Sur le papier: La Presse.
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La_Volpe
LeCygneNoir
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Re: Sur le papier: La Presse.
Article paru dans "Sports Illustrated", le 30 Novembre 2010.
Entretien avec un Vampire.
Alexander Aurian est un coach atypique. A son arrivée aux Vampires, il était resté pudiquement caché derrière l’exubérant Anton Davis, le milliardaire aimant à jouer au GM d'une équipe de NBA. Depuis, le jeu des Vampires séduit, et le technicien sors de sa coquille. Entretien par Isabelle Jamison.
J'arrive à Austin pour retrouver Alexander Aurian, le lendemain de la victoire contre les Grizzlies. Il a tenu à me retrouver au centre d'entraînement des Vampires, pour perturber au minimum la préparation de l'équipe pour le match contre Sacramento, le lendemain. Il est 8:00 PM quand il libère finalement les joueurs après une séance essentiellement tactique à laquelle l'entrée m'a été refusée. Je rencontre finalement le coach dans son bureau, orné de photos de la Nouvelle-Orléans et de son épopée européenne. Il s'excuse pour l'attente et me propose de transférer l'interview dans un cadre légèrement moins formel. Nous nous retrouvons donc dans un délicieux restaurant espagnol ou il a ses habitudes. Dans cette ancienne antre des "Toros", il est reçu comme un prince.
Même si l'interview prend de furieux airs de rendez-vous, je réussi finalement à l'amener sur le sujet des Vampires.
I.J: Vous êtes arrivés dans la NBA sans prévenir, alors que beaucoup s'attendaient à un recrutement à grand spectacle de la part d'Anton Davis. Pourquoi vous?
A.A: J'ai été présenté à Anton Davis par un de nos amis communs. Une rencontre vraiment fortuite, mais l'alchimie s'est très vite faite. Nous partageons une vision du jeu, un esprit du basket. Je l'ai quitté en ami. Quelques jours plus tard, il me rappelait et me proposait le poste. Et même si j'avais voulu refuser, ce n'est pas le genre de choses qu'Anton laisse faire.
I.J: Justement, ce GM. Quel impact a t'il?
A.A: Je sais que beaucoup ont l'image d'un milliardaire qui fait joujou et s'autodésigne comme un GM. Mais Anton est loin d'être cette personne. Il est vraiment sérieux, et sa vision du jeu est très idéaliste. [il réfléchit] Comment dirais-je? Il accorde sa confiance, les décisions sont collégiales. Il n'a jamais été tenté de lâcher quelques uns des millions pour recruter une star ou deux comme d'autres ont pu le faire. Il fait son job, on fait le notre. C'est agréable. On a toujours été en accord sur la direction à donner à la franchise, et ça paye.
I.J: Les Vampires ont pris une direction assez atypique pour un franchise avec un tel Sugar Daddy. Est-ce intentionnel?
A.A: Si vous voulez dire une certaine prudence financière, une confiance accordée à l'effectif. Définitivement. C'est le terrain sur lequel Anton et moi nous sommes retrouvés. Donner une chance à cette équipe jeune, créer un basket solidaire au plus haut niveau. Une débauche de dollars ne pourrait que déséquilibrer ça. De plus, il a un stade à construire, et là, croyez moi, il ne s'interdit aucune folie.
I.J: Le recrutement de Ben Gordon, le résultat de ces efforts?
A.A: Un des résultats oui. Un recrutement poste pour poste qui améliore l'équipe, essentiellement grâce à notre liberté de manoeuvre.
I.J: Mais la surprise n'est pas uniquement dans la gestion. Sportivement, vos Vampires impressionnent.
A.A: C'est une continuité logique. Si on doit libérer l'équipe, chercher le beau jeu avant le star-impact, une équipe aussi jeune et enthousiaste ne peut que se porter sur l'attaque. Personnellement, je suis ravi des qualités dont nous faisons preuve, je n'attendais pas un jeu si élégant, si vite. Avec une construction aussi rapide, nous avons sérieusement rehaussé nos objectifs. Les playoffs ne sont plus du tout hors d'atteinte.
I.J: Comment fonctionne l'équipe? Quelle est sa dynamique interne?
Le mot qui reviens le plus souvent en décrivant notre Roster, c'est "jeune", et je ne prend absolument pas ça comme un défaut. J'ai rarement vu un Roster ayant aussi faim de jeu. Aussi, on essaye de désamorcer tous les petits duels d'égo le plus tôt possible. Il n'y a pas de place pour des agendas personnels dans l'équipe, le joueur doit autant au collectif que l'inverse. Quand à la dynamique du groupe, difficile de donner un leader. Jonny Flynn est très mature pour son âge, Kevin Love sait faire un travail de fond considérable, mais discret. Quand à Ridnour, je l'ai souvent vu prendre les choses en main, sans jamais se mettre en avant. Je crois que regarder l'équipe sur le terrain est le meilleur baromètre possible de la dynamique du groupe.
I.J: Et Ben Gordon?
Il n'est la que depuis deux jours. Il faudrait probablement le lui demander. Mais vu sa performance contre Memphis, je suis très optimiste.
I.J: Vous commencez personnellement à intéresser les foules à mesure que les Vampires marquent la Ligue de leur empreinte. Quel effet ça vous fait d'avoir des fans?
Je ne m'était jamais vraiment vu comme une personnalité du basket. Le tournant à été le match contre le Heat. Dwyane Wade est venu me voir après nous avoir paisiblement crucifié, il m'a serré la main, et il m'a dit "gros match hein?" J'allais lui demander son autographe quand il m'a demandé si j'avais les résultats des autres matchs. [rires] C'est un vrai choc pour un fan de découvrir que son idole est aussi sympa. Pour mes fans, il y a un peu de peur de décevoir quelquepart, mais l'excitation prend le dessus pour le moment.
I.J: Le futur immédiat pour Alexander Aurian?
Immédiatement, le focus est sur Sacramento. Un adversaire de taille qui fait un début de saison assez moyen. Ils sont prenables, et ça ferait du bien de se lancer sur une vraie série. Mais sur une plus vaste échelle. Je ne pense pas qu'on verra d'autres trades chez les Vampires. Il faudra poursuivre la construction de l'équipe. On a du temps et du jeu devant nous avant compter les matchs et penser à des phases finales.
I.J: Merci beaucoup.
Entretien avec un Vampire.
Alexander Aurian est un coach atypique. A son arrivée aux Vampires, il était resté pudiquement caché derrière l’exubérant Anton Davis, le milliardaire aimant à jouer au GM d'une équipe de NBA. Depuis, le jeu des Vampires séduit, et le technicien sors de sa coquille. Entretien par Isabelle Jamison.
J'arrive à Austin pour retrouver Alexander Aurian, le lendemain de la victoire contre les Grizzlies. Il a tenu à me retrouver au centre d'entraînement des Vampires, pour perturber au minimum la préparation de l'équipe pour le match contre Sacramento, le lendemain. Il est 8:00 PM quand il libère finalement les joueurs après une séance essentiellement tactique à laquelle l'entrée m'a été refusée. Je rencontre finalement le coach dans son bureau, orné de photos de la Nouvelle-Orléans et de son épopée européenne. Il s'excuse pour l'attente et me propose de transférer l'interview dans un cadre légèrement moins formel. Nous nous retrouvons donc dans un délicieux restaurant espagnol ou il a ses habitudes. Dans cette ancienne antre des "Toros", il est reçu comme un prince.
Même si l'interview prend de furieux airs de rendez-vous, je réussi finalement à l'amener sur le sujet des Vampires.
I.J: Vous êtes arrivés dans la NBA sans prévenir, alors que beaucoup s'attendaient à un recrutement à grand spectacle de la part d'Anton Davis. Pourquoi vous?
A.A: J'ai été présenté à Anton Davis par un de nos amis communs. Une rencontre vraiment fortuite, mais l'alchimie s'est très vite faite. Nous partageons une vision du jeu, un esprit du basket. Je l'ai quitté en ami. Quelques jours plus tard, il me rappelait et me proposait le poste. Et même si j'avais voulu refuser, ce n'est pas le genre de choses qu'Anton laisse faire.
I.J: Justement, ce GM. Quel impact a t'il?
A.A: Je sais que beaucoup ont l'image d'un milliardaire qui fait joujou et s'autodésigne comme un GM. Mais Anton est loin d'être cette personne. Il est vraiment sérieux, et sa vision du jeu est très idéaliste. [il réfléchit] Comment dirais-je? Il accorde sa confiance, les décisions sont collégiales. Il n'a jamais été tenté de lâcher quelques uns des millions pour recruter une star ou deux comme d'autres ont pu le faire. Il fait son job, on fait le notre. C'est agréable. On a toujours été en accord sur la direction à donner à la franchise, et ça paye.
