Sur le Parquet: Les résultats. (2010-2011)

Résultats de la saison 2010-2011
Rappelez vous: Effectif du début de la saison.
-8min par quart-temps.
-Niveau All-Star

3 Novembre 2010: Premier Match de la saison.

Pour le premier match de la nouvelle franchise, un adversaire costaud mais pas imprenable, les Knicks 2010*. L'occasion de démontrer que la jeunesse peut l'emporter sur l'expérience dans la minuscule enceinte d'Austin.




La rencontre part sur de bonnes bases. Les deux équipes en veulent et se rendent coup pour coup en attaque. New-York profite déjà de ce qui sera leur arme du match, des contre-attaques dévastatrices du tandem Azubuike-Felton. Du côté des Vampires on attendait l'intérieur, c'est l'extérieur qui se distingue. Flynn et Brewer mène l'équipe, profitant du marquage à la culotte de leurs intérieurs pour s'offrir un champs de tir à mi-distance.
Le match est très équilibré, et à la fin du quart-temps, le score est de 17-18, en faveur des Knicks.




Les mêmes bases. Beasley densifie un peu le jeu intérieur des Vampires, mais la raquette reste dominée par un Stoudemire surpuissant et un Turiaf efficace au contre. Love est totalement bridé, il inscrira son seul et unique point sur un lancer-franc lors de ce quart-temps, sa performance honorable en défense ne le rattrapera jamais totalement. Ridnour viens apporter un danger inédit à l'extérieur dans ce match, il signe un buzzer-beater pour un 2/3 à longue distance.
Egalité parfaite totalement justifiée, à la mi-temps, le score est de 39-39




Le début et la fin du naufrage pour Austin. Après la brève flamboyance de Beasley, l'intérieur s'effondre définitivement sous les assauts d'Amar'e Stoudemire. La pression offensive supplémentaire demandée sur les arrières ouvre la voie royale à une série de contre-attaques tranchantes des New-Yorkais qui creusent le score sans effort, et sans réel mérite. Azubuike profite des points qui lui sont offerts par l'écasement systématique d'un Kevin Love en berne face à un Stoudemire en feu. Austin ne marque plus, New-York en profite.

Les Knicks prennent douze points d'avance en un seul quart-temps. Le score est de 51-63




L'équipe fait illusion pour finir, et remporte le quatrième quart-temps avec un Love benché. Pekovic plante deux contres qui calment Stoudemire. Mais l'écart est trop grand, l'attaque texane pas toujours efficace, même si la défense se rattrape. New-York gère son avantage sans sous-jouer, et maintiens efficacement les Vampires à distance.

Score final: 71-83






Difficile de savoir si du côté d'Austin on doit se féliciter de la domination montrée par les arrières, ou de la faillite totale de l'intérieur considéré comme le point fort de l'équipe. Si Beasley fait illusion (10pts/9rbd/3assists), Love a été inexistant en attaque (1pts/9rbd). Et si la défense organisée s'est montrée au niveau, le repli était une catastrophe. Le meilleur joueur du match pour Austin est clairement Flynn, malgré quelques pertes de balles, il signe les meilleures stats de l'équipe (18 pts/6 assists/4 rebonds.) Brewer et Johnson égalements présents pour Austin.
Comme prévu, beaucoup de potentiel dans cette équipe qui a par moment posé beaucoup de problèmes aux Knicks, mais pour le moment, très loin du niveau playoffs.

Chez les Knicks, un Stoudemire en feu malgré des stats un peu discrète, un Turiaf surprenant au contre, et Chandler, honorable. Felton signe les assists mais n'a pas marqué un seul panier du match. Gallinari, un joueur observé par les Vampires, est rentré pour se montrer très décevant.

Meilleur Joueur: Kelenna Azubuike: 24pts/4rbd/4int.

Dommage pour cette défaite, mais l'équipe est jeune il lui faut un peu de temps.
Cependant, si je puis me permettre de donner mon avis, je ne pense pas que faire jouer Beasley à l'intérieur soit un bonne idée, je le trouve juste physiquement (pour un intérieur) et face à des monstres du poste 4 (comme Stoudemire, Smith, Garnett ou encore Gasol, Duncan, Nowitzki et pas mal d'autres) il risque de souffrir énormément.
C'est un excellent ailier shooteur (et je parle en connaissance de cause ayant une assoc' avec les Wolves ^^), mais en ailier-fort je pense que tu risques d'avoir beaucoup de mal à l'intérieur.

Cela dit ce n'est que mon humble avis

En tout cas je vais suivre avec intérêt et te souhaite bonne chance pour le prochain match!

