondes environ.

Motifs de satisfaction:
-Ridnour, létal à longue distance (7-12 dont 4-6 à trois-points)
-Pekovic, plus que jamais un pivot au service de l'équipe. 0 points, mais 5 rebonds, 4 passes décisives, et 2 interceptions.
-Johnson, de retour en grande forme (voir homme du match.)
-Flynn, double-double: 12 points/ 10 assists.


Motifs d'inquiétude:
-Bon, on encaisse quand même 84 points.
-Ellington, Hayward, et Telfair, pas dans la même Ligue que les autres.
-On manque toujours d'une grosse présence physique dans la raquette. Même si les rebonds étaient pas problématiques aujourd'hui.


Homme du match: Wesley Johnson: 18 points/ 3 rebonds / 4 assists/ 2 interceptions.

Ah, ça fait plaisir!!

Le match nous tient en haleine jusqu'à la fin, et quel bonheur de voir que tu le gagnes! Félicitations, un très gros match offensif, Johnson toujours au top, et autour de lui une belle petite équipe qui vend du rêve! Alors certes tu encaisses 84 pts, mais bon tant que tu en mets au moins un de plus, c'est pas trop grave

Tu m'as mis en joie, pour fêter ça je vais de ce pas m'attaquer aux Rockets et essayer de faire aussi bien!^^

Gros match et belle victoire contre les Spurs avec un bon Wes ...Sur les deux matchs précédents dommage mais bon quand Bargnani est chaud bouillant c'est compliqué de l'arrêter. Varejao m'a plus surpris j'avoue...Maintenant il faut enchaîner !!

Dix-septième match de la saison: Dimanche 26 Décembre 2010.

Un joli match-up pour cette fin de Noël. Les deux plus sérieux prétendants au ROY, John Wall et Wesley Johnson s'affrontent sur le parquet du Cedar Park Center. Les Wizards ont fait un début de saison canon, mais accusent dorénavant un peu le coup. Ils restent sur deux défaites consécutives, contre les Kings et les Warriors. Leur calendrier futur est également complexe (Celtics, Mavs...), est les deux équipes ont tout intérêt à se rassurer face à un adversaire difficile, mais prenable.

Les 5 de départ.
Austin Vampires: Flynn / Gordon / Johnson / Beasley / Love
Washington Wizards: Wall / Arenas / Howard / Landry / Dalembert


Le focus de ce début de match est assez inattendu. Alors que John Wall est plutôt en dessous, Gilbert Arenas et Landry abattent un gros travail pour les Wizards. En face, les Vampires commencent doucement, et encaissent un 8-2 et deux turnovers avant de réagir. Encore une fois, le thermomètre de l'équipe est Jonny Flynn, qui a du mal à se débarrasser d'un Wall collant, mais qui organise bien le jeu des Vampires. Quand à Arenas, s'il est fort habile du côté offensif du parquet, il laisse bien trop de marge de manoeuvre à Ben Gordon, qui ne manque pas d'en profiter. A l'intérieur, on observe des deux côtés une semi-armistice. Les deux défenses étant, au mieux, mollassonnes.

Un bon petit nul à la fin du quart-temps: 18-18




Les Wizards deviennent gourmands. Ils essayent de creuser l'écart à trois-points, et y échouent misérablement (4-17 à trois points pour le match). Les Vampires en profitent bien. Ils n'accordent pas de rebonds offensifs, et marquent régulièrement des points, notamment par Beasley et Johnson. Tolliver est surprenant en défense, il surprend Blatche, qui fera dans l'ensemble un très petit match, tout comme Javale McGee d'ailleurs. Chaque remplacement des Wizards apporte une baisse de rythme significative, alors que, c'est une des force de l'équipe, les Vampires gardent un jeu dense. Après une première tournée, les Vampires ont fait le break.

A la mi-temps, ils mènent: 42 - 33




Les Wizards reviennent en force avec le réveil de John Wall. Le rookie-star enrhume Luke Ridnour à plusieurs reprises pour des pénétrations assassines et des passes décisives délivrées en main. Son partenaire de crime, Josh Howard. L'ailier est suprêmement efficace, et Martell Webster lui lâche bien trop la bride. Howard traîne dans les lignes des Vampires, il place trois interceptions qui aboutissent à des points faciles. Les Wizards remontent bien l'écart, mais Webster et Ridnour ne l'entendent pas de cette oreille. Le meneur reprend la tactique des Wizards, et l'améliore largement. Lui, ses trois-points rentrent. Quand à Webster, il envoie un signal clair à Howard et lui claque un dunk violent sur le coin du nez. Les Vampires chancellent, mais garde finalement le contrôle.