I.J: Les Vampires ont pris une direction assez atypique pour un franchise avec un tel Sugar Daddy. Est-ce intentionnel?
A.A: Si vous voulez dire une certaine prudence financière, une confiance accordée à l'effectif. Définitivement. C'est le terrain sur lequel Anton et moi nous sommes retrouvés. Donner une chance à cette équipe jeune, créer un basket solidaire au plus haut niveau. Une débauche de dollars ne pourrait que déséquilibrer ça. De plus, il a un stade à construire, et là, croyez moi, il ne s'interdit aucune folie.
I.J: Le recrutement de Ben Gordon, le résultat de ces efforts?
A.A: Un des résultats oui. Un recrutement poste pour poste qui améliore l'équipe, essentiellement grâce à notre liberté de manoeuvre.
I.J: Mais la surprise n'est pas uniquement dans la gestion. Sportivement, vos Vampires impressionnent.
A.A: C'est une continuité logique. Si on doit libérer l'équipe, chercher le beau jeu avant le star-impact, une équipe aussi jeune et enthousiaste ne peut que se porter sur l'attaque. Personnellement, je suis ravi des qualités dont nous faisons preuve, je n'attendais pas un jeu si élégant, si vite. Avec une construction aussi rapide, nous avons sérieusement rehaussé nos objectifs. Les playoffs ne sont plus du tout hors d'atteinte.
I.J: Comment fonctionne l'équipe? Quelle est sa dynamique interne?
Le mot qui reviens le plus souvent en décrivant notre Roster, c'est "jeune", et je ne prend absolument pas ça comme un défaut. J'ai rarement vu un Roster ayant aussi faim de jeu. Aussi, on essaye de désamorcer tous les petits duels d'égo le plus tôt possible. Il n'y a pas de place pour des agendas personnels dans l'équipe, le joueur doit autant au collectif que l'inverse. Quand à la dynamique du groupe, difficile de donner un leader. Jonny Flynn est très mature pour son âge, Kevin Love sait faire un travail de fond considérable, mais discret. Quand à Ridnour, je l'ai souvent vu prendre les choses en main, sans jamais se mettre en avant. Je crois que regarder l'équipe sur le terrain est le meilleur baromètre possible de la dynamique du groupe.
I.J: Et Ben Gordon?
Il n'est la que depuis deux jours. Il faudrait probablement le lui demander. Mais vu sa performance contre Memphis, je suis très optimiste.
I.J: Vous commencez personnellement à intéresser les foules à mesure que les Vampires marquent la Ligue de leur empreinte. Quel effet ça vous fait d'avoir des fans?
Je ne m'était jamais vraiment vu comme une personnalité du basket. Le tournant à été le match contre le Heat. Dwyane Wade est venu me voir après nous avoir paisiblement crucifié, il m'a serré la main, et il m'a dit "gros match hein?" J'allais lui demander son autographe quand il m'a demandé si j'avais les résultats des autres matchs. [rires] C'est un vrai choc pour un fan de découvrir que son idole est aussi sympa. Pour mes fans, il y a un peu de peur de décevoir quelquepart, mais l'excitation prend le dessus pour le moment.
I.J: Le futur immédiat pour Alexander Aurian?
Immédiatement, le focus est sur Sacramento. Un adversaire de taille qui fait un début de saison assez moyen. Ils sont prenables, et ça ferait du bien de se lancer sur une vraie série. Mais sur une plus vaste échelle. Je ne pense pas qu'on verra d'autres trades chez les Vampires. Il faudra poursuivre la construction de l'équipe. On a du temps et du jeu devant nous avant compter les matchs et penser à des phases finales.
I.J: Merci beaucoup.
LeCygneNoir- Messages : 422
Date d'inscription : 15/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
Très belle interview, j'aime vraiment beaucoup!
Une idylle naissante? ^^
Une idylle naissante? ^^
La_Volpe- Messages : 691
Date d'inscription : 06/12/2010
Age : 36
Localisation : Fouras
Re: Sur le papier: La Presse.
Très très bien continue comme ça...
Alexei Smirnov- Messages : 374
Date d'inscription : 20/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
Super l'interview, bravo !
Pac'James- Admin
- Messages : 582
Date d'inscription : 26/03/2011
Age : 27
Localisation : Paris
Re: Sur le papier: La Presse.
bel interview continue comme ca!!!
black mamba 24- Messages : 218
Date d'inscription : 27/02/2011
Age : 28
Localisation : eyzerac
Re: Sur le papier: La Presse.
Retransmission de "Sports Night" sur CSC New-York, le Samedi 11 Décembre 2011.
Présentateurs: Casey McCall et Dan Rydell. (*)
Casey McCall: Bonsoir à tous, vous suivez Sports Night, sur CSC. Je suis Casey McCall, et avec moi, Dan Rydell.
Dan Rydell: Bonsoir Casey. Un épisode qui sortira de l'ordinaire ce soir, puisque nous sommes en direct de la salle de presse de l'United Center, Chicago, ou les Bulls ont triomphé ce soir d'une courageuse équipe des Austin Vampires. Toute une succession d'invités pour nous en cette soirée exceptionnelle.
Casey McCall: En effet, les deux équipes se sont accordées pour deux interviews croisées. Nous recevrons d'abord deux des grands adversaires du soir, Derrick Rose et Jonny Flynn. Ce soir, l'expérience à dominé la jeunesse, mais les deux joueurs nous donneront leurs impressions personnelles.
Dan Rydell: Puis, les deux coachs, Tom Thibodeau et Alexander Aurian, nous feront également l'honneur d'une interview commune. Tous deux passent leur première année en tant que head coach, mais si ce n'est cela, tout les oppose. Une rencontre qui se promet passionnante. Une grande soirée donc sur Sports Night, ne quittez pas, nous revenons bientôt!
Dan Rydell: De retour dans la salle de presse de l'United Center, je suis Dan Rydell, à mes côtés Casey McCall, vous suivez Sports Night!
Casey McCall: Ils nous ont rejoins pendant la publicité, nous recevons ce soir Jonny Flynn et Derrick Rose, qui se sont affrontés il y a moins de deux heures sur le parquet. Bonsoir messieurs, merci d'être présents.
Derrick Rose: Bonsoir.
Jonny Flynn: C'est un plaisir.
Dan Rydell: Nous allons commencer par nous intéresser au match. Derrick, vous même, de l'intérieur, qu'en avez vous pensé? Vous affrontiez la plus jeune franchise de la Ligue sur bien des plans. Vous partiez favoris, et vous l'avez emporté.
Derrick Rose: Oui. C'est ce genre de matches qu'il faut remporter, on est venu pour faire un travail, et on peut vraiment être contents de l'équipe. On a pas un rapport si fantastique que ça alors que les écarts se font maintenant, et c'est notre job de profiter d'un statut de favoris à la maison pour partir avec la victoire. Dans l'ensemble on a joué notre jeu sans se poser de questions, et ça marche.
Casey McCall: Jonny, votre analyse?
Jonny Flynn: C'est difficile de répondre à ça. On est arrivé avec l'image d'une équipe offensive face à une très grosse défense, on a essayé de les bousculer, et au final ils sont restés solides. C'était notre rôle d'outsider, on a pas mal joué, ça n'a pas payé...Vivement le prochain match.
Dan Rydell: Qu'avez vous trouvé vraiment déterminant dans le jeu ce soir?
Jonny Flynn: Je pense que le coach répondra mieux que moi tout à l'heure. Mais certains secteurs paraissent évidents. Ils se sont beaucoup appuyé sur Derrick et Carlos Boozer, et ils ont fait la différence. Le star-impact, c'est quelquechose qu'on ne peut absolument pas avoir pour le moment, et c'est affreusement difficile à contrer.
Derrick Rose: Quand on joue face à une équipe comme les Vampires, fougueuse, jeune l'importance, c'est de rester solide. On sait qui on est, on sait comment on joue. On a pas pris de risque, Carlos a fait un grand match. La clé était surtout dans la lucidité collective.
Casey McCall: Derrick, vous avez dominé les Vampires dans des domaines ou on ne vous attendait pas. Y a t'il eût un travail spécial pour les Bulls?