J'en étais à peu près au même point dans mes analyses. Avec un jeu intérieur aussi catastrophique pour mon premier match, c'est assez inquiétant. Mais dans le même temps, Johnson m'a fait un gros match en PA, j'aime beaucoup jouer avec lui, plus de capacité de pénétration rapide que Beasley. J'aime beaucoup mes extérieurs pour le moment, ça déroule, tout le monde peut shooter, ça va vite... Exactement comme j'aime jouer quoi...Et je pense que j'arriverais à récupérer le niveau de Love.
Beasley, c'est un peu l'inconnue, il est clair en tout cas que je vais commencer à flâner sur le marché des trades pour un Ailier Fort d'impact. Sur ce match, je l'ai un peu utilisé à l'européenne, traînant à mi-distance pour créer des décalages. C'est clairement une des raisons de ma faillite à l'intérieur...

Allez, prochain match, Denver, à Denver. Je commence tout de suite. On va voir comment ça évolue.

Et décaler Johnson en 2 pour laisser Beasley en 3, avec Flynn meneur et Ridnour en back-up, tu en penserais quoi?

Match avec Denver finit, j'éditerais demain pour une présentation complète. Mais défaite encourageante, sur un shoot improbable d'Anthony à 0.2 secondes de la fin qui m'arrache la victoire des doigts malgré une défense parfaite de Brewer...C'est Anthony, que dire de plus?
Sinon, pour le décalage, ça me laisserais avec le même problème de manque de 4 de toute façon. Beasley est un faute de mieux pour le moment. Mes 1-2-3 me satisfont pleinement pour le moment, Love s'est bien rattrapé sur ce match, et Beasley jouant à l'européenne n'est, ma foi, pas mal du tout...Je vais également augmenter le temps de jeu d'un Pakovic très bon pour le moment en 5 et faire passer Love en 4 pour apporter de la puissance quand c'est nécessaire.

J'approuve pour Pekovic, il est capable de très bonnes choses, tant offensivement que défensivement, c'est un bon élément malgré sa faible évaluation.

Sinon, pour ton match, c'est vraiment rageant, perdre comme ça au buzzer, mais bon Anthony est un vrai poison dans ce jeu, il est vraiment intenable (surtout quand il joue contre nos équipes ^^). C'est tout de même encourageant pour la suite

Excellent 1er résumé...Je suis un peu de l'avis de LaVolpe sur Beasley en 4; ça ne me semble pas une solution viable (en dépannage à la limite). Effectivement Beasley est un super 3 mais je comprend que tu choisisses Johnson : c'est l'avenir et il est vraiment bon (et beaucoup moins convaincant en 2). Du coup...un joli poste 5 d'avenir pour coller à ton équipe...ça peut le faire sur le marché sachant que l'ami Beasley a 4 étoiles. Comme tu aimes les 5 plutôt vifs et rapides à ce que je vois je te conseille M.Speights des 76ers (bon rebondeur, très bon shoot de près et mi-distance, plutôt rapide et athlétique mais manque un poil de taille à mon goût) qui est plutôt facile à avoir et plein d'avenir.
En tout cas bonne continuation.

Assez d'accord avec mon VDD, je voudrai juste rebondir sur un petit truc :

Alexei Smirnov a écrit:Effectivement Beasley est un super 3 mais je comprend que tu choisisses Johnson : c'est l'avenir et il est vraiment bon (et beaucoup moins convaincant en 2).

On l'oublie souvent, mais Johnson a 23 ans alors que Beasley n'en a que 22, donc si Wesley représente l'avenir, que dire de Michael? ^^

4 Novembre 2010: Second match de la saison:

Les Vampires ont bien des choses à montrer, et doivent faire honneur au potentiel gigantesque que tous leur attribuent. Face à eux, les Nuggets d'Anthony et leur jeu offensif vivace. Pour leur premier match à l'extérieur, les Vampires arrivent comme de très clairs outsiders.





Les deux équipes arrivent avec de grosses intentions. Le premier quart-temps part sans phase d'observation, ce qui est plutôt inquiétant pour les inexpérimentés Vampires face à des organisateurs de la classe de Chauncey Billups et Carmelo Anthony. Mais ils se retrouvent vite à rendre coup pour coup et à échanger l'avantage. La partie est très équilibrée et débridée. Chaque fois que Nenê viens lui voler un rebond, Kevin Love insiste pour imposer une présence dominante de l'autre côté du terrain et ouvre des espaces pour le reste de l'équipe. A chaque coup de dague de Anthony, Johnson et Brewer se mettent au travail.
Les deux équipes jouent de Grintà et font une pause sur un score nul 20-20




