Sur le Parquet: Les résultats. (2010-2011)

Parfait ! Par contre, battre mes Pistons c'est pas sympa

Septième match de la saison: Jeudi 25 Novembre 2010.

Les Pacers font un bon début de saison, déjà installés dans le ventre mou des qualifiés aux playoffs, leur objectif. Les Vampires viennent pour confirmer. Ils ont déjà battu les Pacers cette année, et poursuivent une série de bons matchs qui ne s'est soldée que par une victoire.



Gros début de match des Pacers. Ou plutôt, de Collison (qui a une revanche à prendre contre les Vampires), et Hibbert qui jouent littéralement tout seuls. Pendant les 6 premières minutes, aucune stat ne viendra d'un autre joueur de l'équipe. Mais Hibbert déménage Love dans les grandes largeurs. Non content de l'atomiser sous la raquette et de le dominer au rebond, il lui passe deux contres qui calment l'attaque des Vampires. Collison, lui, cherche les trous et s'y engouffre. Les Vampires répondent coup pour coup et font preuve d'une grande adresse, mais passent le quart-temps menés au score.
Hibbert marque 21 des 28 points de Pacers, il finira le match avec 32 points.

Les Pacers mènent: 28-24




Le jeu des Pacers se diversifie, et leur défense se solidifie. Si le remplacement d'Hibbert nuit beaucoup à leur capacité de scoring, Ford ne fait pas le déplacement pour rien. Il crucifie Ridnour de deux trois-points, mais manque de l'impact décisif de Collison. Les Vampires sont également plus à la peine, leur attaque s'enraye. Si Beasley maintiens la barque à flot, le reste de l'équipe croque avec régularité, et n'arrive pas à nettoyer ses déchets sous le panier. Leur adresse reste supérieure aux Pacers, mais ils perdent des balles et ceux-ci en profitent.

L'écart se creuse, à la mi-temps, le score est de 48-41.




Neuf points. Ce sera l'écart maximal. Les Vampires prennent, une fois encore, feu dans le troisième quart-temps. La précision des Pacers s'effondre, Love reprend le dessus sur Hibbert désormais muselé, et les texans se mettent au travail. C'est à un massacre soigneusement organisé que les supporters des Pacers subissent tout au long du quart-temps. Défense impeccable, précision à nouveau à leur niveau habituel. Pour la première fois de la saison peut-être, les Vampires jouent à leur meilleur niveau aussi bien en attaque qu'en défense.
Flynn abat un travail monstre, compensant chaque nouvelle tactique défensive des Pacers pour délivrer des caviars. Beaucoup sont convertis. De l'autre côté, les Pacers sont désolants. Seulement dix points dans le quart-temps pour eux.

Les Vampires marchent sur l'eau, ils remontent neuf points et virent en tête 58-63




Un doux parfum de guerre des tranchées pour ce dernier quart-temps. Les Vampires laissent se reposer les braves, et leurs remplaçants contrôlent l'écart en répondant coup pour coup aux Pacers, mais sans trop d'initiative. Ellington claque bien deux dunks pour le show, mais ça ne réhausse pas le rythme ennuyant de la fin du match. Les Pacers n'y croient plus, et on assiste au plus petit nombre de points marqués en un quart-temps depuis le début de la saison pour les Vampires. Avec 12-14, le record pourrait tenir.
Les Vampires l'emportent toutefois avec la manière.





Score final: 70-77




Les Vampires l'emportent dans un style étrange. Légèrement dominés sur la première mi-temps, ils font preuve d'une capacité à annihiler une équipe sur un seul quart-temps, en élevant leur niveau de jeu près de celui des très grosses cylindrées de la Ligue à leur meilleur. Mais tenir ce genre de furia sur un match entier semble loin de leurs capacités pour le moment. Ils l'emportent en se faisant un peu peur, mais l'équipe est bien là.
Kevin Love était là (12pts/11rbd/3cntr), Beasley meilleur marqueur (18pts/11rbd). Ridnour et Johnson un peu en dessous, mais bien présents, avec 11 et 9 points.
Quand à Jonny Flynn...Les stats de l'homme du match parlent pour lui.


Motifs de satisfaction:
-Trois double-double.
-Toujours une grosse solidarité offensive, beaucoup de joueurs marquent.
-Un troisième quart-temps tout simplement exceptionnel.
-6 contres.
-Malgré des difficultés de départ, un bon contrôle des rebonds.

Motifs d'inquiétude:
-Brewer, toujours pas à son niveau...Un problème réglé dès la fin du match (voir les infos du club.)
-Incapables de contrôler un intérieur en feu comme Hibbert.
-Occasionnellement vulnérables à trois-points.

Homme du match:
-Jonny Flynn.
Flynn signe son nouveau record de carrière, et son premier double-double de l'année. 19 points/10 assists.

J'admets avoir eu un peu peur à la mi-temps vu la physionomie du match, mais tu as très bien su redresser l'équipe en seconde période, chapeau!

On sent un vrai collectif dans ton équipe, beaucoup de joueurs sont capables de scorer, et c'est primordial pour lutter contre les différentes stratégies défensives adverses.

On en redemande!

Huitième match de la saison: Vendredi 26 Novembre 2010.

Une nuit dans l'avion, et les Vampires espèrent garder la dynamique de leur victoire arrachée aux Pacers. Ils ont là l'occasion de revenir à 50% de victoires, avant une série de déplacements et autant de coups à jouer. Quand aux Grizzlies, ils restent sur une victoire face au Thunder, leur première de la saison après six défaites consécutives. Créer un embryon de série est d'ores et déjà crucial pour eux s'ils veulent encore prétendre à leurs objectifs.