Ils passent dans le double-digit au tournant du quart-temps. 62-52




Chaque tentative des Wizards est irrémédiablement conclue par une gifle des Vampires. Alors que Arenas signait un trois-points d'un autre monde, cinq bons mètres derrière l'arc, sur la défense de Flynn, Ben Gordon trompait habilement la défense et lui rendait la pareille, totalement libre sur la ligne. Seul le duel Wall-Johnson devenait alors vaguement intéressant, les deux rookies se rendant des stats dans un duel plus amusé que furieux. Pekovic réalise un bon dernier quart-temps comme doublure de Kevin Love, et le temps s'écoule, inlassable, vers une victoire bien gérée par les Vampires.





Score final: 82-68




Contrôlé, efficace, sans problème. Tels sont les mots qui viennent à l'esprit pour cette victoire des Vampires. Jamais vraiment secoués, toujours capables de s'adapter au jeu des Wizards, l'écart à véritablement était creusé au long du match, par une densité de jeu absolument constante malgré les nombreuses rotations (ou grâce aux nombreuses rotations) de l'effectif. Alors que les Wizards perdait un peu pied sans Wall, Arenas ou Landry sur le terrain, Ridnour et Webster finissaient meilleurs marqueurs de leur équipe.
Quatre jours plus tard, Wall et Johnson étaient nommés Rookies du mois. Logique. Une stat amusant: Les stats de Wall et Johnson:
Wall: 11 points/ 4 assists/ 5 rebonds.
Johnson: 11 points / 4 assists / 5 rebonds.
Pour un duel décisif, on repassera.

Motifs de satisfaction:
-Belle performance d'ensemble.
-Rotations vraiment bien huilées. L'apport de Varejao va nous donner un remplaçant de luxe supplémentaire.
-Ridnour et Webster impeccables (14 et 12 points)
-Toujours 6 joueurs au dessus des 10 points: Ridnour (14), Webster (12), Beasley (11), Johnson (11), Flynn (11), Gordon (11).

Motifs d'inquiétude:
-Ellington et Love croquent un peu.
-Un peu de hâte vers le panier parfois, d'où "seulement" 49% de précision.


Homme du match:
-Wesley Johnson.

Superbe victoire ! Le collectif est vraiment la clé chez toi.

Petit probleme par contre, c'est le 18e match de la saison et ton bilan est de 9-7 (16 matchs) donc c'est pas plutot le 17e match ?

Dix-huitième? Ou t'as vu dix-huitième?

Ah mince, je croyais avoir vu 18e... Désolé

Je blague, j'ai édité ^^
Merci

Dix-huitième match de la saison: Mercredi 29 Décembre 2010

Dernier match de l'année pour les Austin Vampires. Ils concluent 2010 en beauté, au Madison Square Garden. L'équipe est en forme, sa victoire contre San Antonio semble avoir motivé les troupes, et le match maîtrisé face aux Washington Wizards n'arrange rien. Premier match chez les Vampires pour Anderson Varejao, le pivot brésilien est attendu au tournant, il doit apporter sa puissance défensive, et faire valoir ses arguments face à un Pekovic en grande forme. Pour les Knicks, la saison se profile plutôt bien. Leur attaque coule bien, et leurs problèmes défensifs ne les ont pas trop handicapés jusqu'ici. Ils ont perdu après deux prolongations la veille contre les Celtics, mais sortent d'une victoire de prestige contre les Mavs. Auront-ils le jus pour enchaîner sur une équipe qui leur ressemble, offensive et dynamique?

Les 5 de départ.
Austin Vampires: Flynn / Gordon / Johnson / Beasley / Love
New-York Knicks: Felton / Azubuike / Chandler / Stoudemire / Turiaf


Contrairement à ce qu'on aurait pu craindre, les Knicks ne semblent pas manquer particulièrement d'énergie pour l'entame de ce match. Amar'e Stoudemire est surveillé comme le lait sur le feu, ce qui permet aux Knicks de bien écarter le jeu. Azubuike signe un trois points d'entrée, et les Vampires se rappellent avec déplaisir du premier match contre les New-Yorkais, ou cette alternance intérieur-Extérieur leur avait été fatale. Ronny Turiaf fait du gros travail, faute de Stoudemire libre, il promène Love sans grandes difficultés.
De l'autre côté, les Vampires travaillent également bien. Flynn met en place le collectif, et malgré un Wesley Johnson un peu flemmard en ce début de match, Beasley et Gordon convertissent. Sur la fin du quart-temps, les Vampires profitent bien d'un coup de mou des Knicks à distance pour rattraper un petit break. Varejao fait une bonne première rentrée, il contre Turiaf à dix secondes de la fin du quart-temps, et envoie Ridnour pour un trois-points.