Au retour sur le terrain, on pouvait presque entendre la tirade des coach sur la défense entre les quart-temps. D'un commun accord, les deux équipes ralentissent quelques peu leur jeu. Carmelo Anthony est bâillonné, mais les Vampires paient le prix de cette surveillance par quelques shoots de Billups. Difficile de contrarier cette attaque polyvalente des Nuggets, d'autant plus que Nenê poursuit son combat pour les rebonds offensifs, bien aidé par Andersen et Martin. Les Nuggets prennent lentement, mais sûrement, l'avantage.
A la mi-temps, le score est logiquement de: 38-33




L'avantage de la jeunesse, c'est qu'elle ne sait pas ce qui est impossible. Lors de ce seul quart-temps, les Vampires font trembler les certitudes de la NBA sur ses bases. Des titulaires au banc, l'équipe produit une prestation offensive de tout premier plan, et les Nuggets semblent loin de pouvoir réagir. L'intérieur, inexistant la veille face aux Knicks, reprend ses droits. Kevin Love impose une présence qui libère Beasley, à même de harceler la raquette des Nuggets. L'entrée de Pakovic ne faiblit pas le niveau de jeu.
Les Vampires complètent leur gamme, ils mènent: 52-57




Le quatrième quart-temps est une bataille des plus équilibrées. En entrant à égalité des les trois dernières minutes, la gestion du chrono deviens tout aussi cruciale que celle du jeu. Mais les deux équipes ne sombrent pas dans l'attentisme, l'avantage s'échange généreusement. Après un tel match, tous semblent vouloir gagner offensivement plutôt que défensivement. Si ça offense peut être un peu la sagesse du basket, les spectateurs se régalent. On entre dans la dernière minute avec un avantage de deux points pour les Vampires. Nenê attrape un énième rebond offensif (6 sur l'ensemble du match, pour un total de 13 rebonds) après un shoot hasardeux, et tord le panier pour remettre les équipes à égalité. Sur l'action suivante, Telfait se fait intercepter, et Brewer commet la faute sur Afflalo, qui rate un lancer-franc. Ridnour se retrouve ballon en main à treize secondes de la fin, et un point de retard. Johnson échappe au marquage d'Anthony et se décale, puis délivre une passe décisive à un Beasley confortablement installé à mi-distance. Il reste trois secondes, les Vampires prennent l'avantage. Temps mort.
Retour en jeu, Afflalo et Billups sont chargés par les plus grands individus sur lesquels Alexander Aurian a pu mettre la main. Le meneur des Nuggets se défausse sur Anthony, marqué par Brewer, pas un nain lui non plus. Anthony tente donc un "fadeaway-à-trois-points-chargé-par-la-défense-à-une-seconde-de-la-fin"...Le ballon rentre, les Nuggets l'emportent sur le fil.



Score final: 75-73





Une bonne performance pour les Vampires. L'intérieur se montre cette fois-ci au niveau, même si l'orientation du jeu est toujours dominée par l'arrière. La défense n'est pas un motif d'inquiétude particulier, mais présente de grandes possibilités à l'amélioration. Toutefois, la défense plus agressive de l'intérieur semble avoir perturbé sa capacité au rebond. Mais l'amélioration de la cohésion de l'équipe est presque perceptible d'un jour à l'autre, avec un tel potentiel, le ciel est la limite pour les Vampires.
La performance des Vampires est très homogène dans leurs stats, seuls Johnson (15pts/3assists/4 rbd) et Brewer (17pts/2assists/3rbd) se détachent un peu.

Motifs de satisfaction:
-Une attaque fluide, bien soutenu cette fois par son jeu intérieur.
-Un Kevin Love qui reviens en forme (8pts/9rbd)
-Un Beasley qui maintiens ses stats avec un jeu intérieur efficace (6pts/8rbd)
-Ridnour (7 pts/4 assists) et Pakovic (2pts/4rbd) mettent la pression sur les titulaires.

Motifs d'inquiétude:
-Parfois dangereusement vulnérables au rebond.
-Flynn, malgré des stats honorables en attaque (9pts/6assists), totalement dominé par Billups (14 assists) de l'autre côté du terrain.
-Sans être des passoires, toujours un peu de porosité défensive.



Homme du match: Chauncey Billups, 12 pts et 14 assists.

C'est toujours rageant de perdre comme ça au buzzer! Mais c'est vrai que ton potentiel est énorme avec cette équipe aussi jeune et talentueuse! Vivement la suite!

Sinon juste une remarque sur la forme, tu as marqué plusieurs fois premier quart-temps à la place des troisième et quatrième quarts

Bon match mais Melo...spécialiste du clutch shoot...Sinon joli match pour Brewer
Par rapport à Beasley c'est vrai ce que tu dis LaVolpe...ce cher Beasley est très jeune et plein de ressources mais bon apparement il y a un parti-pris du coach pour Johnson ...d'ailleurs y aurait-il du trade dans l'air...?