Les 5 de départ:
Austin Vampires: Flynn / Gordon / Johnson / Beasley / Love
Memphis Grizzlies: Conley / Mayo / Gay / Gasol / Randolph


Les Grizzlies prennent la première possession, et entament le jeu. Peu après, le premier contre du match de Love sur un Rudy Gay mal décalé par Conley. A l'exception de cette déclaration d'entrée de jeu, le jeu est équilibré comme jamais. Aucune équipe ne semble prendre l'avantage, l'infime domination des arrières texans étant bien compensée par l'efficacité de Randolph dans la raquette. Quand au duel des petits ailiers, il semble tourner à l'avantage de Rudy Gay, auteur de 8 points dans ce quart-temps. Conley est là pour délivrer, la tour de contrôle des Grizzlies s'en sors bien.

Memphis adopte un jeu rapide, orienté vers Randolph et Gay, qui s'oppose au jeu d'occupation des Vampires, mais nul ne prend l'avantage sur ce premier quart temps. A la pause, le score est de: 17 - 17



Lentement, mais sûrement, les Vampires gagnent l'avantage. Cela se joue à un certain nombre de petites choses, entre défense plus solide sur le duo Randolph-Gay, et recherche d'efficacité, mais l'écart se creuse. Dans tous les secteurs de jeu, l'avantage est léger. Seul le rebond, ou Marc Gasol est venu pour faire la loi, profite encore aux Grizzlies.
En défense, le muselage de Conley empêche les Grizzlies de développer normalement leur jeu, trop de tirs hâtifs nuisent à leur précision.
Gordon, pour son premier match avec les Vampires après son trade, la veille, est précis (4/6 au tir, dont 3/4 à trois-points. 2/2 au lancer-francs), mais son apport au jeu collectif des Vampires est très faible. Sa défense en revanche est bonne, O.J Mayo s'en sors difficilement.

Les Vampires virent en tête à la mi-temps sur un score moyen 36 - 30




Avec l'entrée des remplaçants et la fatigue, les défenses se relâchent un peu. Chez les Vampires, cette partie du jeu est le domaine réservé de Luke Ridnour, à nouveau très à l'aise dans son rôle de sixième homme. Il mène la performance complète des Vampires, qui dominent bien les Grizzlies. Mais à quelques pas de la fin du quart-temps, les Vampries se désorganisent brièvement et perdent en quelques balles le bénéfice de +6 qu'ils avaient patiemment gagné au long du quart-temps.
Rudy Gay est un peu perdu, mais Conley domine totalement Telfair, et délivre en une minute trente 4 de ses douze passes décisives.

Les Vampires amplifient leur avance d'un unique point. Ils mènent: 59 - 52




Le profil du match ne change guère. Les remplaçants d'Austin font un bon travail face aux titulaires des Grizzlies, mais ceux-ci rognent l'avantage pour revenir à -2 à trois minutes trente de la fin. Alexander Aurian décide de refaire revenir son 5 de départ -qu'il a beaucoup économisé, seuls Beasley et Flynn ont plus de 20 minutes de jeu- pour finir le travail. Wesley Johnson et Beasley soignent leur précision. Avec respectivement 6/8 et 8/11 au tir, ils assurent un 100% dans les dernières minutes qui enterre les Grizzlies.


Score final: 78 - 72



Un bon gros match. S'il n'a pas été dominé de bout en bout, jamais nous n'avons paru en danger. Les Vampires reviennent à 50% de victoire et sont classés 8ème de la conférence Ouest, de quoi faire taire les critiques sur le début de saison hasardeux de l'équipe. D'autant plus qu'avec trois déplacements à Sacramento, Frisco, et Philly les texans ont des cartes à jouer pour passer dans le positif.
Pour les Grizzlies, c'est la crise, avec un rapport de 1-7, de sérieuses modifications de l'effectif sont à envisager. Mais leurs bonnes stats du soir (deux double-doubles, les stats personnelles les plus élevées de la rencontre) parlent tout de même pour eux.

En effet, à lire les stats, on pourrait douter du résultat du match:
-Marc Gasol et Zach Randolph: 10 pts/12 rebonds - 12 pts/ 11 rebonds.
-Rudy Gay: Meilleur scoreur avec 20 points.
-Conley: Seulement 4 pts, mais 12 assists.

Mais les Vampires en ont aussi pour eux:
-5 joueurs à dix points
-7 passeur décisifs différents, contre 3 aux Grizzlies.

Motifs de satisfaction:
-Jamais vraiment inquiétés.
-Une très bonne distribution des points et des assists dans l'équipe: Flynn: 6 Ridnour: 3 Johnson: 3 Webster: 3 Telfair: 4, et le surprenant Pekovic: 4 assists.
-La précision du tir, pus que jamais la marque de fabrique de l'équipe.
-Très honorable premier match pour Ben Gordon. 13 points/2 rebonds.

Motifs d'inquiétude:
-Toujours un peu vulnérable aux tirs à l'extérieur, Gay s'est parfois régalé.
-Love, peu adroit et contré deux fois.


Homme du match:
-Michael Beasley: 16 points/ 8 rebonds / 2 cntr.

Ca y est, la machine est lancée! Un belle victoire tout en maîtrise, comme on les aime

Ton calendrier est très favorable, ça laisse confiant pour la suite! Go Vampires!

Exactement pareil que LA_Volpe

Neuvième match de la saison: Dimanche 28 Novembre 2010.

Les Vampires sont là pour la confirmation, les Kings quand à eux, restent sur un très bon début de saison malgré une défaite contre les Lakers. Tyreke Evans est impressionnant, et Landry n'est pas en reste. Chez les Vampires, on aimerait enchaîner une troisième victoire en quart jours, et profiter d'un calendrier très favorable pour se mettre dans une bonne position.