Le match est agréable au Madison Square Garden, les Vampires mènent de peu: 18 - 20



Maintenant que ses Knicks sont menés, Spike Lee se met à l'oeuvre et à gueuler. Nul ne saura jamais s'il a motivé les Vampires dans son inimitable style, ou si les New-Yorkais subissent simplement le contrecoup du long match de la veille. Mais le jeu des New-Yorkais dérape lentement, inefficace derrière l'arc, la duette Love - Varejao se montre intraitable à l'intérieur. Stoudemire n'est pas dans son jeu. De l'autre côté, les Vampires offrent au Madison Square une leçon de basket. Rugueux en défense jusqu'à l'excès (5 fautes lors du quart-temps tout de même, 100% de conversion pour les New-Yorkais), prodigieux de mouvement et de précision en attaque. Johnson fait son retour dans le jeu, histoire de...Les texans marchent sur l'eau. L'écart se creuse, irrémédiablement.

A la mi-temps, les Vampires dominent franchement: 33 - 44




Le problème quand on joue contre les Vampires, c'est que parfois, le mot "ralentir" disparaît de leur vocabulaire. La densité constante du jeu panique les Knicks. Le manque de profondeur de leur banc explose -littéralement- au grand jour. SI Gallinari est honorable, Randolph et ses compères ne sont tout simplement pas au niveau. Les titulaires doivent être partout, et ne le peuvent pas, pas avec un Amar'e mal réveillé. L'écart se creuse, et les Vampires ne montrent aucun signe de ralentissement. Luke Ridnour s'inspire des tactiques des Knicks, il envoie Varejao au charbon pour se libérer, et coule une série magistrale de 3.
Ca pleut de tous les côtés sur les Knicks, et le Madison Square Garden est à l'agonie. Seul Raymond Felton surnage au naufrage de son équipe, il distribue les assists comme autant de cierges, priant pour un miracle.

A la fin du troisième quart-temps, les Knicks ne font déjà plus que subir la tempête, les Vampires mènent: 50-70




Cinq titulaires, trois remplaçants de luxe, quelques jeunes affamés. Pensiez vous honnêtement que cela allait cesser? Les Knicks subissent la dégelée du siècle sous le regard mortifié de leurs supporters. Spike Lee sanglote sous son siège, les Vampires, eux, se régalent. Ils alignent un 5 "tout offensif" et visent assez ouvertement sur le plus haut score de la saison. En contrepartie, ils font preuve d'un peu de charité et laisse une défense mollassonne. Stoudemire arrive après la bataille, et claque deux dunks pour le show. Jonny Flynn s'amuse beaucoup, et Webster est venu en mission. Il laisse dans son sillage un Gallinari impuissant, et s'offre du bon temps dans la raquette.
Les minutes filent, les points s'accumulent...A vingt secondes de la fin, les Vampires mènent 96-74, et récupèrent la balle. Flynn remonte, il sers Varejao sur un plateau, et le brésilien converti. Sur la relance sans enthousiasme des Knicks, Gordon sors une interception du bout du monde. Il se précipite vers la ligne et sors un trois-points au buzzer. Les Vampires l'ont fait...100 points dans la besace!


Les Vampires pulvérisent les Knicks:

Score final: 74 - 101




OK...Que dire? A part qu'il va falloir que je pense à augmenter le niveau de difficulté si ça continue face à des favoris. J'attendrais le match contre les Lakers pour me décider. Sinon...
Tout simplement monstrueux. La moitié de l'équipe "on fire", les Knicks défensivement encore un peu plus à la rue que d'habitude. Les stats du match sont tout simplement à pleurer de joie. Collectif qui fonctionne super bien, Varejao qui non-content d'être un vrai apport défensif, donne beaucoup d'espace de l'autre côté. Bref, l'équipe était sur un nuage. Encore une fois, on encaisse 74 points (ce qui fait de nous une défense moyenne)...Mais bon, 101 points. Rien que ça...

Stat rigolote, les temps de jeu en minute.
Vampires: Flynn 16 / Gordon 19 / Johnson 17 / Beasley 17 / Love 17 / Ridnour 16 / Webster 15 / Varejao 17 / Ellington 9 / Pekovic 8 / Tolliver 6 / Hayward 6
Knicks: Felton 32 (!!!) / Azubuike 27 / Turiaf 25 / Stoudemire 24 / Chandler 19 / Gallinari 17 / Curry 6 / Walker 6 / Randolph 6 / Hill 4.


Motifs de satisfaction:
-Précision de 42/66, soit 63%. (A noter, Johnson à 100% 6-6, Flynn à 80% 8-10)
-Précision à l'avenant à trois-points, grâce à la défense en carton des Knicks: 11/17. (Les Knicks signent 4/18)
-Varejao fait un très bon premier match.
-Webster, pas le plus précis, mais il attrape quelques rebonds et passes pour compenser. 16 points.
-Rotations parfaitement huilées.
-Scoring toujours équilibré. (Toujours 6 joueurs au dessus de 10, seul Ridnour est au dessus de 20.)