Derrick Rose: Il ne faut pas croire que parce qu'on nous qualifie d'équipe défensive que nous n'aimons pas attaquer. Une fois qu'on a réussi à les tenir en respect d'un côté du terrain, c'était plus simple pour nous d'avoir une attaque fluide, c'est pour ça que je suis là. On a vraiment bien travaillé ce soir.
Dan Rydell: Jonny, quand à vous, des regrets?
Jonny Flynn: Bien sûr! On a perdu. [rires] Sinon, quelques uns quand même. On a parfois vu qu'on pouvait vraiment les bousculer. Luke et Ben leur ont fait mal à trois-points, on nous prédisait une déroute à l'intérieur et ça c'est pas trop mal passé. Ils étaient prenables, et pourtant on perd sans avoir vraiment pris notre chance. Donc oui, quelques regrets.
Dan Rydell: Que pensez vous personnellement de Derrick Rose? Vous avez parfois été comparé à lui.
Jonny Flynn: Après un match de plus contre lui...Toujours autant de bien. C'est quelqu'un de difficile à...Atteindre. [sourire] Il a un niveau de jeu très haut, très constant. Quand tu joues face à lui, tu n'as pas une possession ou il ne soit pas à fond. C'est un vrai meneur, et il n'a clairement pas usurpé son statut dans la Ligue. Mais j'ai encore des années pour apprendre de lui, et d'autres meneurs et d'arriver à lui poser beaucoup plus de problèmes que ce soir. Pour la comparaison, elle est plutôt flatteuse, mais j'espère avoir mon propre style.
Casey McCall: Et vous Derrick?
Derrick Rose: Je suis Jonny, comme tout les meneurs de la Ligue. Il n'est pas titulaire pour rien, même si ce soir, c'est Ridnour qui a été le plus dur à gérer. J'aime son agressivité, son sens du jeu offensif. Et pour un meneur aussi jeune, je crois que c'est un vrai leader. Il a encore beaucoup à apprendre, en défense, en régularité, mais il a un grand avenir dans cette Ligue.
Dan Rydell: Merci à vous deux. Après la pub', nous recevrons Tom Thibodeau et Alexander Aurian. Pour rappel, nous sommes en direct de l'United Center, ou les Bulls ont pris le dessus ce soir sur les Vampires, 74-63. A tout de suite.
Présentateurs: Casey McCall et Dan Rydell. (*)
Casey McCall: Bonsoir à tous, vous suivez Sports Night, sur CSC. Je suis Casey McCall, et avec moi, Dan Rydell.
Dan Rydell: Bonsoir Casey. Un épisode qui sortira de l'ordinaire ce soir, puisque nous sommes en direct de la salle de presse de l'United Center, Chicago, ou les Bulls ont triomphé ce soir d'une courageuse équipe des Austin Vampires. Toute une succession d'invités pour nous en cette soirée exceptionnelle.
Casey McCall: En effet, les deux équipes se sont accordées pour deux interviews croisées. Nous recevrons d'abord deux des grands adversaires du soir, Derrick Rose et Jonny Flynn. Ce soir, l'expérience à dominé la jeunesse, mais les deux joueurs nous donneront leurs impressions personnelles.
Dan Rydell: Puis, les deux coachs, Tom Thibodeau et Alexander Aurian, nous feront également l'honneur d'une interview commune. Tous deux passent leur première année en tant que head coach, mais si ce n'est cela, tout les oppose. Une rencontre qui se promet passionnante. Une grande soirée donc sur Sports Night, ne quittez pas, nous revenons bientôt!
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Dan Rydell: De retour dans la salle de presse de l'United Center, je suis Dan Rydell, à mes côtés Casey McCall, vous suivez Sports Night!
Casey McCall: Ils nous ont rejoins pendant la publicité, nous recevons ce soir Jonny Flynn et Derrick Rose, qui se sont affrontés il y a moins de deux heures sur le parquet. Bonsoir messieurs, merci d'être présents.
Derrick Rose: Bonsoir.
Jonny Flynn: C'est un plaisir.
Dan Rydell: Nous allons commencer par nous intéresser au match. Derrick, vous même, de l'intérieur, qu'en avez vous pensé? Vous affrontiez la plus jeune franchise de la Ligue sur bien des plans. Vous partiez favoris, et vous l'avez emporté.
Derrick Rose: Oui. C'est ce genre de matches qu'il faut remporter, on est venu pour faire un travail, et on peut vraiment être contents de l'équipe. On a pas un rapport si fantastique que ça alors que les écarts se font maintenant, et c'est notre job de profiter d'un statut de favoris à la maison pour partir avec la victoire. Dans l'ensemble on a joué notre jeu sans se poser de questions, et ça marche.
Casey McCall: Jonny, votre analyse?
Jonny Flynn: C'est difficile de répondre à ça. On est arrivé avec l'image d'une équipe offensive face à une très grosse défense, on a essayé de les bousculer, et au final ils sont restés solides. C'était notre rôle d'outsider, on a pas mal joué, ça n'a pas payé...Vivement le prochain match.
Dan Rydell: Qu'avez vous trouvé vraiment déterminant dans le jeu ce soir?
Jonny Flynn: Je pense que le coach répondra mieux que moi tout à l'heure. Mais certains secteurs paraissent évidents. Ils se sont beaucoup appuyé sur Derrick et Carlos Boozer, et ils ont fait la différence. Le star-impact, c'est quelquechose qu'on ne peut absolument pas avoir pour le moment, et c'est affreusement difficile à contrer.
Derrick Rose: Quand on joue face à une équipe comme les Vampires, fougueuse, jeune l'importance, c'est de rester solide. On sait qui on est, on sait comment on joue. On a pas pris de risque, Carlos a fait un grand match. La clé était surtout dans la lucidité collective.
Casey McCall: Derrick, vous avez dominé les Vampires dans des domaines ou on ne vous attendait pas. Y a t'il eût un travail spécial pour les Bulls?
Derrick Rose: Il ne faut pas croire que parce qu'on nous qualifie d'équipe défensive que nous n'aimons pas attaquer. Une fois qu'on a réussi à les tenir en respect d'un côté du terrain, c'était plus simple pour nous d'avoir une attaque fluide, c'est pour ça que je suis là. On a vraiment bien travaillé ce soir.
Dan Rydell: Jonny, quand à vous, des regrets?
Jonny Flynn: Bien sûr! On a perdu. [rires] Sinon, quelques uns quand même. On a parfois vu qu'on pouvait vraiment les bousculer. Luke et Ben leur ont fait mal à trois-points, on nous prédisait une déroute à l'intérieur et ça c'est pas trop mal passé. Ils étaient prenables, et pourtant on perd sans avoir vraiment pris notre chance. Donc oui, quelques regrets.
Dan Rydell: Que pensez vous personnellement de Derrick Rose? Vous avez parfois été comparé à lui.
Jonny Flynn: Après un match de plus contre lui...Toujours autant de bien. C'est quelqu'un de difficile à...Atteindre. [sourire] Il a un niveau de jeu très haut, très constant. Quand tu joues face à lui, tu n'as pas une possession ou il ne soit pas à fond. C'est un vrai meneur, et il n'a clairement pas usurpé son statut dans la Ligue. Mais j'ai encore des années pour apprendre de lui, et d'autres meneurs et d'arriver à lui poser beaucoup plus de problèmes que ce soir. Pour la comparaison, elle est plutôt flatteuse, mais j'espère avoir mon propre style.
Casey McCall: Et vous Derrick?
Derrick Rose: Je suis Jonny, comme tout les meneurs de la Ligue. Il n'est pas titulaire pour rien, même si ce soir, c'est Ridnour qui a été le plus dur à gérer. J'aime son agressivité, son sens du jeu offensif. Et pour un meneur aussi jeune, je crois que c'est un vrai leader. Il a encore beaucoup à apprendre, en défense, en régularité, mais il a un grand avenir dans cette Ligue.
Dan Rydell: Merci à vous deux. Après la pub', nous recevrons Tom Thibodeau et Alexander Aurian. Pour rappel, nous sommes en direct de l'United Center, ou les Bulls ont pris le dessus ce soir sur les Vampires, 74-63. A tout de suite.
LeCygneNoir- Messages : 422
Date d'inscription : 15/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
Très bien l'interview à chaud bonne idée...j'attends impatiemment la suite mais ça sera pour demain il faut que je file.
Une seule petiote remarque (mais vraaiment petiote) : il y a un tout petit peu trop de vert pour moi, ça pique un peu les yeux ^^.
Une seule petiote remarque (mais vraaiment petiote) : il y a un tout petit peu trop de vert pour moi, ça pique un peu les yeux ^^.