Les 5 de départ.
Austin Vampires: Flynn / Gordon / Johnson / Beasley / Love
Sacramento Kings :Knight / Casspi / Evans / Landry / Dalembert

43 secondes de jeu. C'est le temps qu'il aura fallu pour que Tyreke Evans se blesse. Heuresement pour lui, la blessure est mineure, et il ne sera indisponible que pour ce match, mais un énorme atout des Kings viens de partir en fumée. Les Vampires, eux, présentent une rugosité défensive qu'on leur connaissait peu. Beasley et Love montent à la tête de Landry et Dalembert. Le temps file vite sur un match peu élégant, mais la comparaison de l'efficacité des deux équipes est sans appel. A la fin du quart-temps, les Kings shootent 28%, contre 62% aux Vampires. Aucune équipe ne peut espérer s'en sortir dans cette situation, et dès la fin du premier quart-temps, les Kings sont en mauvaise posture.

A Sacramento, les Vampires mènent: 10 - 16




La remise au point de la pause n'est pas inutile pour les Kings. En arrêtant de chercher la solution intérieure à tout prix, et en agressant l'attaque des Vampires à l'extérieur, ils équilibrent largement le jeu. C'est à un quart-temps disputé auquel on assiste alors. L'efficacité des Vampires diminue, celle des Kings, qui ont fait une croix sur Tyreke Evans, s'améliore largement. L'égalité sur le quart-temps est faite, mais Gordon tiens à marquer le coup, et claque un trois-points au buzzer. L'écart s'agrandi encore un peu, la reprise de Sacramento est loin d'être suffisante.

A la mi-temps, les Vampires frôle le double-digit avec 26-35 au tableau d'affichage



Journée portes ouvertes à chez les Kings! Un troisième quart-temps ahurissant, ou l'attaque des Vampires prend feu et réduit les Kings en miettes subatomiques. La plus proche description qu'on pourrait trouver au spectacle offert est celle d'un concours de dunks. La défense des Kings est bien trop lente et à force de s'étaler devant la menace venant des ailes Vampires, elle ouvre des boulevards. Flynn, Beasley, Love et surtout Johnson s'en donnent à coeur joie. Flynn va jusqu'à postériser Dalembert et Cousins en même temps! Il saute à leur tête comme un chat sauvage sur une souris et écrase un dunk.(*)
La fête continue à l'extérieur, et la pression défensive diminue peu. Plus qu'une performance des Vampires, une reddition sans condition des Kings. 29 points pour les Vampires dans ce seul quart-temps, c'est un record pour la saison.

Onze dunks dans le quart-temps, et un massacre 43-64




Les Vampires lâchent la pression, et les Kings en profitent pour se rebeller quelque peu. Landry commence un festival et soigne ses statistiques. Le joueur, sur la liste des transferts des Kings, fait une petite performance en vitrine face au banc des Vampires. Dalembert fait ce qu'il peut pour suivre. De l'autre côté, les remplaçants ne jouent pas. A l'exception de Webster, auteur d'une très bonne performance d'ensemble, seul joueur ds Vampires à garder le niveau. Le match se finit sur un rythme bonhomme. Les Kings abdiquent finalement.



Score final: 65-80




Le premier quart-temps montre une équipe capable d'un ascendant défensif, qu'elle abandonne par la suite au profit d'une attaque débridée. A chaque quart-temps, même le troisième, les Kings marquent un peu plus (10-16-17-22). Mais il est difficile de tirer des conclusions d'une telle victoire, tant les Kings ont simplement semblé abandonner un match pourtant toujours prenable dans le troisième quart-temps. L'aspect "concours de dunk" enlevant toute conclusions possibles.
Les Vampires s'amusent énormément et placent une grosse victoire qui les catapultent dans le positif.



Motifs de satisfaction:
-Un premier quart-temps monumental défensivement.
-Un troisième quart-temps monumental offensivement.
-Martell Webster, jusque là discret, signe un beau match (9pts/2reb/2assists) en 9 minutes.
-Jonny Flynn à son meilleur. Seul double-double de la rencontre.

Motifs d'inquiétude:
-Malgré son "windmill-inversé-que-je-te-passe-dans-l'autre-main-pour-l'écraser-dans-la-tronche-de-Landry" dunk, un match moyen pour Johnson. Il marque dix points mais se fait discret dans le jeu. Son remplaçant Webster était meilleur.
-Gordon croque un peu.
-Love sans énergie. (6reb/4pts.)


Homme du match:
-Jonny Flynn: 19 points/10 assists. Une précision encore supérieure à la normale (8-11 dont 2-2 à trois points.) Et ce DUNK!
(*)Sérieusement, plus belle play EVER! J'aurais du choper la vidéo...Fallait voir le nain littéralement bondir sur les deux géants.

Super ! Tu repasses dans le positif, c'est parfait ! Flynn est très bon, et il l'a prouvé. Superbe défense, seulement 65 pts encaissés.

Bravo et continue !

Sur des quarts-temps de 8 minutes, 65 points encaissés, c'est une défense bonne, mais dans la moyenne. Avec 74,2 points encaissés par match, je suis la seconde pire défense de la Ligue. La meilleure étant les Mavs avec 59,5 pts encaissés par match.
Par contre, je suis aussi la meilleure attaque de la Ligue ( ) avec 77,1 points par match. Les Mavs sont seconds avec 72,3, et la meilleure différence de la Ligue.
En gros, un profil atypique pour mon équipe...Dire qu'on a un profil offensif est un joli euphémisme. Mais j'essaye de corriger ça.
A venir, un autre match contre les Warriors, puis le bilan après 10 matchs.


Dixième match de la saison: Mercredi 1 Décembre 2010.