Motifs d'inquiétude:
-Défense un peu molle sur la fin.
-Moins de passes décisives que sur les précédents matchs (en comparaison du nombre de points).

Homme du match:
-Luke Ridnour: 23 points. Il signe un élégant 6-9 à trois-points. "Cool Hand Luke", à son meilleur.

Pouarf ! le match de dingue ! Mettre 30 pts aux Knicks c'est pas mal du tout !
T'as une très bonne équipe homogène, et ton bilan est pas mal du tout.

Continue et tente de viser une place en P-O

tu n'as pas fait trop mal a mes joueurs jespére? belle victoire pour une nouvelle equipe!

J'ai un peu la flemme ce soir...

Deux résumés rapides plutôt que des résumés complets. On avance lentement dans le calendrier. Après Philly et Washington, on commence notre grosse partie de la saison.
Lakers en tête de liste (puis un second match pas longtemps après), puis le Thunder, les Blazers, et le Magic.


Dix neuvième match de la saison:
Austin Vampires (11-7) vs. Phoenix Suns (11-12)

Match-up entre deux prétendants au playoffs à l'Ouest, les Vampires en grande forme, et les Suns de Steve Nash, qui ont récemment tradé David Lee.
5 de départs:
Austin :Flynn / Gordon / Johnson / Beasley / Varejao.
Phoenix: Nash / Hugues / Childress / Lee / Lopez
Le match commence sur de très bonnes bases. Steve Nash se fait discret dans la direction du jeu, bien surveillé par Flynn. Mais ce qu'il ne remplit pas en terme d'assists, il abat en pénétrations pénibles et trois-points ravageurs. De l'autre côté, c'est Jonny Flynn qui répond bien et prend les choses en charge, bien aidé par Beasley. Le premier quart-temps se finit sur un léger avantage aux Suns. (18-20).
Le deuxième quart-temps est légèrement déséquilibré. Pour acquérir David Lee, les Suns ont sacrifié une partie de leur profondeur de banc, et ça se sent. La grande force des Vampires, cette homogénéité rare dans la Ligue fait son oeuvre. Ridnour, Webster et Love créent un break modeste, mais encouragent. A la mi-temps, les Vampires mènent 43-36, avec 19 points du banc, contre 2 aux Suns.
Le troisième quart-temps voit Steve Nash et David Lee s'enflammer. A eux deux, ils reprennent l'avantage sur le jeu, et posent de gros problèmes à la défense des Vampires. Childress, flânant à l'extérieur, est un troisième danger constant qui épuise la défense. Toutefois, les Vampires gardent un gros avantage au rebond offensif, grâce à un Varejao impérial, ce qui leur permet de tenir le score malgré une précision en berne. Ils mènent toujours d'un petit point au tournant du quart-temps. 59-58
La foudre s'abat avec fracas sur les Suns. Les Vampires sont bien servis par la chance, en deux actions Hugues et Robin Lopez encaissent chacun une blessure. Ils seront tout deux absents entre deux et trois semaines. Le coach des Vampires ne se fait pas prier, et aligne un duo Varejao - Pekovic à l'intérieur. David Lee est écrasé sous la puissance des intérieurs des Vampires. Turkoglu surnage, difficilement. De larges avenues se créent dans la défense, et les Vampires ne se font pas prier pour les emprunter. Ils concluent le match tranquillement, beaucoup plus tranquillement qu'ils n'auraient dû.

Score final: 82-74
Varejao: Auteur d'un double-double (10pts/10rbd)
Flynn: Auteur d'un double-double (14pts/10 assists, homme du match.)
Steve Nash: 39 points et 9 assists.



Vingtième match de la saison:
Charlotte Bobcats (11-11) vs. Austin Vampires (12-7)
Les deux équipes qui font peur. A l'Ouest, les Vampires prennent la conférence par surprise, un jeu original, extraordinairement collectif, meilleure attaque et pire défense de la Ligue. A l'Est, les Bobcats enchaînent les victoires contre les favoris, et se relachent face aux moyennes cylindrées. Les partenaires de Captain Jack arrivent avec une série de trois victoires, dont le Heat et les Mavs, à leur actif. Un match agréable en perspective.