Alexei Smirnov- Messages : 374
Date d'inscription : 20/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
Article paru dans "Sports Illustrated": 10 janvier 2011.
Entretien avec deux Vampires
Un mois après notre première interview, les Austin Vampires continuent d’impressionner la Ligue. Une victoire de prestige face aux Spurs, une véritable déroute ingligée aux Knicks, nous retrouvons Alexander Aurian, le discret technicien derrière la mécanique. Un entretien d'Isabelle Jamison.
Suivre une équipe de basket peut parfois être une véritable sinécure. Une accréditation permanente auprès des Vampires m'étant tombée du ciel, j'ai pu en savoir quelque chose, alors que Alexander Aurian m'accordait une nouvelle interview. Programmée dans un premier temps à Phoenix, je dû suivre l'équipe jusqu'à Charlotte, le programme infernal d'un jour de match prenant ses droits. Le lendemain, le coach me posait un lapin fort matinal, et repartait pour une seconde journée d'hystérie. Au moins étais-je admise partout, y compris dans les réunions tactiques qui m'avait jusque là été refusées, sous le sceau du secret. Un reportage de perdu.
J'ai donc finalement retrouvé Aurian à Philadelphie, lors de l'unique jour de repos de l'équipe avant deux nouveaux matches. Conformément à ses habitudes, il dégota un minuscule café en guise de salle de presse. J'eût la surprise de retrouver attablé avec lui Luke Ridnour, invité surprise de cette interview. Le vétéran des Vampires, enjoué ce soir là, nous apportera des précisions irremplaçables.
I.J: Commençons par un peu de suivi. Dans notre dernière interview, vous m'aviez presque assuré qu'aucun nouveau trade n'était à attendre du côté d'Austin. Il y a maintenant une dizaine de jours, vous avez pourtant signé Anderson Varejao en échange de Sebastian Telfair. Qu'est ce qui a motivé ce changement de direction?
A.A: Tout un ensemble de facteurs. J'avais beaucoup parlé avec Sebastian, c'est un bon meneur qui mérite de montrer ce qu'il sait faire dans la Ligue. Mais Jonny et Luke réalisent une vraie bonne saison, et je n'en avais tout simplement pas beaucoup à lui offrir. Sebastian m'a demandé de laisser traîner une oreille pour des possibilités pour lui. Le trade avec Anderson était une excellente opération pour tout le monde.
I.J: Pour Varejao également? Il a tout de même perdu du temps de jeu, et le statut de titulaire.
A.A: J'avais confiance en l'équipe pour l'intégrer très vite. Il s'intègre très bien à nos rotations, et je ne pense pas qu'il aie eût une vraie crise de confiance.
L.R: Oui, je confirme. Il a très vite compris le principe de l'équipe, ou nous tournons beaucoup. Martell, lui, et moi jouons presque autant que le 5 de départ, parfois plus. Ca fait très plaisir de voir qu'il est immédiatement aller sur le terrain faire ce qu'il fait de mieux pour le collectif, sans chercher à gagner sa place de titulaire ou à jouer pour lui. C'est un mec bien.
A.A: Sans compter que c'est comme ça qu'il peut la gagner, la place. [rires]
I.J: Justement, le bench-impact des Vampires est l'objet de beaucoup de débats dans la Ligue. LeBron James faisait part, je cite de sa "hantise" à l'idée d'être un titulaire avec si peu de temps de jeu. Comment ça marche exactement?
A.A: Et bien, vu nos derniers résultats...Ca marche, tout court. [sourire]
L.R: Je crois qu'il est dur de comprendre l'équipe depuis l'extérieur. Il nous a tous fallu un certain temps d'adaptation, mais maintenant, avoir trois "sixièmes hommes" dans l'équipe nous paraît tous normal. Les automatismes nous viennent de plus en plus vite, de plus en plus variés. C'est comme si le collectif s'adaptait indépendamment de nous, c'est assez unique.
I.J: Comment ça?
L.R: Aucun de nous n'est vraiment supérieur aux autres, le niveau est très homogène dans différentes spécialités. Par exemple, si Nikola et Anderson sont alignés ensemble, ils ne viennent pas avec pour mission de prendre en charge la défense personnellement. Mais l'alchimie du groupe change implicitement, et la défense se renforce. Je me rappelle d'un moment à la fin du match contre New-York, ou Wesley, Jonny, Michael, et moi avons tous indépendamment remercié les autres pour avoir joué pour nous. Et bien sûr, personne n'avait joué pour autre chose que pour l'équipe.
A.A: Avoue, t'as répété là? [rires]
I.J: C'est une forme de refus du star-system?
A.A: Non, pas du tout.
L.R: Enfin...Un peu quand même.
A.A: Oui, bon. Mais je ne prétend pas donner des leçons à la Ligue. Le star-system fait partie intégrante de la NBA, des joueurs sont au dessus du lot, c'est indéniable. Simplement, on s'attache à prouver que la clé du jeu ne passe pas forcément par eux. Ce qu'on su faire les plus grandes équipes, c'est d'intégrer de tels joueurs dans une équipe. LeBron peut dire ce qu'il veut, et même penser qu'il réussirait tout seul, mais enlevez lui Dwyane, et il ne fera plus rien. C'est cette connexion qui rend Miami très forte, pas les deux joueurs isolément.
I.J: Donc, pas de stars à Austin?
A.A: Non, définitivement non. Je sais que quelques rumeurs sont nées entre nous et Chris Paul. Mais il faudrait sacrifier une trop grande partie de l'effectif pour se permettre ce genre de folie.
I.J: Meilleure attaque, pire défense. Une explication?
[Ils se regardent].
A.A: Pas vraiment non.
L.R: Ca s'arrange depuis l'arrivée de Anderson.
A.A: Ouais, enfin on continue à prendre 75 pions de moyenne.
L.R: Pas faux.
A.A: Sinon, je crois surtout que dès que l'on passe un panier, on ne pense qu'au panier suivant. Mais la rigueur viendra avec l'expérience. C'est pas vraiment inquiétant à ce point.
I.J: Un gros mois de janvier. Après les 76ers et les Wizards, la grosse tournée commence. Vos impressions?
A.A: C'est...Difficile, de se concentrer sur chaque match comme il viens. Demain, on doit jouer les 76ers, qui sont loin d'être faciles à prendre, puis les Wizards, qui sont vraiment dangereux aussi. Mais difficile de ne pas voir les monstres qui nous attendent juste derrière, Lakers, Magic. C'est à moi de faire en sorte qu'on soit dans la meilleure situation possible avant cette série là.
I.J: Et bien Luke, Alexander, merci beaucoup. Et bonne chance.
Entretien avec deux Vampires
Un mois après notre première interview, les Austin Vampires continuent d’impressionner la Ligue. Une victoire de prestige face aux Spurs, une véritable déroute ingligée aux Knicks, nous retrouvons Alexander Aurian, le discret technicien derrière la mécanique. Un entretien d'Isabelle Jamison.
Suivre une équipe de basket peut parfois être une véritable sinécure. Une accréditation permanente auprès des Vampires m'étant tombée du ciel, j'ai pu en savoir quelque chose, alors que Alexander Aurian m'accordait une nouvelle interview. Programmée dans un premier temps à Phoenix, je dû suivre l'équipe jusqu'à Charlotte, le programme infernal d'un jour de match prenant ses droits. Le lendemain, le coach me posait un lapin fort matinal, et repartait pour une seconde journée d'hystérie. Au moins étais-je admise partout, y compris dans les réunions tactiques qui m'avait jusque là été refusées, sous le sceau du secret. Un reportage de perdu.
J'ai donc finalement retrouvé Aurian à Philadelphie, lors de l'unique jour de repos de l'équipe avant deux nouveaux matches. Conformément à ses habitudes, il dégota un minuscule café en guise de salle de presse. J'eût la surprise de retrouver attablé avec lui Luke Ridnour, invité surprise de cette interview. Le vétéran des Vampires, enjoué ce soir là, nous apportera des précisions irremplaçables.
I.J: Commençons par un peu de suivi. Dans notre dernière interview, vous m'aviez presque assuré qu'aucun nouveau trade n'était à attendre du côté d'Austin. Il y a maintenant une dizaine de jours, vous avez pourtant signé Anderson Varejao en échange de Sebastian Telfair. Qu'est ce qui a motivé ce changement de direction?