Il est beaucoup trop tôt pour me réveiller, et pourtant...
Toujours est-il que je viens d'enchaîner ma première victoire ( ) contre les Pacers, et un splendide match face à Houston, ou Yao Ming m'a proprement découpé. Les résumés à mon second réveil.
Pour les trades, le 5 de départ me satisfait pour le moment. Ainsi que les remplaçants (à voir sur le match contre les Pacers) d'ailleurs. Donc je pense rester assez calme sur le marché. Speights était une bonne piste, mais le salary cap des 76ers ne me permet pas d'envisager un bon trade. Il me faudrait un AF/P costaud pour vraiment renforcer l'équipe, mais difficile d'y sacrifier des éléments qui marchent pour le moment très bien.

Moi qui travaille toute la nuit et qui n'ait pas le droit de dormir je t'ordonne d'aller te recoucher ...Tu as raison de ne pas te presser pour recruter mieux vaut bien évaluer ton effectif.
Pour un AF/P costaud...il y en a quelques uns, je pense que tu connais bien les rosters donc je vais pas faire mon savant...mais si t'as des sous il y a bien le vieux Camby qui est facile à avoir et apporte pas mal en défense...mais dans le genre prospect c'est pas trop ça ...J'aime bien Ilyasova pour ma part (très facile à avoir et complet, accepte d'être sur le banc...).

Sinon il y a un Big Z, Zydrunas Ilgauskas et ses 2.21m ! Exellent défenseur, les rebonds et les contres il connait, et il claque de superbes dunks ! Pas difficile à avoir, c'est vraiment une bonne pioche !

Mais je te laisse faire ton boulot

je suis d'accord avec pac'james Z.Igauskas est une bon defenseur

Je ne pense pas qu'Ilgauskas soit le profil que CygneNoir recherche, il me semble avoir compris qu'il privilégie la polyvalence et les intérieurs plus mobiles. Mais sinon c'est vrai que Big Z est très bon défenseur et pas cher ...Y aurait bien Ed Davis au Raptors, Booker est un bon AF aussi...mais j'arrête avec suggestions je te fais confiance tu sais mieux que moi ce dont tu as besoin...

Et les résumés promis!


Mardi 9 Novembre 2011: Troisième match de la saison.


Deux défaites consécutives pour les Vampires, qui ont a coeur de montrer quelquechose face à de leurs rivaux directs pour se glisser en playoff. Les Pacers arrivent à la suite d'une défaite écrasante contre les Bulls, et sont dans le même état d'esprit. Un duel des outsiders auquel personne ne fait vraiment attention, mais crucial pour les acteurs.



Le match commence sur des bases agressives et équilibrées. Du côté des Pacers, Jonny Flynn semble être venu pour prendre le match à son compte, il affole la défense adverse, et prend complètement le dessus sur Collison. Les Vampires semblent clairement dominer le jeu, entre tirs libres offerts à Michael Beasley et pénétrations aisées de Flynn et Johnson.
Mais encore une fois, l'intérieur des Vampires semble peiner au rebond, et un Roy Hibbert impérial en profite pour garder son équipe au contact, nettoyant les erreurs d'une piètre attaque pour les transformer en points.

Le score est plus équilibré que le match, alors que les joueurs vont se reposer sur le score de 18-19




Les Pacers reviennent sur le terrain avec une toute autre stratégie. Se reposant énormément sur Hibbert, qui mobilise à lui seul la défense intérieure des Vampires, ils essayent de prendre le score à leur compte en jouant la carte des trois points. Bien aidé par une défense molle de Flynn, Ford et Granger prennent coup sur coup six points sans résistance. Mais cette adresse de départ fallacieuse enfonce les Pacers dans une mentalité prévisible, ils échoueront régulièrement tout au long du match, pour finir avec un bilan désastreux de 3/13 à trois points.
Mais cette stratégie leur permet également une belle concentration défensive, qui gêne au moins autant les Vampires. Ridnour, rentré à la place d'un Flynn trop surveillé, claque un trois-points final qui égalise le quart-temps.