Un affrontement de deux équipes avec des prétentions aux ventre mou des playoffs de la Conférence Ouest, toutes deux sur un bon début de saison. Les Warriors de Ellis, Lee et Curry, face aux Vampires. Le duel des deux meilleurs rebondeurs de la Ligue, Lee et Love, sera attentivement suivi. Les Vampires restent sur une grosse série, alors que les Warriors viennent d'encaisser leur seconde défaite de l'année face aux Clippers.

Les 5 de départ.
Austin Vampires: Flynn / Gordon / Johnson / Beasley / Love
Golden State Warriors: Curry / Ellis / Williams / Lee / Biedrins


Les Vampires commencent le match doucement, et le rythme monte graduellement. Curry est venu pour jouer, il prend des pénétrations risquées, et pas toujours couronnées de succès, dans la défense des Vampires. De l'autre côté, la censure virile imposée à l'intérieur et aux arrières Vampires par les Warriors font de Johnson une solution de choix. Le rookie répond présent et désamorce les velléités ultradéfensives des Warriors. Le match est équilibré, et l'écart de deux points à l'issue de ce quart-temps aurait pu être d'un côté comme de l'autre.

Les Vampires mènent: 15-17



Les Warriors reviennent avec de l'intention, et Ellis prend les choses en main. Il s'écarte de la bataille qui fait rage à l'intérieur, et délivre. Les Vampires s'adaptent assez mal. Le duel féroce à l'intérieur tiens toutes ses promesses, et chaque occasion de rebond est un assaut à mort entre Love et Lee. Ridnour est en dessous, il n'apporte pas le boost offensif pour lequel le fait rentrer Alexander Aurian. Les Warriors emportent logiquement le quart-temps d'un match toujours serré, ils virent en tête à la mi-temps.

33-31




Le match est toujours aussi accroché, et les deux équipes trouvent de plus en plus de solutions dans les défenses fatiguées. Wesley Johnson réalise un grand match pour les Vampires, il est insaisissable, et extrêmement précis. Ben Gordon réalise également son meilleur match depuis son arrivée sous le maillot des Vampires. Mais en face d'eux, Curry, répond présent, et Williams profite de ses caviars. Le score se dispute âprement dans tous les secteurs. Le petit plus pour Austin viens définitivement de Wesley Johnson, qui viens arbitrer le match très équilibré de Love et Lee au rebond en déclenchant des contre-attaques tranchantes pour les Vampires.

Un seul point d'écart à l'issue d'un quart-temps offensif:54-53




Après avoir lâché la pédale contre Sacramento, le banc des Vampires répond dans cette situation délicate bien présent. Martell Webster et Nikola Pekovic en tête. S'ils ne marquent pas dans les grandes largeurs, leur prestation défensive est tout simplement impeccable. Lorsque le 5 reviens tout entier sur le terrain pour la fin de match, avec presque un quart-temps entier dans les jambes en moins que ses adversaires, les Vampires comptent deux points d'écarts. L'économie se montre encore une fois la clé. Les Vampires prennent le dessus physiquement. Vitesse et force font leur oeuvre, et les Warriors s'inclinent à l'issue d'un match très disputé.




Score final: 69-76




Un match âpre, disputé. Et contrairement à notre habitude de début de saison, on repart de celui-là avec une victoire et une série de 5 victoires, avant de se déplacer à Philadelphie, puis -plus coton- face aux Bulls. En attendant, une semaine complète de repos après une série de matches usante, le moral est au plus haut, et l'équipe n'a pas l'intention de s'arrêter.


Motifs de satisfaction:
-Enoooorme Wesley Johnson: Voir homme du match.
-Kevin love remporte le duel des rebondeurs face à Lee...11 rebonds à 10.
-Un bench-impact toujours impeccable. Pekovic, Martell et Tolliver jouent bien.

Motifs d'inquiétude:
-Ridnour, bagel en match pour la première fois. Mais il joue peu (11 min, autant que Telfair), et délivre 4 passes décisives.
-Beasley, un peu en déça de ses performances habituelles en terme de précision.
-Flynn, pas à son top non plus malgré des stats honorables. (10pts/6assists)

Homme du match:
-Wesley Johnson: 23 points/6rebonds/4assists/2 interceptions/ 2 contres...Définitivement une performance de client au ROY.

Onzième match de la saison: Mercredi 8 Novembre.


Les 5 de départ.
Austin Vampires: Flynn / Gordon / Johnson / Beasley / Love
76ers: Williams/ Iguodala / Turner / Brand / Hawes


Miracle à Philadelphie. Les 76ers marchent sur l'eau. Dès l'entame du quart-temps, rien ne semble impossible pour l'équipe, qui joue son tout meilleur basket. Un 5/5 d'entrée, dont 4 trois-points par Iguodala, place les Vampires à dix points en moins de 3 minutes. Mais les 76ers continuent leur oeuvre. Hawes annihile Love dans la raquette. Les Vampires sont massacrés au rebond, contrés en attaque, et crucifiés par la précision démentielle des partenaires d'Iguodala. Seul Flynn surnage quelques peu, il s'empare de 4 des 5 premiers rebonds de son équipe (contre 13 aux 76ers.)
Les Vampires s'accrochent comme ils peuvent face à cette tempête de la Côte Est. Ils mènent une défense acharnée, et semblent pourtant incapables de mettre la main sur le ballon.
Les stats à la fin du quart-temps parlent d'elle-même. 7-11 au tir pour les Vampires, 13-24 pour les 76ers. Les Vampires sont en état de choc, et sont menés 33-14




Commence alors un long marathon d'après-bug (*) pour les Vampires. Les 76ers se contentent d'un jeu défensif à outrance, et profitent de l'avantage clair de Hawes sur Love pour limiter au maximum le jeu dans la raquette des Vampires. Johnson et Beasley s'en sortent tant bien que mal, Ridnour et Gordon retrouvent un peu de précision, mais la route s'annonce très longue pour les Vampires.
Face à des 76ers passifs, ils entament leur remontée.