A.A: Tout un ensemble de facteurs. J'avais beaucoup parlé avec Sebastian, c'est un bon meneur qui mérite de montrer ce qu'il sait faire dans la Ligue. Mais Jonny et Luke réalisent une vraie bonne saison, et je n'en avais tout simplement pas beaucoup à lui offrir. Sebastian m'a demandé de laisser traîner une oreille pour des possibilités pour lui. Le trade avec Anderson était une excellente opération pour tout le monde.
I.J: Pour Varejao également? Il a tout de même perdu du temps de jeu, et le statut de titulaire.
A.A: J'avais confiance en l'équipe pour l'intégrer très vite. Il s'intègre très bien à nos rotations, et je ne pense pas qu'il aie eût une vraie crise de confiance.
L.R: Oui, je confirme. Il a très vite compris le principe de l'équipe, ou nous tournons beaucoup. Martell, lui, et moi jouons presque autant que le 5 de départ, parfois plus. Ca fait très plaisir de voir qu'il est immédiatement aller sur le terrain faire ce qu'il fait de mieux pour le collectif, sans chercher à gagner sa place de titulaire ou à jouer pour lui. C'est un mec bien.
A.A: Sans compter que c'est comme ça qu'il peut la gagner, la place. [rires]
I.J: Justement, le bench-impact des Vampires est l'objet de beaucoup de débats dans la Ligue. LeBron James faisait part, je cite de sa "hantise" à l'idée d'être un titulaire avec si peu de temps de jeu. Comment ça marche exactement?
A.A: Et bien, vu nos derniers résultats...Ca marche, tout court. [sourire]
L.R: Je crois qu'il est dur de comprendre l'équipe depuis l'extérieur. Il nous a tous fallu un certain temps d'adaptation, mais maintenant, avoir trois "sixièmes hommes" dans l'équipe nous paraît tous normal. Les automatismes nous viennent de plus en plus vite, de plus en plus variés. C'est comme si le collectif s'adaptait indépendamment de nous, c'est assez unique.
I.J: Comment ça?
L.R: Aucun de nous n'est vraiment supérieur aux autres, le niveau est très homogène dans différentes spécialités. Par exemple, si Nikola et Anderson sont alignés ensemble, ils ne viennent pas avec pour mission de prendre en charge la défense personnellement. Mais l'alchimie du groupe change implicitement, et la défense se renforce. Je me rappelle d'un moment à la fin du match contre New-York, ou Wesley, Jonny, Michael, et moi avons tous indépendamment remercié les autres pour avoir joué pour nous. Et bien sûr, personne n'avait joué pour autre chose que pour l'équipe.
A.A: Avoue, t'as répété là? [rires]
I.J: C'est une forme de refus du star-system?
A.A: Non, pas du tout.
L.R: Enfin...Un peu quand même.
A.A: Oui, bon. Mais je ne prétend pas donner des leçons à la Ligue. Le star-system fait partie intégrante de la NBA, des joueurs sont au dessus du lot, c'est indéniable. Simplement, on s'attache à prouver que la clé du jeu ne passe pas forcément par eux. Ce qu'on su faire les plus grandes équipes, c'est d'intégrer de tels joueurs dans une équipe. LeBron peut dire ce qu'il veut, et même penser qu'il réussirait tout seul, mais enlevez lui Dwyane, et il ne fera plus rien. C'est cette connexion qui rend Miami très forte, pas les deux joueurs isolément.
I.J: Donc, pas de stars à Austin?
A.A: Non, définitivement non. Je sais que quelques rumeurs sont nées entre nous et Chris Paul. Mais il faudrait sacrifier une trop grande partie de l'effectif pour se permettre ce genre de folie.
I.J: Meilleure attaque, pire défense. Une explication?
[Ils se regardent].
A.A: Pas vraiment non.
L.R: Ca s'arrange depuis l'arrivée de Anderson.
A.A: Ouais, enfin on continue à prendre 75 pions de moyenne.
L.R: Pas faux.
A.A: Sinon, je crois surtout que dès que l'on passe un panier, on ne pense qu'au panier suivant. Mais la rigueur viendra avec l'expérience. C'est pas vraiment inquiétant à ce point.
I.J: Un gros mois de janvier. Après les 76ers et les Wizards, la grosse tournée commence. Vos impressions?
A.A: C'est...Difficile, de se concentrer sur chaque match comme il viens. Demain, on doit jouer les 76ers, qui sont loin d'être faciles à prendre, puis les Wizards, qui sont vraiment dangereux aussi. Mais difficile de ne pas voir les monstres qui nous attendent juste derrière, Lakers, Magic. C'est à moi de faire en sorte qu'on soit dans la meilleure situation possible avant cette série là.
I.J: Et bien Luke, Alexander, merci beaucoup. Et bonne chance.
LeCygneNoir- Messages : 422
Date d'inscription : 15/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
Merci Luke, merci Alexandre...c'était coool ^^. J'aime beaucoup tes interviews.
Alexei Smirnov- Messages : 374
Date d'inscription : 20/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
J'aime même plus que beaucoup! C'est un vrai délice de te lire, je suis fan, fan, archifan!!!
Le "On continue de prendre 75 pions de moyenne" m'a tué! xD
Continue comme ça, c'est juste génial!
Le "On continue de prendre 75 pions de moyenne" m'a tué! xD
Continue comme ça, c'est juste génial!
La_Volpe- Messages : 691
Date d'inscription : 06/12/2010
Age : 36
Localisation : Fouras
Re: Sur le papier: La Presse.
En bonus, l'interview de LeBron James à laquelle fait référence Mlle Jamison. C'est une longue interview accordée à Fox Sports pour une émission en prime-time consacrée au "Chosen 1", le samedi 27 décembre 2010. Son intégralité à fait grand bruit dans la NBA, mais faute de place, nous ne diffuserons que la partie qui nous intéresse.
Elle a été réalisée par le journaliste Benn Gleck. Nous nous situons vers le début de l'interview, sur l'actualité immédiate du basket.
[...]
B.G: Au vu des résultats de ce début de saison, beaucoup affirment que le niveau global de la NBA s'est élevé et nivelé ces dernières années. Les Mavs peinent un peu, les Spurs également, et le Magic est dans une situation vraiment difficile. En tant que joueur d'une franchise majeure, et de ses "Three Amigos", qu'en pensez vous?
L.J: Lors de la saison régulière...Peut-être. Mais lors des playoffs, quand tout le monde joue à fond, ce sont les mêmes qui seront toujours au top. Exception faite des Magic, qui ne ressemblent pas à grand chose cette année, les favoris habituels sont toujours capables de battre n'importe quelle franchise moyenne qui serait arrivée en playoffs. Le niveau général des joueurs s'est élevé, mais il reste des stars, et elles sont dans les grandes franchises.
B.G: Justement, ce Big Three chez Miami? Est-ce que ça ne risque pas d'obnubiler les performances de l'équipe?
L.J: Que les mauvais joueurs protestent autant qu'ils veulent. Nous, on a pas de doutes. On est là pour remporter le titre. Mais on le doit pas aux deux autres d'accord? Enlevez les autres, et je peux vous garantir que LeBron sera toujours LeBron, et Dwyane sera toujours Dwyane.
B.G: Une question par sms, à part le Heat. Quelles sont les franchises que vous aimez? Mineures, Moyennes, Majeures?
L.J: Il n'y a pas de franchise que "j'aime" ou que je "n'aime pas". Je ne suis pas un fan, je suis un joueur professionnel. Demain, je pourrais être appelé à jouer pour n'importe laquelle des franchises de la NBA. Après, il y a les franchises pour lesquelles j'aimerais vraiment jouer, et les autres. Ca m'intéresserait de jouer avec les Spurs, jouer avec Kobe serait un rêve, sinon, reprendre un rôle de franchise player comme chez les Cavs serait amusant. Quand aux franchises pour lesquelles je ne suis pas tenté de jouer...Pas grand chose me viens à l'esprit. A part peut-être les Vampires.
B.G: Pourquoi eux?
L.J: Je respecte leur équipe OK? Je respecte leurs intentions. Ils attaquent beaucoup et tout, ils sont jeunes. Mais ce n'est pas encore une vraie équipe de NBA. Leur stade est ridicule même s'ils en construisent un nouveau. Et puis ils jouent beaucoup trop à l'européenne. Il y a une règle tacite dans le basket US, c'est de jouer sur les forces de ses joueurs, et pas sur les faiblesse adverses. Eux, ils s'éloignent, ils perturbent les défenses. Ils savent faire show, mais en dessous...
B.G: Oui?
L.J: Disons simplement que je jouerais jamais pour une équipe qui fait jouer ses titulaires à peine plus d'une mi-temps. C'est ma hantise, ça n'arrivera pas.