Egalité parfaite lors du second quart-temps, à la mi-temps, le score est de: 33-34




Le troisième quart-temps semble en passe de devenir une constante des Vampires. Encore une fois ils prennent feu au retour des vestiaires. Sans abandonner beaucoup en défense, ils prennent de nouveau le dessus dans le jardin des Pacers. Ridnour et Flynn semblent vouloir se rendre coup pour coup dans leur duel pour la place de titulaire. Ils jouent tout les deux à un niveau exceptionnel, et non contents d'offrir des caviars à leurs partenaires, ils marquent tout autant. Sans se hâter, les Vampires creusent l'avantage, en profitant d'un taux d'échec élevé des Pacers.
L'intérieur reprend ses esprits, et Kevin Love accorde de moins en moins de rebonds offensifs aisés à Hibbert, qui disparaît alors lentement, mais sûrement du match. Cette épine enlevée de leur pieds, les Vampires déroulent.
Sans forcer leur jeu, ils mènent: 50-58




Rien à faire pour les Pacers. Le profil du précédent quart-temps continue sans être dérangé. Le duel le plus féroce est entre Ridnour et Flynn, qui se retrouvent alignés ensemble pendant presque cinq minutes. Au final, c'est peut-être Brewer qui aura perdu sa place de titulaire avec cette double performance, Ridnour impressionnant autant en arrière qu'en meneur de jeu. En face d'eux, Collison produit un match pitoyable (2pts/0rbd/3assists/5pdb).
Mais ce ne sont pas les seuls à aligner les stats. Beasley profite parfaitement de chaque espace qui lui est laissé par la défense, et Johnson complète à merveille la paire Ridnour-Flynn. Se proposant avec adresse en intermédiaire, il alterne entre pénétrations efficaces et passes décisives efficaces. Le jeu mouvant et l'efficacité des Vampires achèvent d'étouffer des Pacers sans réaction.


Score final: 70-85





Très bonne performance des Vampires, bien servis il est vrai par des Pacers transparents. Les points forts et faibles ne changent guère, une attaque fluide et élégante, face à une défense parfois hasardeuse et un intérieur manquant de constance. Mais ce qui impressionne également les observateurs, c'est la maturité dont fait preuve cette équipe très jeune, qui semble ne jamais forcer ou hâter son jeu inutilement. La cohérence et l'entente arrivant progressivement, le nombre de pertes de balles et le pourcentage de réussite sont également très satisfaisants.
L'équipe s'équilibre, certains points forts deviennent des points faibles (Brewer), avec l'entente, c'est un collectif très dangereux qui pourrait naître.

Motifs de satisfaction:
-Deux meneurs de jeu de très haut niveau en attaque. Flynn (18pts/7assists/2pdb) et Ridnour (19pts/4assists/1pdb) pour un temps de jeu de respectivement 28 et 26 minutes.
-Johnson qui confirme sa capacité à la transition entre les arrières et l'intérieur. (10 pts/6 assists/4 rbds/0 pdb)
-Beasley, très efficace offensivement dans sa position d'ailier fort libéré. (15 pts/8rbd)


Motifs d'inquiétude:
-Toujours trop de rebonds offensifs pris, même si Hibbert était en feu (20 pts/14rbd)
-Brewer, seul à croquer la balle (2/9 au tir dont 1/4 à trois points), et passoire défensive. Mis en danger à son poste par Ridnour.



Homme du match: Luke Ridnour

Jeudi 11 Novembre 2010: Quatrième match de la saison.

Les Rockets font un début de saison canon, même s'ils enchaînent les outsiders. Après les Pistons et les Raptors, les voilà alignés contre les Vampires. Ces derniers ont repris confiance après leur victoire avec la manière contre les Pacers. Eux qui vont aller rencontrer le Heat à Miami aimeraient bien prouver qu'ils sont capables de faire trembler un favori dans ce premier derby du Texas de l'année.




Les Vampires sont cueillis à froid par le décollage fulgurant des Rockets. L'arme Ming n'est pas là pour faire dans la dentelle, Love est submergé aussi bien en attaque qu'en défense, il se prend deux contres monstrueux, et une série de paniers qui semblent déposés sans efforts par le géant chinois. Scola en revanche est un peu en retrait et Beasley fait jeu égal avec l'argentin. Encore une fois les Vampires font jouer leur force, et leurs arrières, la nouvelle paire Flynn-Ridnour font ce qu'ils peuvent. Mais un Kevin Martin des grands jours et la domination de Yao Ming à l'intérieur ruinent plus ou moins leurs efforts.

A la fin du quart-temps, les Rockets ont pris le score à leur compte, ils mènent: 26-19




Les Vampires s'adaptent vite, Beasley sort au profit de Pakovic, et le duel de puissance à l'intérieur s'équilibre. Yao Ming se dérègle également un peu et croque beaucoup de balles sur ce quart-temps. Une course-poursuite s'engage, elle durera tout le match. Les Rockets contrôlent et jouent puissamment en défense, avec circonspection en attaque. Chaque fois que des Vampires déterminés semblent revenir à portée de frappe, les Rockets mettent un coup de booster et reprennent leur avance. Elle oscillera entre 4 et 8 points pendant tout le quart-temps.