A la mi-temps, le score est de: 45-30




Les Vampires densifient encore un peu leur jeu, l'esprit revanchard, et la balance dans la raquette s'équilibre. Tolliver pose beaucoup de problèmes à ses adversaires, et Flynn dirige le jeu sans peine. Iguodala est bagel pour une mi-temps après un 4-4 à trois-points lors de la première. Une association inédite pour les Vampires, Webster - Johnson, respectivement petit ailier et arrière, fait des ravages à coup de pénétrations vives dans la défense des 76ers. Les Vampires continuent à rogner le score.

On se reprend à espérer face à des 76ers trop sûrs d'eux, le score est de 58-49




La physionomie du match est très clairement celle d'un chasseur qui rattrape sa proie. Les 76ers semblent incapables de retrouver leur niveau de jeu du premier quart temps. Austin commence même à attraper quelques rebonds offensifs, ce qu'ils font très rarement depuis le début de la saison. Mais Iguodala retrouve son jeu alors que les texans sont revenu à 4 points à deux minutes de la fin. Il claque un nouveau trois-points, auquel un Gordon libéré de tout marquage répond immédiatement. Les Sixers jouent la montre, à la limite des 24 secondes, Williams obtiens la faute de Johnson mais rate son premier lancer-franc. Les Vampires mettent une dernière poussée, qui s'achève par un dunk de Johnson. A compter de là, les 76ers feront du 100% aux fautes volontaires, et des Vampires courageux échouent au pied de la victoire.


Les 76ers l'emportent, mais n'ont joué qu'un seul quart-temps.


Score final: 64-61




Difficile à dire. Se faire atomiser à ce point sur le premier quart-temps n'a pas ruiné le moral de l'équipe, qui a su faire la chasse au score durant tout le reste du match. Mais des failles béantes sont néanmoins apparues. Pulvérisés au rebond, interceptés, beaucoup trop de secondes chances et de turnover. Une grosse défense, désespérée, mais qui finissait toujours au fond du panier après une deuxième, troisième tentative.
De plus, la tendance de tous les joueurs à se jeter sur la défense intérieure dans ce genre de cas à offert un champs de tir à Iguodala. Bref, de groooos ajustements à faire après ce match. Bref, je fulmine un peu.



Motifs de satisfaction:
-Pas de démotivation.
-La paire Webster-Johnson pourrait devenir une nouvelle arme.
-Flynn, Beasley et Johnson surnagent au désastre.

Motifs d'inquiétude:
-Love, véritable plot incapable de sauter. Contré 4 fois par Hawes, et dominé au rebond. Trèèèès mauvais match pour lui.
-Il faut véritablement se pencher sur cette tendance de joueurs pas concernés par le porteur à aller soutenir l'intérieur en laissant des shooteurs ouverts derrière l'arc.


Homme du match:
-Hawes. 12 points/ 13 rebonds / 5 contres...



(*) Je sais...Je sais...Mais c'était ahurissant. D'un côté, j'ai Ridnour qui rate un trois-points sans un 76er à cinq mètres à la ronde avec un timing parfait, Hawes qui contre Love PAR DERRIERE, et de l'autre, j'ai Williams qui met un leaner sur Beasley après avoir pris de vitesse Flynn et Hawes qui réussit un trois-point...La main de Dieu touchait les 76ers là...

Pas mal le résumé

Love a loupé son match, et tu as perdu à cause de àa. mais faut pas s'énerver, c'est juste un petit match qui s'est joué à 3pts.

pac james a raison il te reste bcp de match a jouer!!

Dommage pour cette défaite, mais bon on a vu que ton équipe avait une grande capacité de réaction malgré la grosse gifle du premier quart, et ça c'est une très bonne chose!

D'autant que tu avais enchaîné 5 victoires auparavant, avec de très bons matchs sérieux et appliqués. A ce rythme les Vampires vont bientôt commencer à faire trembler d'effroi la communauté basket...

Douzième match de la saison: Vendredi 10 Décembre 2010.


Deuxième affrontement de la saison entre les Vampires et les Kings. Depuis la défaite des Kings, l'équipe a été remaniée, avec le départ de Carl Landry et Samuel Dalembert aux Wizards, échangés contre Yi Jianlian et Kirk Hinrich. Les Vampires aimeraient capitaliser encore quelques victoires avant de s'attaquer à un mois de janvier délicat, alors que les Kings se battent pour garder un rapport positif et rester dans la course aux playoffs.

Les 5 de départ.
Austin Vampires: Flynn / Gordon / Johnson / Beasley / Love
Sacramento Kings: Hinrich / Evans / Casspi / Thompson / Cousins


Le score met plus d'une minute trente à se débloquer suite à des erreurs des deux équipes. Finalement, Jonny Flynn calme les allers-retours erratiques des 4 intérieurs, et met en place un bon rythme pour les Vampires. Gordon répond bien à Tyreke Evans, alors que Johnson se fait inhabituellement discret des deux côtés du terrain. La réponse des Kings viens essentiellement de leur intérieur. La faiblesse habituelle des Vampires fait encore parler d'elle. Au rebond, seul Love est véritablement présent, et il ne peut être partout. Thompson commence à engranger les offensifs, à la fin du match, le score sur ce point sera sans appel: 7 rebonds offensifs à zéro pour les Kings. DeMarcus Cousins est aussi un poison pour la raquette des Vampires. Ses tirs précis et trompeurs baladent un Love un peu incertain depuis sa déroute face à Philly.