On attendait Stephen Jackson, c'est D.J Augustyn qui se montre à son aise. Il dirige le jeu tout en mobilité des Bobcats et fait tourner la tête à la défense. Bien soutenu par un shoot sûr de Bellineli, et par la vivacité habituelle de Captain Jack. Il met très vite Charlotte à six points devant les Vampires. Ces derniers donnent la chasse avec conviction, leur défense se cherchant toujours, mais recevant un véritable boost dès que Varejao foule le parquet. A la fin du quart-temps, Charlotte mène logiquement: 17-14
Le match continue sur des bases curieuses. Les deux défenses extérieures sont extrêmement agressives, seul Stephen Jackson arrive à slalomer entre les Vampires pour inscrire des layups aisés. Le reste se joue au rebond offensif et derrière la ligne. A ce jeu là, nul ne gagne, nul ne perd. L'écart se maintiens à travers le quart-temps, malgré quelques fulgurances comme ce dunk féroce de Flynn sur Jackson, rien de transcendant à se mettre sous la dent. A la mi-temps, les Vampires restent à l'écart, de peu. 37-33
Au retour, Ben Gordon est venu chercher la solution dans le jeu des Bobcats. Jusque là beaucoup interceptés, son apport en relais oxygène le jeu offensif des Vampires et irrigue l'intérieur et Wesley Johnson. Les Vampires grapillent le score et passent en tête, alors que les Bobcats croquent un peu derrière l'arc face au verrouillage imposé par les "grands blancs", Pekovic et Love. Avantage aux Vampires, pour pas grand chose: 53-54
Comme un juste retour de baton, Love tombe lourdement sur sa cheville au retour sur le terrain. Il sera incertain une semaine pour les Vampires, sa participation au match contre les Lakers est compromise. Mais la bataille sur le parquet n'est pas achevée, les équipes se rendent coup pour coup, en défense (6 contres partout) ou en attaque. Alors que les Bobcats prennent l'avantage, Flynn remet les équipes à égalité à quelques secondes de la fin. Une grosse défense de Beasley enverra tout ce petit monde en prolongation.
Le score est de 74-74
La fraicheur physique à du bon. Avec un intérieur Varejao / Pekovic, Ridnour et Gordon à l'extérieur, soutenus par Wesley Johnson, les Vampires jouent pour la défense. Ils prennent rapidement l'avantage par Johnson et Beasley, puis jouent bien la montre. Ils opposent une grosse défense et une attaque qui prend son temps. Leur 100% de réussite aux fautes volontaires fera le reste. Les Vampires l'emportent après prolongation.

Score final:81-76
Homme du match: Beasley: 14 points / 9 rebonds / 2 interc / 2 contres.

Allez hop, deux de plus!

Un jeu toujours bien maîtrisé, tu ne paniques pas quand tu te retrouves mené et tu arrives toujours à trouver une solution, c'est la classe!

Sauf gros problème je ne vois pas comment tu n'arriverais pas à atteindre les playoffs!

Ah la flemme quand ça prend...^^
Sinon que dire? Super bilan, une équipe très équilibré. J'ai beaucoup aimé la répartition du scoring sur le match contre les Knicks...Les Bobcats je l'ai déjà dit et je récidive, c'est l'une des équipe les plus dure à jouer (surtout avec Wallace...il me semble que tu joues avec les effectifs non actualisés..?) donc bravo.

Tu fais un gros match contre les Bobcats ça c'est bien. Par contre la blessure de Love ça c'est moins agréable.
Bon jeu d'équipe d'après ce que l'on peut voir dans la lecture. D'ailleurs j'ai pu voir que tu as aussi fait venir Varejao, personnellement je trouve que c'est un super joueur intérieur.

Continue comme ça en tout cas

Deux nouveaux résumés rapides. Les 76ers et les Wizards, avant la série Lakers - Blazers -Thunder - (Raptors) - Lakers. Ceux là, rien à craindre, vous aurez un résumé complet ^^


Vingt et unième match de la saison: Vendredi 7 janvier 2011.

Austin Vampires (13-7) vs. Philadelphia 76ers (10-17)
Les 76ers restent sur 9 défaites consécutives, et se déplacent chez les Vampires en outsiders.