A la mi-temps, le score est de 44-39




On prend les mêmes, et on recommence. Les Vampires mettent leur désormais habituel coup d'accélérateur dans le troisième, et reviennent à deux points à la moitié du quart temps. Mais Kevin Martin et Brooks partent en campagne pour éviter toute mauvaise surprise. Lors de la seconde moitié du quart-temps, ils donnent une leçon d'humilité aux Vampires, bien aidés par la formidable prestation défensive de leur pivot chinois. L'intensité du match continue de grimper, et les Vampires ne lâchent rien.
Tout semble encore possible avant le dernier quart-temps, le score est de: 64-57




Dès le début du quart-temps. L'intensité du match est extrême. Les Vampires semblent avoir décidé de surmonter la Grande Muraille de Chine, ils se lancent à l'assaut bille en tête. A ce petit jeu d'égo, les Rockets ne sont pas mal lotis. Budinger, Brooks et Martin trucident les vampires à trois-points à chaque fois que c'est nécessaire. Cette triplette de tireurs d'élite contrôle le score selon son bon vouloir. C'est un quart-temps excitant, de très haut scoring. Pas une seule fois les Vampires ne semblent hors du coup, mais pas une seule fois non plus, les Rockets ne semblent en danger. Le favori impose logiquement sa loi face à la fougueuse jeunesse. Le temps s'écoule, implacable, et les Vampires s'inclinent.





Score final: 86-79




Difficile de lutter contre une telle logique du favori. Le 5 de départ de Houston réalise un match d'ensemble impeccable, capable de s'adapter à toutes les stratégies lancées contre eux par les Vampires. La jeunesse n'aura pas démérité, loin de là, face à son grand frère, et les hommages étaient partagé à la fin du match. Mais au final, derrière un Yao Ming impérial, les Rockets étaient tout simplement l'équipe supérieure.


Motifs de satisfaction:
-Ridnour confirme qu'il mérite son rang (12pts/4assists/2rbd) en 20 minutes, ce qui énerve Brewer, qui repasse à 10pts/4rbd en 14 minutes.
-Le jeu de Beasley déstabilise toujours les défenses il est le co-meilleur marqueur de l'équipe, et signe un double-double (19pts/10rbd)
-Johnson était la solution autour de l'intérieur des Rockets, 19pts/4rbd pour lui.
-Moins de problèmes au rebond.


Motifs d'inquiétude:
-Un début de match lent.
-Une mauvaise défense à l'extérieure, qui autorise les Rockets à faire pleuvoir les trois-points.
-Un manque occasionnel d'efficacité au tir, largement imputable à une performance fabuleuse de Yao Ming



Homme du match: Yao Ming (20pts/15rbd/5ctr)

Cinquième match de la saison: Mardi 16 Novembre 2010.


Le minuscule Cedar Park Center fait salle comble bien avant l'heure du match, alors que Austin se prépare à recevoir le Heat. Miami reste sur une défaite cuisante face à des Spurs impériaux, et arrivent avec une soif de victoires dans cette partie tendre de leur calendrier. Quand aux Vampires, ils présent un bilan très décevant, encore alourdi par une défaite logique face à Houston.



Ce n'est pas en victimes sacrificielles que se présentent les Vampires à l'entame de match. Ils imposent très vite un gros rythme au match, qui semble prendre Miami un peu par surprise. Les Vampires prennent la tête, et jouent pour la garder. A chaque panier, c'est une explosion dans la petite salle à l'acoustique brute, peut-être un des avantages les moins attendus des rencontres à domicile des Vampires. Wesley Johnson est mis en charge du déminage de LeBron, et semble plutôt bien y réussir. Mais une fulgurance occasionnelle rappelle qu'au jeu offensif qu'affectionnent les Vampires, le Heat a peu d'égaux. Wade s'emploie à censurer les cruciaux meneurs texans, qui se défaussent avec réussite sur Beasley et Johnson.
Le score et serré, et le match relaché. A la fin du quart-temps, le Heat passe en tête pour la toute première fois du match. Wade défensif et LeBron contrôlé, c'est Ilgauskas qui abat un gros travail face à Love.