Les Vampires prennent un peu d'air grâce à un trois-point au buzzer de Flynn, mais le match est tendu. Et le score s'en ressent à la fin du quart-temps. 23-20




Le second quart-temps part sur les mêmes bases d'un véritable affrontement dans tous les domaines. Seul Flynn et Ridnour dominent franchement un Hinrich hors-tempo. Mais les Kings savent encore une fois répondre aux Vampires par un jeu en puissance auxquels ils sont peu habitués, même si Yi et Beasley se livrent plutôt à un duel d'ailiers forts shooteurs. Ils finiront à égalité parfaite, 14 points chacun pour l'ensemble du match (7/9 en 14 minutes pour Yi, 7-8 en 19 minutes pour Beasley).
Mais les Vampires deviennent gourmand et perdent des balles.

A la mi-temps, le score est de: 37-38



Tyreke Evans fut transparent lors de l'ensemble de la première mi-temps un unique petit point marqué, contre 8 à son vis-à-vis du soir, Ben Gordon. C'est lors de ce quart-temps qu'il décide de reprendre les choses en main, et de se mettre vraiment au travail. Le boost donné par une présence aussi puissance à l'extérieur aux Kings pose des problèmes aux Vampires. Telfair n'est pas en mesure de contrôler Hinrich aussi bien que Ridnour ou Flynn, et Sacramento prend lentement l'avantage dans la guerre de sape offensive et défensive qui oppose les deux équipes. L'avantage des Kings au rebond (24-34 à la fin du match) s'amplifie encore un peu à mesure que Tolliver est bien censuré par Thompson.

A la fin du quart-temps, les Kings ont fait le break: 57-63



Le problème d'aligner son 5 de départ pendant que l'autre équipe procède à des rotations, c'est qu'à un moment ou un autre, l'inverse se produira. Les Vampires jouent le dernier quart-temps à fond, et les Kings voient leur avantage fondre en six petites minutes. Flynn, déjà bon depuis le début du match, prend les choses en main, et affole la défense des Kings. Bien aidé par le réveil de Wesley Johnson, carrément intimidant lorsqu'il envoie Yi dans les choux. C'est lui qui met les deux équipes à égalité, 77-77, à 2mn04 de la fin du match. Suite à une perte de balle des Kings, Ben Gordon claque presque instantanément deux points de plus. Et les Kings se décomposent.
Jouant beaucoup trop vite, cherchant les points à tout prix, ils commencent à encaisser des contres, chacun d'entre eux les affolant un peu plus. Leur avantage durement gagné s'effondre comme un chateau de carte, et les Vampires n'en profitent que trop bien. Après trois quart-temps trois-quart de jeu extrêmement équilibré, les Kings concèdent un score sévère.


Score final: 87-80


Une bonne victoire pour Austin, qui encore une fois renverse un écart et affole son adversaire. Si la persistance du coach à faire jouer ses remplaçants lors du troisième quart-temps aurait pu être une lourde erreur, elle se révèle payante en fin de match. Toutefois, à la veille d'un match contre les Bulls, l'intérieur va devoir sérieusement se reprendre si les texans espèrent faire illusion contre une des meilleures défenses de la conférence Est.


Motifs de satisfaction:
-Jonny Flynn: Voir homme du match.
-Ben Gordon (12 points/3assists/2int), de plus en plus intégré au jeu des Vampires.
-Une bonne performance d'équipe de manière générale.

Motifs d'inquiétude:
-On renoue avec des problèmes qu'on pensais disparus dans la raquette.
-Le bench-impact, une de nos grandes forces depuis le début, pas à la rue, mais moins efficace.
-Kevin Love se reprend, mais toujours pas à son niveau.


Homme du match:
-Jonny Flynn: 24 points/ 8 assists/ 3 rebonds.

Gros match de Flynn, clairement au-dessus ce soir. Gordon trouve ses marques, ton jeu extérieur est frais et efficace (l'inverse de moi en fait ^^), mais c'est vrai que les défaillances dans la raquettes peuvent être rédhibitoires, surtout face au duo Boozer-Noah, ça risque d'être relativement hardcore... Mais bon peut-être justement que l'adversité va les faire réagir, nous verrons bien!

En tout cas bravo, ton bilan est mérité, je lui souhaite de perdurer longtemps dans le positif!

Pas mal du tout, mais une chose me gêne. Gordon 12 pts ?!

Gordon est tout simplement un MONSTRE ! A 3pts ça ne fait QUE rentrer ! Sert toi en plus, moi il me met 41 pts dans mon dernier match ! Franchement sert toi en plus, c'est vraiment une tuerie derrière l'arc.

Je commence à prendre le coup avec Gordon. Mais j'ai un peu de mal à le libérer efficacement, pour le moment, mon extérieur a vraiment un bon rythme, et ses stats sont loin de montrer l'impact qu'il a sur mon jeu. Je ne pensais pas l'utiliser comme ça, mais pour le moment, il s'est révélé ultra-efficace en arrière de construction, et son scoring augmente régulièrement à mesure que je trouve les solutions. Pour le moment, j'ai presque toujours entre 5 et 7 gus en dessus des dix points, c'est la grande force de l'équipe.
J'ai pas vraiment envie de chercher le scoring au risque de déséquilibrer un collectif qui fonctionne si bien à l'attaque. Son scoring viendra à mesure que je prend l'habitude de l'intégrer au jeu.


A venir, résumé du match contre Chicago.

J'passe pas pendant 4 jours et j'ai 6 résumés à lire...Tes Vampires me semblent très bons et ton bilan positif c'est . Ton effectif est très homogène et je trouve ça très bien quand le danger vient d'un peu partout dans une équipe.
Sur les match...plutôt très bon à part la déroute contre les 76ers (qui sont pas forcément simples à jouer...là aussi le danger peut venir de partout)...bon les Kings sont en carton franchement mais les Warriors et les Grizz's ça peut être chaud...Bien joué continue comme ça.