[...]
Elle a été réalisée par le journaliste Benn Gleck. Nous nous situons vers le début de l'interview, sur l'actualité immédiate du basket.
[...]
B.G: Au vu des résultats de ce début de saison, beaucoup affirment que le niveau global de la NBA s'est élevé et nivelé ces dernières années. Les Mavs peinent un peu, les Spurs également, et le Magic est dans une situation vraiment difficile. En tant que joueur d'une franchise majeure, et de ses "Three Amigos", qu'en pensez vous?
L.J: Lors de la saison régulière...Peut-être. Mais lors des playoffs, quand tout le monde joue à fond, ce sont les mêmes qui seront toujours au top. Exception faite des Magic, qui ne ressemblent pas à grand chose cette année, les favoris habituels sont toujours capables de battre n'importe quelle franchise moyenne qui serait arrivée en playoffs. Le niveau général des joueurs s'est élevé, mais il reste des stars, et elles sont dans les grandes franchises.
B.G: Justement, ce Big Three chez Miami? Est-ce que ça ne risque pas d'obnubiler les performances de l'équipe?
L.J: Que les mauvais joueurs protestent autant qu'ils veulent. Nous, on a pas de doutes. On est là pour remporter le titre. Mais on le doit pas aux deux autres d'accord? Enlevez les autres, et je peux vous garantir que LeBron sera toujours LeBron, et Dwyane sera toujours Dwyane.
B.G: Une question par sms, à part le Heat. Quelles sont les franchises que vous aimez? Mineures, Moyennes, Majeures?
L.J: Il n'y a pas de franchise que "j'aime" ou que je "n'aime pas". Je ne suis pas un fan, je suis un joueur professionnel. Demain, je pourrais être appelé à jouer pour n'importe laquelle des franchises de la NBA. Après, il y a les franchises pour lesquelles j'aimerais vraiment jouer, et les autres. Ca m'intéresserait de jouer avec les Spurs, jouer avec Kobe serait un rêve, sinon, reprendre un rôle de franchise player comme chez les Cavs serait amusant. Quand aux franchises pour lesquelles je ne suis pas tenté de jouer...Pas grand chose me viens à l'esprit. A part peut-être les Vampires.
B.G: Pourquoi eux?
L.J: Je respecte leur équipe OK? Je respecte leurs intentions. Ils attaquent beaucoup et tout, ils sont jeunes. Mais ce n'est pas encore une vraie équipe de NBA. Leur stade est ridicule même s'ils en construisent un nouveau. Et puis ils jouent beaucoup trop à l'européenne. Il y a une règle tacite dans le basket US, c'est de jouer sur les forces de ses joueurs, et pas sur les faiblesse adverses. Eux, ils s'éloignent, ils perturbent les défenses. Ils savent faire show, mais en dessous...
B.G: Oui?
L.J: Disons simplement que je jouerais jamais pour une équipe qui fait jouer ses titulaires à peine plus d'une mi-temps. C'est ma hantise, ça n'arrivera pas.
[...]
LeCygneNoir- Messages : 422
Date d'inscription : 15/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
Quel bouffon ce LeBron ^^ (mode LeBron hater^^).
Je précise quand même (on ne sait jamais) que je plaisante. Sinon bonne idée de retranscrire cette interview, tu fais vivre ton univers c'est très bien. Toujours impec sur l'écriture...peut être le début de l'interview un peu en dessous mais je chipote ^^.
Je précise quand même (on ne sait jamais) que je plaisante. Sinon bonne idée de retranscrire cette interview, tu fais vivre ton univers c'est très bien. Toujours impec sur l'écriture...peut être le début de l'interview un peu en dessous mais je chipote ^^.
Alexei Smirnov- Messages : 374
Date d'inscription : 20/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
Article parût dans Sports Illustrated, le vendredi 22 janvier 2011.
La surprise Vampires: Pourquoi ça marche.
Quatrième bilan de la Ligue avant d'affronter le Thunder, et de sérieuses prétentions à reprendre la troisième place, tout le monde attendait les ex Timberwolves dans les profondeurs de la Conférence Ouest. Depuis, un bon début de saison, puis une bonne série, se sont transformés sous les yeux des observateurs médusés en un véritable statut de franchise à surveiller dans la course aux playoffs. Personne ne sait vraiment comment, mais cette franchise nouvelle propose quelque chose de nouveau dans la Ligue.
La recette du succès.
1. Prenez une équipe jeune...
Transportée directement depuis le Minnesota, les Vampires n'ont pas créé une équipe depuis le néant. Déjà promise à mont et merveilles par les observateurs lorsque la maturité viendrait, la franchise des Wolves a juste considérablement accéléré le pas au Texas. Le coeur de l'équipe est constitué de joueurs très jeunes, le "vétéran" Luke Ridnour n'a que 29 ans. Ce potentiel brut est sublimé par la victoire, et les progrès sont sublimés par la victoire. Jonny Flynn fait partie des 5 meilleurs passeurs de la Ligue, deux joueurs du 5 de départ des Vampires sont dans le top 3 des joueurs les plus précis. Cette réserve considérable de potentiel n'est pas pour rien dans le succès de la franchise.
2. Accélérez maturité et esprit d'équipe.
Il faut probablement féliciter le coach. Mais en plus de ce potentiel phénoménal, les Vampires présentent la plus belle cohésion d'équipe de la Ligue. C'est très rare chez les jeunes franchises, et ça dote l'équipe d'une vitalité explosive. Toutes les interviews disent la même chose, les Vampires jouent heureux. Ils n'ont perdu aucunes de leurs illusions au profit du professionnalisme, et même des joueurs taciturnes comme Ben Gordon semblent gagnés par l'enthousiasme. Mais en plus de jouer pour le jeu lui-même, l'équipe semble extrêmement mature dans son approche. Comment cette alchimie s'est-elle faite? Personne ne le sait vraiment, tant chaque joueur semble tenir à créditer les autres pour ce succès.
3. Déconstruisez le jeu.
On se rappelle de la tirade de LeBron sur le "code" de la NBA. Jouer sur ses forces, et pas ses faiblesses. La force des Vampires semble être la capacité à s'engouffrer dans n'importe quelle ouverture chez l'adversaire. Leur mentalité offensive n'est pas qu'un avatar de la jeunesse enthousiaste. Depuis des années, la Ligue s'attache à penser que "defense wins game". Ce moto semble, avec les Vampires, avoir fait son temps.
La défense des Vampires est honorable, mais leur attaque atypique est peut-être ce qui remporte les matches. En sortant des sentiers battus tactiques, attaquant les défenses billes en tête avec des solutions multiples et adaptables, notamment en retrouvant le "lost art" du tir à moyenne distance, les Vampires surprennent la Ligue. Jeu bâtard entre style européen et puissance et rapidité typique de la NBA, avec ce jeu collectif, sans franchise-player, c'est bien un nouveau type d'équipe qui nous est donné d'observer.
Il est d'ailleurs intéressant de constater que les équipes contre lesquelles les Vampires éprouvent le plus de difficulté sont celles qui se sont également plus ou moins profondément engagées sur cette voie. Le Philadelphie d'Iguodala, le Portland de Brandon Roy...
4. Ne vous perdez pas en cours de route.
Ben Gordon, Anderson Varejao. Des joueurs d'expérience, qui connaissent la NBA. Varejao, en plus d'être le flopper le plus efficace de la Ligue, est un défenseur puissant, très capable de contenir un intérieur à lui tout seul. Les Vampires n'ont pas tout perdu du jeu "conservateur", en reconstruisant progressivement leur solidité défensive, ils ont été capables d'aller battre Orlando à plate couture. C'est l'étape en cours pour les Vampires qui, gageons le, n'ont pas fini de nous impressionner...
Les Vampires ne sont pas ou ils sont par hasard. Un phénomène de joueur poussait parfois une équipe, d'autre fois, c'était un coach. Mais rarement, très rarement, voit-on un véritable phénomène d'équipe prendre la Ligue par surprise. Et il est très rare qu'un tel phénomène soit éphémère, il peut pousser à des victoires, des playoffs, un titre, ou peut-être une véritable révolution du jeu. Lors de la dernière de ces révolutions, Michael Jordan a inauguré l'ère des franchise players, malgré Pippen et les autres. Peut-être que les Vampires sont là pour rappeler à la NBA que le basket est un sport d'équipe....
La surprise Vampires: Pourquoi ça marche.