Love étant blessé à la cheville, les Vampires ont décidé de le laisser au Texas, dans l'espoir de le retrouver en pleine forme contre les Lakers. C'est donc les grands débuts de Kosta Koufos, jusqu'ici laissé en D-League, chez les Vampires. Le match commence sur un bel affrontement, les Vampires, on le sais, réussissent aux 76ers. Si Varejao fait un gros ménage à l'intérieur, le match se joue à distance. Johnson et Turner sont deux favoris pour le ROY, et tout le monde les suis attentivement. Après un premier quart-temps enlevé, égalité parfaite entre les deux formations, obtenue par Iguodala sur un leaner à deux points au buzzer. 18-18
Le jeu reprend sur les mêmes bases, Williams fait vraiment parler de lui. Mobile au coeur de la défense face à un Ridnour un peu dépassé, il score des layups audacieux avec régularité. Mais surtout, le meneur des 76ers se "Nashise", il sors des assists complètement improbable, notamment sur contre-attaque. Car tel est bien le problème des Vampires. les 76ers lisent très bien leurs schémas, et interceptent ce qu'il ne peuvent pas prendre au rebond. 36-38 à la pause.
Les Vampires se rebellent bien lors du troisième quart-temps. Bien aidés il est vrai par "Cool Hand Luke", à son meilleur. Il se venge bien de Williams, chaque fois que le meneur lui laisse de la place, il décoche un tir précis à trois-points. Johnson est un peu en dessous, alors que Turner semble scorer tout seul lors de ce quart-temps, le reste de l'équipe étant pour le moins apathique. Kosta Koufos joue ses trois minutes et puis s'en va (0 pointé à ses stats). Iguodala et Gordon s'allient pour croquer, et le score est de 61-56
A l'aller, les 76ers avaient pris feu lors du premier quart-temps. Ils remettent la pareille, dans le dernier. L'absence de Love se fait cruellement sentir à l'intérieur. A l'extérieur, Webster et Ellington ne sont pas capables de compenser l'entrée en fusion de Philly. Même le retour des titulaires ne servira pas à grand'chose. Les 76ers semblent incapable de rater quoi que ce soit. Malgré une défense parfois féroce de Varejao (qui a probablement corrompu un arbitre...), Hawes, Speights et Iguodala convertissent absolument tout ce qui leur passe par la main. Les sixers rattrapent l'écart, puis creusent, malgré les meilleurs efforts des Vampires. Symbole du match Iguodala intercepte la dernière possession des Vampires et va claquer un dunk sur le buzzer. Irrésistible.

Score final: 74-79

Joueur du match: Evan Turner: 23 points/ 5 reb/ 4 assists






Vingt-deuxième match: Jeudi 8 janvier 2011.

Washington Wizards (15-10) vs Austin Vampires (13-
Love, une nouvelle fois absent. Les Vampires jouent leur dernier match avant d'affronter une série de grosses cylindrées.

Les Wizards maintiennent leur surprenante forme cette saison. Le duo Arenas-Wall est impressionnant à l'extérieur, et le renfort de leur intérieur par le trade Landry-Dalembert n'est pas sans effet. Ils commencent ce match très fort, Arenas est chaud bouillant d'entrée, et Wall en relais empile les assists sur Landry, pas toujours bien surveillé par Beasley. Si l'absence de Love ne s'était pas faite trop sentir face à Philadelphie, les Wizards sont une autre paire de manche. Ils écrasent les Vampires aux rebonds, et creusent l'écart par leur capacité à se créer des secondes chances. Les Vampires sont plus précis, mais tirent moins. L'écart est fait à la fin du quart-temps, 25-18
Avec la sortie de Varejao, la situation ne s'arrange pas vraiment pour les Vampires. Le scénario est exactement le même, en ajoutant quelques pénétrations absolument létales de Wall au coeur de la défense, encore une fois, Ridnour n'est pas aussi vif que Flynn à la défense de ce genre de joueurs. Mais sa rentrée n'est pas vaine. 2-2 à trois points, dont un phénoménal buzzer-beater. (Une passe de Pekovic directement depuis la ligne à 1.3 secondes de la fin, transformée trois bons mètres derrières l'arc au nez de John Wall), maintiennent des Vampires faiblards dans le match. 46-38 à la mi-temps.
Les Wizards poussent rapidement au double-digit. Mais les Vampires se réveillent après leur longue hibernation, littéralement affamé. Ben Gordon et Wesley Johnson se mettent plus sérieusement au travail après n'avoir tout deux marqué que 2 points en première mi-temps. De sortie du banc, Webster fait également du bon travail. Quand aux Wizards, ont leur a jeté un sort. L'équipe fringante de la première mi-temps subit la fatigue et l'absence de rotations de plein fouet. Seul Blatche, sorti du banc, résiste encore un peu. Les Vampires mettent la machine en route et remontent bien, ils ne sont plus menés que: 60-62
Un intéressant début de quart-temps. Les Wizards cachent bien mal leur sourire après qu'un Ben Gordon en grande forme se retrouve au sol, tordu de douleur. Une élongation du dos sur un fadeaway (marqué), il sera forfait pour deux semaines. Sur l'action suivante, Varejao se jette sur Arenas et l'agent zéro se retrouve à l'infirmerie pour la même durée. Déjà en difficulté, les Wizards sont sans résistance face au trio Flynn - Johnson -Webster, à la précision remarquable en fin de match. Hayward fera une bonne entrée, couronnée de deux passes décisives. Malgré d'énorme difficultés au rebond, les Vampires compensent par un grand nombre d'interceptions et une précision de l'au-delà en deuxième mi-temps.
Ils renversent un double-digit, et s'imposent par un double-digit.

Score final:84-74

Joueur du match: Jonny Flynn: 19 points/ 8 assists.
(Mais j'aurais parié sur les: 21 points/ 3 assists/ 5 rebonds de Johnson. 19 points en deuxième mi-temps.)