Treizième match de la saison: Samedi 11 Décembre 2010.

Le début d'un calendrier difficile pour les Vampires. Si les matchs contre Toronto et Cleveland seront l'occasion de parfaire encore un peu leur bilan, Ils doivent s'attendre également à deux matches contre les Lakers ainsi que contre Portland et Orlando, ainsi que contre les surprenants leaders de la conférence Est, les Washington Wizards. Pour les Bulls, l'année n'est pas la plus aisée avec le 5ème bilan de la conférence Est.
C'est un affrontement des styles aujourd'hui, entre la rugosité défensive et l'intérieur puissant des Bulls et l'attaque fluide des Vampires. Poste par poste, les Vampires sont en claire infériorité, mais ont quand même un coup à jouer.

Les 5 de départ.
Austin Vampires: Flynn / Gordon / Johnson / Love / Pekovic
Chicago Bulls: Rose / Brewer / Dend / Noah / Boozer


Dès le début du match, la domination se fait bien claire. Les Bulls, invaincus à domicile, sont venus pour jouer, ils prennent l'ascendant offensif sur les Vampires, notamment grâce à un Boozer en grande forme. De l'autre côté du terrain, les Vampires répondent autant qu'ils peuvent. La domination intérieure n'est pas si flagrante qu'on aurait pu le craindre au vu des deux derniers matches de Kevin Love. Le choix de titulariser Pekovic pour répondre à Noah se révèle judicieux, et Johnson et Gordon ont souvent des tirs ouverts. C'est une bataille rude, et les Bulls entraînent lentement, mais sûrement les Vampires sur leur terrain.

Ils mènent par quatre points: 22-18




Les Vampires continuent de se battre férocement dans la raquette, mais Boozer est tout simplement énorme. La rentrée de Beasley lui donne un peu plus de marge de manoeuvre, mais l'apport offensif de l'ailier des Vampires compense largement cette perte. UN quart-temps véritablement équilibré, ou Luol Deng croque beaucoup, contrôlé par un surprenant Hayward. Quand à l'affrontement des meneurs de jeu, Rose fait valoir son rang. Jonny Flynn n'est pas ridicule, mais le sens du jeu du meneur des Bulls protège soigneusement leur avantage.

L'écart n'évolue pas. A la mi-temps, les Bulls mènent 40-36



Maintenir leur attaque tout en densifiant peu à peu leur vigilance défensive, c'est le schéma des Bulls pour ce quart-temps. Noah se met à effectuer un gros travail sur un Love un peu gourmand, et Rose achève Flynn. La clé de la fin du match sera la conservation de balle. Et à ce jeu, les Bulls pulvérisent simplement les Vampires. 7 contres à zéro, 6 pertes de balles à 13. Seuls la bataille au rebond est véritablement équilibrée, preuve de la volonté de l'intérieur des Vampires à refaire surface. En fin de quart-temps, l'apport de Ridnour se fait sentir pour les Vampires. Rose contrôle difficilement le meneur qui défausse ses assists sur Gordon, mais se montre fatal derrière la ligne.
Il diminue un -11 en - 4, et garde les Vampires à portée de frappe.

Le score avant d'entamer le dernier quart-temps est de: 59-51




Pour le dernier quart-temps, les Bulls ne prennent aucun risque. Prévenus de la capacité des Vampires à s'enflammer offensivement pour récupérer des écarts, les Bulls verrouillent purement et simplement le jeu. Toute leur science de la défense se met à l'oeuvre, et les Vampires doivent batailler sur chaque possession pour trouver un tir possible. Leur réussite n'est pas désolante, mais loin d'être suffisante pour rattraper un écart de 8 points. Si Gordon et Ridnour travaillent un peu derrière l'arc, dernière zone vulnérable des Bulls, ces derniers se permettent même de creuser encore un peu l'écart, grâce à un Derrick Rose confiant.



Les Bulls l'emportent au terme d'un match très solide:Score final: 74-63




Tout simplement une différence de classe sur ce match. Pas grand chose à dire sur ce match, à part un nombre élevé de pertes de balles, mais dans tous les domaines, les Bulls étaient juste supérieurs ce soir là. Les Vampires n'ont pas mal joué, mais le mur des Bulls à fait un gros travail. La principale déception viens surtout du manque d'efficacité de l'arrière. On s'est laissé absorbé dans le jeu voulu par les Bulls, un jeu de combat d'endurance, ou nous n'avions aucune chance de l'emporter. Et ceci fait, ils nous ont dominé dans les domaines ou nous cherchions à l'emporter.
Rien à dire, c'est une défaite écrasante.



Motifs de satisfaction:
-Pekovic, honorable titulaire.
-Rinour, meilleur marqueur de l'équipe (15 points, 5/7 à trois-points)
-Gordon, qui surnage bien (13 points, 4 assists)

Motifs d'inquiétude:
-Un nombre anormalement faible de passes décisives (13)
-Aucun contre.
-13 pertes de balles.
-Une précision d'ensemble au dessous des 50%, notre objectif usuel (25/57)
-Seulement 3 joueurs au dessus des dix points, un inédit.


Homme du match:
-Carlos Boozer: 24 points/ 5 rebonds/ 3 interceptions/ 2 contres

Défaite logique, mais pas pour autant inquiétante. On a vu que ton équipe n'était pas au niveau des tous meilleurs, mais on s'en doutait déjà. Cependant ce genre d'affrontement est toujours utile et plein d'enseignements, et ils permettent de progresser non négligemment! 11 points d'écart ce n'est pas non plus une catastrophe!

Courage, et go Vampires!