Quatrième bilan de la Ligue avant d'affronter le Thunder, et de sérieuses prétentions à reprendre la troisième place, tout le monde attendait les ex Timberwolves dans les profondeurs de la Conférence Ouest. Depuis, un bon début de saison, puis une bonne série, se sont transformés sous les yeux des observateurs médusés en un véritable statut de franchise à surveiller dans la course aux playoffs. Personne ne sait vraiment comment, mais cette franchise nouvelle propose quelque chose de nouveau dans la Ligue.
La recette du succès.
1. Prenez une équipe jeune...
Transportée directement depuis le Minnesota, les Vampires n'ont pas créé une équipe depuis le néant. Déjà promise à mont et merveilles par les observateurs lorsque la maturité viendrait, la franchise des Wolves a juste considérablement accéléré le pas au Texas. Le coeur de l'équipe est constitué de joueurs très jeunes, le "vétéran" Luke Ridnour n'a que 29 ans. Ce potentiel brut est sublimé par la victoire, et les progrès sont sublimés par la victoire. Jonny Flynn fait partie des 5 meilleurs passeurs de la Ligue, deux joueurs du 5 de départ des Vampires sont dans le top 3 des joueurs les plus précis. Cette réserve considérable de potentiel n'est pas pour rien dans le succès de la franchise.
2. Accélérez maturité et esprit d'équipe.
Il faut probablement féliciter le coach. Mais en plus de ce potentiel phénoménal, les Vampires présentent la plus belle cohésion d'équipe de la Ligue. C'est très rare chez les jeunes franchises, et ça dote l'équipe d'une vitalité explosive. Toutes les interviews disent la même chose, les Vampires jouent heureux. Ils n'ont perdu aucunes de leurs illusions au profit du professionnalisme, et même des joueurs taciturnes comme Ben Gordon semblent gagnés par l'enthousiasme. Mais en plus de jouer pour le jeu lui-même, l'équipe semble extrêmement mature dans son approche. Comment cette alchimie s'est-elle faite? Personne ne le sait vraiment, tant chaque joueur semble tenir à créditer les autres pour ce succès.
3. Déconstruisez le jeu.
On se rappelle de la tirade de LeBron sur le "code" de la NBA. Jouer sur ses forces, et pas ses faiblesses. La force des Vampires semble être la capacité à s'engouffrer dans n'importe quelle ouverture chez l'adversaire. Leur mentalité offensive n'est pas qu'un avatar de la jeunesse enthousiaste. Depuis des années, la Ligue s'attache à penser que "defense wins game". Ce moto semble, avec les Vampires, avoir fait son temps.
La défense des Vampires est honorable, mais leur attaque atypique est peut-être ce qui remporte les matches. En sortant des sentiers battus tactiques, attaquant les défenses billes en tête avec des solutions multiples et adaptables, notamment en retrouvant le "lost art" du tir à moyenne distance, les Vampires surprennent la Ligue. Jeu bâtard entre style européen et puissance et rapidité typique de la NBA, avec ce jeu collectif, sans franchise-player, c'est bien un nouveau type d'équipe qui nous est donné d'observer.
Il est d'ailleurs intéressant de constater que les équipes contre lesquelles les Vampires éprouvent le plus de difficulté sont celles qui se sont également plus ou moins profondément engagées sur cette voie. Le Philadelphie d'Iguodala, le Portland de Brandon Roy...
4. Ne vous perdez pas en cours de route.
Ben Gordon, Anderson Varejao. Des joueurs d'expérience, qui connaissent la NBA. Varejao, en plus d'être le flopper le plus efficace de la Ligue, est un défenseur puissant, très capable de contenir un intérieur à lui tout seul. Les Vampires n'ont pas tout perdu du jeu "conservateur", en reconstruisant progressivement leur solidité défensive, ils ont été capables d'aller battre Orlando à plate couture. C'est l'étape en cours pour les Vampires qui, gageons le, n'ont pas fini de nous impressionner...
Les Vampires ne sont pas ou ils sont par hasard. Un phénomène de joueur poussait parfois une équipe, d'autre fois, c'était un coach. Mais rarement, très rarement, voit-on un véritable phénomène d'équipe prendre la Ligue par surprise. Et il est très rare qu'un tel phénomène soit éphémère, il peut pousser à des victoires, des playoffs, un titre, ou peut-être une véritable révolution du jeu. Lors de la dernière de ces révolutions, Michael Jordan a inauguré l'ère des franchise players, malgré Pippen et les autres. Peut-être que les Vampires sont là pour rappeler à la NBA que le basket est un sport d'équipe....
LeCygneNoir- Messages : 422
Date d'inscription : 15/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
"Une véritable révolution du jeu"...ah ouais quand même...Ambitieux mais il faut parfois l'être, bon article dans l'ensemble qui analyse bien cette étonnante réussite.
Mais moi vieille école : "defense wins game and also (a lot of) championships" j'y crois encore !
Mais moi vieille école : "defense wins game and also (a lot of) championships" j'y crois encore !
Alexei Smirnov- Messages : 374
Date d'inscription : 20/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
C'est pas moi qui le dit, c'est le journaliste
Et oui, j'y crois encore aussi, en la défense. Mais je pense sincèrement que l'ère des star-players approche de sa fin dans le jeu de basketball. Ils continueront à ramasser le marketing, mais on voit de nouvelles équipes apparaître et jouer sur le collectif pour tromper les défenses surpuissantes mises en place par la plupart des franchises. Portland, Thunder, Hornets, Philly, et même Bulls les bonnes surprises de cette année vont dans cette direction...Avec des franchises players au service de l'équipe et pas l'inverse.
Et oui, j'y crois encore aussi, en la défense. Mais je pense sincèrement que l'ère des star-players approche de sa fin dans le jeu de basketball. Ils continueront à ramasser le marketing, mais on voit de nouvelles équipes apparaître et jouer sur le collectif pour tromper les défenses surpuissantes mises en place par la plupart des franchises. Portland, Thunder, Hornets, Philly, et même Bulls les bonnes surprises de cette année vont dans cette direction...Avec des franchises players au service de l'équipe et pas l'inverse.
LeCygneNoir- Messages : 422
Date d'inscription : 15/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
Franchement j'espère que tu as raison, je trouve que ça rafraichit le jeu ce style d'équipe...Mais si le Heat gagne les 5 prochains titres, c'est râpé .
Cela dit pour prendre un peu ton contrepied je mettrais pas le Thunder dans cette liste...because Durant of course; même si c'est pas un FP à la LeBron, c'est quand même du "star play" (+ le lieutenant Russ Westbrook)...mais tout à fait d'accord sur les Bulls par contre.
Cela dit pour prendre un peu ton contrepied je mettrais pas le Thunder dans cette liste...because Durant of course; même si c'est pas un FP à la LeBron, c'est quand même du "star play" (+ le lieutenant Russ Westbrook)...mais tout à fait d'accord sur les Bulls par contre.
Alexei Smirnov- Messages : 374
Date d'inscription : 20/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
Ca se discute, mais je trouve que leur jeu est vraiment agréable, mouvant, en équipe. Durant est très souvent la solution, mais il partage son lot de ballons...
LeCygneNoir- Messages : 422
Date d'inscription : 15/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
Super équipe super jeu c'est clair...Durant est un gars qui à mon avis va marquer le basket par ses qualités exceptionnelles de joueur mais aussi par son état d'esprit. Il a encore une énorme marge de progression...quand tu vois le moove à la Julius Erving qu'il sort dans le match 1 contre Denver (lay-up renversé avec un toucher exceptionnel pour ce gabarit) c'est dingue !! Bon allez j'arrête de digresser (troller^^).
Alexei Smirnov- Messages : 374
Date d'inscription : 20/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
Article parut sur ESPN.com, le 6 février 2011.
Le soleil brille aussi à l'Est.
Steve Nash, au centre de nombreuses rumeurs de trade depuis la prolongation de son contrat, viens de faire ses bagages.
Les sourcils se levaient quand les deux GM entraient dans la salle de presse. Quelques secondes et une annonce sèche plus tard, les flashs crépitaient dans tous les sens, les questions fusaient. Ce n'est rien moins que le plus gros trade de la saison jusqu'à présent qui viens d'être annoncé à Austin, deux heures seulement avant le début du match entre les Austin Vampires et les Celtics.
Le légendaire meneur canadien Steve Nash est en quête d'une bague avant de partir. Il viens renforcer la considérable armada de vétérans des Boston Celtics, assurant la position de doublure de -grand- luxe pour Rajon Rondo. En contrepartie, Nate Robinson et Jermaine O'Neal font le voyage vers Phoenix.