A la fin du quart-temps, le score est de:24-25




Le jeu commence à se resserrer et deviens plus âcre. Wade opère comme la véritable tout de contrôle des Heat, il enchaîne les assists et présent une prestation défensive de tout premier plan. Pendant ce temps, LeBron commence lentement mais sûrement son réveil. Il profite de la sortie d'un très bon Welsey Johnson pour faire exploser l'infortuné Webster, dans une toute autre ligue. Mais les Vampires savent répondre par un Beasley impeccable, et surtout un 100% depuis la ligne qui compense une précision parfois hasardeuse depuis l'arrière.
Après un second quart-temps plus fermé ou les spectateurs peuvent enfin s'asseoir, le score est une égalité parfaite de 41-41




Au petit jeu des remplacements, les deux coachs jouent au échec pour faire profiter au maximum du temps de jeu de leur titulaires. Et c'est Erik Speolstra qui l'emporte haut la main. Wade, LeBron et Bosh font littéralement sauter Telfair, Webster et Tolliver. Le Heat prend de la marge, mais à son retour sur le terrain, Wade ouvre enfin des espaces au duo Flynn-Ridnour, ce dernier décalé en arrière. Ils maintiennent les Vampires à flots à eux deux, prenant le relais des Wesley Johnson peu à peu dépassé par LeBron James, qui tel le Juggernaut, prend de la vitesse...

A un quart-temps de la fin, les Vampires se prennent encore à espérer, ils sont menés: 57-60




L'ennui avec des joueurs du calibre de LeBron James et Dwyane Wade, c'est que quand on pense qu'on ne peut pas en faire plus, eux peuvent. Le Heat élève encore un peu son niveau de jeu et prend bien soin de se mettre à l'abri de tout danger. Si Ridnour et Brewer claquent chacun un trois-point qui remettent brièvement les Vampires en tête, et menacent de surdité tous les acteurs, les heatles prennent les choses en main. LeBron se dépare de toute discrétion, il transperce à plusieurs reprise la défense des Vampire comme si c'était un oreiller, claquant notamment un facial à un Pekovic sonné.
Les Vampires s'accrochent tant qu'ils peuvent, profitant d'une bonne prestation défensive de Love et d'une adresse retrouvée de Beasley, mais ils lâchent finalement prise à deux minutes de la fin. Le Heat leur place alors un 9-0 qui alourdit cruellement le score. Ridnour reviendra claquer un trois-point...Pour l'honneur.






Score final: 70-79




Un deuxième match consécutif à mesurer la différence entre une grosse cylindrée, capable d'augmenter son niveau de jeu quand c'est nécessaire, et ces fougueux Vampires, excellents joueurs, mais à la réserve limitée. Une prestation d'ensemble de bon niveau pour les Vampires, qui connaissent peu de problèmes au rebond, une défense vive, et une attaque difficile à prévoir. Les félicitations de LeBron James (26pts) à l'équipe adverse et à ses supporters à la fin du match cachaient peut-être quelques sarcasmes, mais le regard de Wesley Johnson (15pts/5rbd) était plus déterminé que dépité. Les Vampires décollent immédiatement pour Détroit, et y vont pour le résultat.

Quelques stats:
-Jonny Flynn: 10 pts/6assists.
-Michael Beasley: 12 pts/10 rbd
-Kevin Love: 8pts/10 rbd/2cntr



Motifs de satisfaction:
-Rebonds efficace.
-Haut niveau d'efficacité malgré un relativement faible nombre de tirs.
-L'équipe se trouve lentement, et personne ne joue trop, les énergies sont préservées.

Motifs d'inquiétude:
-Quelques pertes de balles dont on aurait pu se passer.
-Peu efficaces au contre.
-Des périodes de flottement défensif, synonymes de portes ouvertes pour des joueurs de la classe de LeBron.



Homme du match:
-Dwyane Wade: 19 pts/ 8 assists.

Oui, pas de surprise au résultat. On va voir si tu fais mieux contre mes Pistons !
Mais sinon, quand je vois que Miami te bat seulement de 9 pts, je me dis que les Vampires d'Austin ont un sacré potentiel et peut devenir une très sérieuse franchise dans quelques temps.

Continue, c'est très bien !

Une défaite seulement de 9 points face à un prétendant au titre, qui plus est dans les toutes dernières minutes du match, c'est tout de même un bon résultat. Beasley toujours aussi bon statistiquement avec un nouveau double-double, Love efficace aussi en défense, Johnson qui aura son mot à dira pour le ROY s'il continue comme ça, moi ça me plait!

Allez, une victoire au Palace serait la bienvenue!!

Dur de perdre...mais il y a des défaites qui font espérer...Je pense que ton dernier match est une de celles là. Maintenant faut enchainer un ou deux succès. Go Vampires !

Mercredi 17 Novembre 2010: Sixième match de la saison.

Les Pistons sont auteurs d'un joli début de saison, et entendent confirmer face à l'outsider texan dans leur jardin du Palace. Les Vampires, eux, viennent d'une défaite encourageante, ayant fait peiner le Heat pendant 3 quart-temps et demi avant de s'effondrer sous les coups de boutoirs du Big Three. C'est un match à enjeu pour les Vampires, qui doivent faire cesser leur spirale de défaite le plus vite possible et accrocher des victoires régulières face à des adversaires prenables s'ils veulent atteindre leurs objectifs.