Oui pas faux, tant que le collectif y est...
Mais bon, ton collectif s'est fait battre par les Bulls ! En même temps, avec Rose et Boozer...Dur de se mettre en tarvers de leur chemin respectif. Gordon à 13 pts, il marque de plus en plus en étant collectif.

Il faut te resaisir et continuer, pour rester dans le positif et grapiller quelques places au classements.

Un bon match...Tu es resté tout le long au contact, ça c'est très bien surtout contre les Bulls et leur grosse défense, si tu commences à lacher il te croque. Le bilan reste bon, c'est l'essentiel, le reste c'est les hauts et les bas d'une saison régulière...

Quatorzième match de la saison: mercredi 15 Décembre 2010.

Les Raptors ont une carte à jouer. Ils viennent d'enchaîner deux victoires de prestige après un début de saison catastrophique. Tout d'abord contre les Nuggets d'Anthony, puis un très gros match face au Heat. Face à eux les Vampires. Toujours solidement accrochés à la huitième place de la conférence Ouest, c'est le moment de capitaliser pour eux alors que les Spurs mènent la chasse en neuvième place après un début de saison catastrophique.
Un match difficile à pronostiquer ce soir, au Air Canada Center.

Les 5 de départ.
Austin Vampires: Flynn / Gordon / Johnson / Beasley / Love
Toronto Raptors: Jack / Barbosa / Wright / Davis / Bargnani


Le match part sur les chapeaux de roues. En quelques secondes, Flynn envoie envoie Kevin Love au dunk, et les Vampires ouvrent la marque. Mais cela semble légèrement vexer l'intérieur des Raptors, qui à compter de cette sixième seconde du match, jouera à un niveau extraordinaire. Ed Davis se bat bien pour les rebonds, mais c'est surtout Bargnani. L'italien aux sourcils sévères fait le show. Il sera le fer de lancer de son équipe tout au long du match. La précision des deux équipes est frappante pour ce premier quart-temps. La défense des Raptors est très étendue, et Beasley trouve nombre de solutions. De l'autre côté, les Vampires concèdent passes intérieures et pénétrations sans réelle réaction.

Les Vampires mènent de peu, 21-23 à la fin du quart-temps.




Les Vampires bougent pour prendre le quart-temps. La sortie d'un Bargnani All-Star offre un peu de repos à la défense des Vampires, qui n'en prend pas et écrase l'attaque canadienne sous une masse de contres. Wesley Johnson est particulièrement impressionnant. Alors que Wright est le relais principal de Toronto, il claque deux contres et deux interceptions qui censurent bien l'ailier. De l'autre côté, l'attaque faibli peu. Ridnour fait du bon travail, épaulé par un Ellington loin au dessus de son niveau habituel, ce que l'arrière déclare d'un leaner qui esquive élégamment une charge de Davis. Barbosa surnage pour les Raptors, il marque quelques points de loin, mais croque beaucoup.

Les Vampires ont pris le jeu à leur compte, ils mènent tranquillement: 33 - 41




Le Bargnani show à son apogée. Toronto aligne deux pivots pendant la moitié du quart-temps, en faisant rentrer David Andersen. Cette puissance physique brute noie la défense des Vampires, impuissants à la récupération du ballon. Les deux intérieurs signent respectivement 4-4 et 4-5 lors de ce quart-temps. Un seul et unique autre point sera maqué par Barbosa à la suite d'une faute de Love. Pour les Vampires, Gordon et Webster sont en petite forme, ils croquent quelques peu et laissent Toronto revenir à portée de frappe.

A la fin du troisième quart-temps, le score est de50-53




D'entrée de jeu, Ridnour remet les Raptors à 6 points. Bargnani (24 pts/9 reb) dérègle légèrement, et à compter de ce moment, l'espoir ne fait que s'envoler lentement pour les Raptors. Si Ed Davis parviens encore à accrocher des rebonds offensifs à un Love en dessous (seulement 5 rebonds pour le pivot ce soir), la défense des Vampires ne le lâche pas. Chaque point des Raptors est marqué après une haute lutte, alors que de l'autre côté, la défense est transparente. Johnson s'offre un windmill à la tête des canadiens, et l'écart se creuse irrémédiablement. Les titulaires de Toronto ne tiennent pas la distance (tous plus de 25 minutes jouées) face à des Vampires pimpants (tous moins de 20 minutes jouées), ils s'effondrent en fin de match.





Score final: 63-74



Encore une excellente fin de match, profiter d'un Roster de titulaires ne demandant pas énormément de temps de jeu, et de remplaçants efficaces (Ridnour/Ellington/Webster/Tolliver/Pekovic) pour faire le boulot. Une bonne performance d'ensemble, comme on les aime, sans stats affolantes, mais sans erreur. Bon signe avec d'aller batailler les Spurs, Lakers, Blazers, Magic ou autres Thunder au mois de janvier. A noter, un Bargnani monumental.

Quelques stats:
-Flynn: 15 points/6assists
-Beasley: 12 points/7 rebonds
-Gordon: 10 points/ 2 assists
-Ridnour: 11 points/5 assists

Motifs de satisfaction:
-Grosse performance d'ensemble
-On renoue avec nos habitudes de scoreurs multiples et passes décisives nombreuses en attaque
-Wesley Johnson, exceptionnel en défense.

Motifs d'inquiétude:
-Kevin Love, toujours irrégulier.
-Martell Webster, un petit moins-bon sur ce match.

Homme du match:
-Wesley Johnson: 12 points/ 5 rebonds/ 4 assists/ 3 contres / 2 interceptions.

Bravo! Jamais facile les matchs soit-disant faciles, tu as bien su tenir ton rang de favori, ça montre que tes joueurs savent gérer la pression, du tout bon.

Ton collectif est toujours aussi bien huilé et productif, et tes remplaçants font leur job, what else!?