Encore un sacré match que tu sors là. Bon pas de bol pour les Wizard qui perdent deux joueurs en un seul match mais tu reviens tout de même au score avec un Johnson effectivement chaud bouillant.

Nope, Ben Gordon, c'mon arrière titulaire. Ca fait pas plaisir, mais Johnson est valable à ce poste, et Martell Webster mérite largement une place de titulaire pendant l'absence de Gordon.
C'est juste assez marrant que sur un contre de Varejao, littéralement sur l'action suivante, Arenas se retrouve avec une blessure pour la même durée. La perte d'Arenas les a tué cela dit. Plus aucune cohésion dans leur jeu, alors que Wall était sur le banc.

dommage mais il ton mener tout le match il merite de gagner dommage continue comme sa

Une autre défaite contre Philly, ya des équipes comme ça, quand ça veut pas, ça veut pas ^^
Mais bon, une grosse deuxième mi-temps contre les Wizards et la machine est relancée, et tant mieux!

D'autant que la victoire fait du bien au moral, ça n'aurait pas été l'idéal d'attaquer la grosse série de favoris avec deux défaites de suite dans la musette. Maintenant, à toi de jouer et de montrer ce que ton équipe sait faire, avec en sus le retour de Love pour te renforcer.

Go Vampires!

Vingt troisième match de la saison: Lundi 10 janvier 2011.


Premier match d'une tournée de réception de favoris à domicile pour les Vampires. Les Lakers arrivent au Texas avec le statut de grand favoris, premiers de la conférence Ouest après leur victoire sur Houston, sommet du classement des valeurs, record de saison pour Bryant contre Houston. Tout cela malgré une ambiance d'équipe délétère, Odom, Blake, Posey et Barnes seraient prêt à quitter l'équipe. Les Vampires sont dans une confortable 4ème place de la conférence, au coude-à-coude avec les Mavericks. Mais la blessure de Ben Gordon pourrait handicaper leur attaque.

Les 5 de départ.
Austin Vampires: Flynn / Johnson / Webster / Beasley / Love
Los Angeles Lakers: Bynum / Bryant / Artest / Gasol / Bynum


Le match commence sur des bases très physiques. Kevin Love remporte le tip-off, et envoie Beasley à la faute sur la même action. Les Vampires prennent l'avantage d'entrée. La clé des Lakers semble être Kobe Bryant, celui-ci se retrouve rapidement face à un Wesley Johnson au top, qui le force à se défausser sur Bynum et Artest. Les Vampires montent rapidement à +4 en profitant de l'apparente méforme de Bryant. Ils mènent 10-6.
Les Lakers adaptent rapidement leur stratégie, ils font fonctionner la connexion Bynum-Gasol à plein. Beasley, complètement dépassé, cède vite à Love la lourde tâche de subir l'ibère. Varejao fait un travail correct face à Bynum, mais semble en froid avec son rebond. Les Lakers font le travail dans la raquette, completé par quelques uns des habituels shoots impossibles de Bryant, et prennent la tête.

A la fin du quart-temps, L.A mène après s'être fait peur: 18-24




Le match se poursuit sur le même schéma. Flynn laisse sa place à Ridnour, surveillé comme le lait sur le feu par les Lakers. Le seul trois-points de la première mi-temps sera marqué par Anderson Varejao, laissé libre suite à une pénétration de Hayward. Les Lakers trouvent aisément la faute dans la raquette, et les Vampires sont prêt à tout pour empêcher les Agelinos d'aligner des layups trop faciles. Mais la conversion, environ 60%, n'est vraiment pas au rendez-vous pour Gasol et Artest. Les Lakers continuent à dominer le jeu dans la plupart des secteurs, d'une courte tête toutefois. Mais Varejao est dominé par Bynum au rebond, ce qui donne trop de deuxièmes chances aux Lakers. Pekovic et Love feront du bon travail pour limiter ça.

Les Lakers creusent l'écart alors que Ridnour, en froid à distance, rate un trois-points magistralement ouvert par Flynn au buzzer. 36-50




Les Vampires changent radicalement leurs options. Ils alignent leur 5 "tout offensif'", après que Gasol et Bryant aient ignoré splendidement leur défense toute la première mi-temps. Assez de contenir, il faut charger! Flynn et Ridnour prennent les commandes, avec à l'aile Johnson. Beasley et Love se chargent de l'intérieur. Les Vampires se jettent à l'hallali, et concèdent quelques contre-attaques en retour. Mais leur pourcentage d'efficacité augmente significativement, alors qu'avec des remplaçants sans envie, les Lakers les observent remonter lentement.
Mais la clé de ce troisième quart-temps, c'est la prise de possession totale de l'entrejeu par le duo Flyn-Johnson. Ridnour apportant un renfort de shoot libre occasionnel très bienvenu. Johnson affole tout simplement Posey, Blake n'est même pas un facteur face à Flynn. Les remplacements des Vampires stoppent à peine le rythme tant les doublures des Lakers semblent inertes. Webster, Love et Ellington font un bon travail en fin de quart-temps.