Le match part comme un round d'observation entre deux équipes qui se connaissent mal. Il apparaît très vite que Hamilton sera l'homme à battre chez les Pistons. Il trouve la solution face à une défense plus cadenassée qu'à l'habitude en face de lui. Sa précision en ce début de match est l'instrument principal des Pistons. Mais les Vampires ne sont pas en reste, bien emmenés par Brewer et Beasley dans ce quart-temps, ils réalisent tout autant. Le rythme est plutôt lent, et les deux équipes se séparent sur un score qui n'a rien de définitif.

A la fin du premier quart-temps, les Vampires mènent: 15 - 17



Est-ce une névrose de Stuckey, ou les Pistons ont-ils vraiment l'intention de s'appliquer à jouer lentement? Le meneur de jeu garde fréquemment la balle pour une bonne dizaine de secondes. Lorsqu'il la lâche, le panier des Vampires deviens un véritable champs de tir. Mais profitant de rebonds offensifs nombreux et de quelques pertes de balles, les Pistons se procurent jusqu'à un tiers de plus d'occasions que les Vampires. (13-32 contre 12-20 aux Vampires).
De l'autre côté, les Vampires jouent l'efficacité, et cadenasse tant qu'ils peuvent leur défense en attendant de revoir la balle. Cette attitude peu proactive leur nuit, et malgré une apparence de domination, ils passent à la pause menés.

Un match parti pour des scores plus réduits qu'à l'habitude, à la mi-temps les Pistons mènent: 33-32




La défense des Vampires s'engage plus, et récupère des balles. Les Pistons tâchent d'en faire autant, mais le mot d'ordre des Vampires semble être l'efficacité offensive. Flynn distribue avec générosité les assists (7assists dans le match, 5 sur ce quart-temps), Johnson et Beasley délivrent. Les Pistons confrontés à une défense qui pardonne moins d'erreurs, met du temps à s'adapter et croquer beaucoup de ballons. Quand ils se résolvent à de shoots physique, les Vampires, peu attendus dans ce domaine, s'élèvent pour contrer. (7 contres dans le match, tous dans la deuxième mi-temps.)
Vers la fin du quart-temps, "Cool Hand Luke", viens faire son oeuvre. Jusque là mis au repos au vu de la bonne performance de Brewer, et de la demande de temps de jeu de Telfair, il viens pour s'affirmer.
Il claque un trois-points au buzzer, et les Vampires virent en tête. Le score est de:49-53




Ils ne la perdront plus. On retrouve le profil d'un duel d'attaques qu'apprécient les Vampires, ils décloisonnent prudemment leurs arrières, et s'assurent de garder la domination offensive. Luke Ridnour fait un travail monumental, et signe 16 points en un temps record. Oublié par les défense des Pistons à plusieurs reprises, il signe un 4/5 à trois-points. Hamilton n'est plus dans le match, c'est à Stuckey qu'il incombe de garder les Pistons à portée de tir. ils espéreront jusqu'à dernières secondes.
Les Vampires réalisent un exécrables 50% aux fautes volontaires en fin de match, mais se rattrapent par une bonne défense. La jeunesse fait le show, et à une seconde de la fin, Johnson claque le alley-oop pour enterrer les Pistons.





Score final: 69 - 76




Un bon match pour les Vampires aujourd'hui. Le verrouillage n'a pas tenu face à l'enthousiasme, et le dernier quart-temps renoue avec leurs habitudes de défense secondaire à l'attaque, mais en n'encaissant "que" 69 points, ils prouvent que ce domaine n'est pas perdu pour les Vampires. Si leur potentiel défensif et offensif arrivent à s'exprimer simultanément, c'est à la naissance d'une équipe de grande classe qu'on pourrait assister. La maturité viendra, la victoire est, pour aujourd'hui, dans la poche.



Motifs de satisfaction:
-Une défense de bien meilleur niveau que ce que les stats laissaient entendre.
-Kevin Love, toujours présent (8pts/12rbd/3cntr).
-Un autre double-double pour Beasley (11pts/11rbd/2cntr)
-Ridnour, plus que jamais "Cool Hand Luke".
-Wesley Johnson, bien parti pour le ROY. (cf. homme du match)

Motifs d'inquiétude:
-Toujours beaucoup de secondes chances pour l'équipe adverse.
-Telfair ne confirme pas.
-Brewer irrégulier.
-Incapables d'amener leur meilleur niveau de jeu en attaque et défense simultanément.

Homme du match:
-Wesley Johnson (19pts/5rbd)

Ah, une belle victoire bien construite, ça fait plaisir! On ne t'a jamais vraiment senti menacé et c'est encourageant!

Beasley toujours au top! A confirmer au plus vite!