Gros quart-temps des Vampires, sans réaction du banc ou du coach des Lakers. Ils restent en tête, à une seule possession. 65-68




Dès la première balle du quart-temps, Ridnour expédie les deux équipes à égalité. Impensable à la mi-temps, c'est un tout nouveau match qui commence.
Les Lakers font rentrer leur 5, peu après, les Vampires choisissent un 5 hybride.
Bynum / Bryant / Artest / Gasol / Bynum vs. Flynn / Johnson / Beasley / Love / Varejao.
C'est l'affiche du dernier quart-temps. Gasol et Andrew Bynum repartent en campagne, absolument innarêtables dans la raquette. Mais Johnson réserve une surprise à Bryant. Il enchaîne 2 contres et une interception, trois offrandes de contre-attaques. Les Vampires creusent un petit écart. 77-72, il reste quatre minutes à jouer. Bryant rate un trois-points, la faveur lui est rendue par Varejao malgré un marquage lâche. Alors que le temps presse, les Lakers prennent des shoots de plus en plus rapides, essentiellement par Bryant. Le talent aidant, ils restent au contact, mais gâchent les opportunités offertes par leur excellente défense. Les Vampires jouent la montre. Ils résistent bien, et virent sur le score de 86-85 à vingt secondes de la fin. La faute volontaire expédie Beasley sur la ligne. L'ailier rate un lancer-franc, faisant hurler d'agonie les supporters texans. Sur la possession suivante, Bynum délivre un caviar à Bryant, qui le refuse devant la charge de Johnson. Il offre à Artest, lancé vers le panier, avec huit secondes restantes, Artest défie Beasley qui, bien préparé, s'envole pour le contre. Johnson se jette sur la balle, qu'il fait circuler vers Flynn, les Vampires évitent la faute une nouvelle fois dans l'autre sens, et Johnson se retrouve derrière la ligne. Il converti ses deux lancer-francs. Quatre points d'écarts, Will Bynum ratera un trois-points impossible. Sur le fil du rasoir, les Vampires s'imposent.







Score final:89-85




Un match très semblable à celui contre San Antonio. Une victoire par l'offensive et le banc (37 points du banc contre 2 aux Lakers), face aux star-players, de toute façon incroyables. La fin du match s'est vraiment jouée à pas grand-chose, c'est le basket, mais si Artest me passait le panier face. A égalité, c'était une toute autre histoire. Sans parker de leur banc apathique, dont la moitié veut quitter l'équipe. Sinon, le prochain match face à Orlando va être une toute autre histoire. Leur défense est monumentale, et j'ai toujours eût du mal à garder l'extérieur efficacement.
Sur ce match, bon impact de Johnson (même s'il a été meilleur aligné en petit ailier qu'en arrière). Ridnour fait le boulot qu'on lui demande (rentrer une grosse précision en peu de temps). Varejao fait son premier "mauvais match", il n'a pas été catastrophique, mais ses stats ne sont pas au rendez-vous (5 points/2 rebonds).

Les stats des Lakers:
-Gasol: 26 points/ 7 rebonds / 3 contres...11-13 au tir.
-Bryant: 22 points/ 4 rebonds...Mais il croque à 10-23
-Bynum, discret mais néanmoins impressionant: 17 points / 9 rebonds / 6 assists.

Nos stats:
Wesley Johnson: Voir homme du match.
Luke Ridnour: 14 points. 7-10 dont 0-2 à trois-points. 5 assists.
Webster: 12 points, 2 contres
Love: 12 points, 6 rebonds
Flynn: 12 points, 9 assists
Beasley: 10 points, 7 rebonds, 2 contres

Motifs de satisfaction:
-Profiter à fond du moment faible des Lakers.
-Toujours dominant dans les secteurs de jeu d'équipe. (27 assists à 16)
-L'absence de Gordon, préjudiciable mais pas fatale.
-Les remplaçants prennent leur responsabilités.
-Efficaces au contre (9)
-Wesley Johnson, dans une prestation de très, très, très haut niveau. (voir homme du match).

Motifs d'inquiétude:
-Pas toujours efficaces au rebond.
-Trop de secondes chances.
-Beaucoup de fautes. Heureusement pour nous, la précision n'était pas au rendez-vous pour les Lakers (13-23 au lancer-franc)



Homme du match:
-Wesley Johnson: Irrésistible. 20 points, 5 rebonds, 5 assists, 1 interception, 2 contres.

Je n'aurai qu'un mot : respect.

C'est tout ^^