"Ca passe ou ça casse", c'est le commentaire le plus unanime après la conférence de presse. En ajoutant à leur équipe déjà considérée comme vieillissante un nouveau "papi" du basketball, tout en laissant partir Nate Robinson, les Celtics prennent un gros risque. Le titre est plus que jamais un objectif à court terme pour cette équipe. O'Neal, 38 ans. Allen, 35. Pierce, 33. Et maintenant, Nash, 36 ans. Il est très probable que Rajon Rondo se retrouve dans deux ans avec une équipe entière à reconstruire.
En attendant, une telle densité au poste de meneur de jeu pour tout un match est un luxe que peu d'équipes peuvent se permettre d'avoir. A 36 ans, l'impact que Nash peut apporter en sortie de banc est tout simplement phénoménal.
Il jouera son premier match contre les Austin Vampires. Le match-up des quatre meneur se promet amusant. Le surprenant Jonny Flynn face au prodige Rajon Rondo, et le duel des sixièmes hommes entre deux meneurs souvent comparés, Steve Nash et Luke Ridnour. La différence de classe apparaît à l'avantage des Celtics, mais les Vampires ont souvent su surprendre cette année. A vrai dire, on pourrait difficilement rêver mieux pour un premier test. La jeunesse exubérante des Vampires, aux arrières si élégants depuis le début de la saison, face aux vétérans Celtics venus conquérir la NBA...Dès ce soir, le trade pourrait se révéler un succès, ou un demi-échec.
Résumé du trade:
Les Celtics envoient: Nate Robinson et Jermaine O'Neal.
Les Suns envoient: Steve Nash.
P.S: C'pa tous les jours que deux de mes joueurs préférés sont impliqués dans un seul trade ^^
Le soleil brille aussi à l'Est.
Steve Nash, au centre de nombreuses rumeurs de trade depuis la prolongation de son contrat, viens de faire ses bagages.
Les sourcils se levaient quand les deux GM entraient dans la salle de presse. Quelques secondes et une annonce sèche plus tard, les flashs crépitaient dans tous les sens, les questions fusaient. Ce n'est rien moins que le plus gros trade de la saison jusqu'à présent qui viens d'être annoncé à Austin, deux heures seulement avant le début du match entre les Austin Vampires et les Celtics.
Le légendaire meneur canadien Steve Nash est en quête d'une bague avant de partir. Il viens renforcer la considérable armada de vétérans des Boston Celtics, assurant la position de doublure de -grand- luxe pour Rajon Rondo. En contrepartie, Nate Robinson et Jermaine O'Neal font le voyage vers Phoenix.
"Ca passe ou ça casse", c'est le commentaire le plus unanime après la conférence de presse. En ajoutant à leur équipe déjà considérée comme vieillissante un nouveau "papi" du basketball, tout en laissant partir Nate Robinson, les Celtics prennent un gros risque. Le titre est plus que jamais un objectif à court terme pour cette équipe. O'Neal, 38 ans. Allen, 35. Pierce, 33. Et maintenant, Nash, 36 ans. Il est très probable que Rajon Rondo se retrouve dans deux ans avec une équipe entière à reconstruire.
En attendant, une telle densité au poste de meneur de jeu pour tout un match est un luxe que peu d'équipes peuvent se permettre d'avoir. A 36 ans, l'impact que Nash peut apporter en sortie de banc est tout simplement phénoménal.
Il jouera son premier match contre les Austin Vampires. Le match-up des quatre meneur se promet amusant. Le surprenant Jonny Flynn face au prodige Rajon Rondo, et le duel des sixièmes hommes entre deux meneurs souvent comparés, Steve Nash et Luke Ridnour. La différence de classe apparaît à l'avantage des Celtics, mais les Vampires ont souvent su surprendre cette année. A vrai dire, on pourrait difficilement rêver mieux pour un premier test. La jeunesse exubérante des Vampires, aux arrières si élégants depuis le début de la saison, face aux vétérans Celtics venus conquérir la NBA...Dès ce soir, le trade pourrait se révéler un succès, ou un demi-échec.
Résumé du trade:
Les Celtics envoient: Nate Robinson et Jermaine O'Neal.
Les Suns envoient: Steve Nash.
P.S: C'pa tous les jours que deux de mes joueurs préférés sont impliqués dans un seul trade ^^
LeCygneNoir- Messages : 422
Date d'inscription : 15/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
Du gros trade en tout cas...Mais Nash/Rondo ça fait bizarre quand même dans une même team.
Alexei Smirnov- Messages : 374
Date d'inscription : 20/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
Faut admettre, j'ai été surpris.
Mais quand j'y réfléchis, à 36 berges, Nash pourrait être le meilleur sixième homme de tous les temps.
Faut voir comment il a joué contre moi... (A venir sur "Le Parquet", un des plus beaux matches de ma courte carrière sur 2k11)
Mais quand j'y réfléchis, à 36 berges, Nash pourrait être le meilleur sixième homme de tous les temps.
Faut voir comment il a joué contre moi... (A venir sur "Le Parquet", un des plus beaux matches de ma courte carrière sur 2k11)
LeCygneNoir- Messages : 422
Date d'inscription : 15/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
Article paru sur le site internet du Dallas Morning News. Le 4 mars 2011.
Austin Vampires, back to the future.
Un des arguments principaux ayant conduit la Ligue à autoriser le déménagements des Timberwolves à Austin Texas était l'implication par le manager Anton Davis, le self-made multimilliardaire de la haute technologie, de la Silicon Valley dans le futur du basket. Nous en reparlons avec lui.
Anton Davis nous reçoit dans sa propriété du centre-ville d'Austin, un penthouse élégant au coeur des quartiers branchés. Accessible et de bonne humeur, l'ingénieur devenu homme d'affaire nous reçoit comme un hôte soigneux. Il nous fait brièvement visiter sa propriété, technologiquement optimisée pour une consommation minimale, ce qu'il nous prouve avec un enthousiasme d'adolescent en nous montrant le sourire jusqu'aux oreilles sa facture d'electricité (3$23 cents pour le mois de Décembre.)
Finalement, nous nous attablons avec un verre sous le soleil du Texas et Anton Davis nous parle de sa vision pour le futur du basket, des Vampires, et dans l'immédiat de leur splendide stade.
DMN: On parle beaucoup de l'inauguration du stade des Vampires, prévue pour la saison prochaine. Le projet n'a toujours pas reçu de nom, mais des rumeurs courent. Selon la voix de la rue, si les Vampires vont en playoffs, le stade pourrait ouvrir en avance.
A.D: C'est quelquechose qui est effectivement en discussion. Le Cedar Park Center montre déjà largement ses limites, et les playoffs méritent un plus bel écrin. Avec l'extraordinaire travail de l'équipe, il serait possible que nous ouvrions les tribunes intérieures, pour environ treize mille places assises. Mais ça serait vraiment comme consacrer le choeur pour célébrer la messe avant d'avoir fini de construire la cathédrale. Le stade sera bien plus impressionnant la saison prochaine.
DMN: Justement, on parle du futur stade comme du "stade du futur", mais ses spécifications apparaissent pour le moment assez banales. Pouvez vous nous en dire plus?
A.D: Bien sûr. Déjà, il faut savoir que nous ne construisons pas spécifiquement un stade. La ville d'Austin participe dans la mesure ou elle depuis longtemps besoin d'une salle multitâche à la hauteur de l'activité culturelle de la ville. C'est pour ça que l'espace disponible est très variable, entre cinq mille et vingt-deux mille places en fonction de l'utilisation de la salle. Plus pour un concert, toutes les tribunes sont enlevées, environ trente mille personnes.
DMN: Aussi versatile que ça?
A.D: Oui, et peut-être même plus. La construction même du bâtiment est conçue pour la versatilité. Dans la plupart des stades, Les éléments modulables sont, au mieux lourds et complexes à modifier. Des tribunes entières sont bâties et enlevées dans le Madison Square Garden chaque jour. Pour nous, chaque élément du stade est conçu pour être mobile, il n'y a aucune architecture intérieure définitive, ou presque. Et je peux vous le dire, les simulations de tribunes se retournant d'elles-mêmes rang par rang comme une vague pour rentrer dans le sol sont tellement impressionnantes que je meurs d'impatience à l'idée d'assister à ça en vrai. Il ne faut que quelques dizaines de minutes pour sortir les tribunes de nulle part après un concert et être prêts pour le match de la soirée. Nos ingénieurs se sont arrachés que, la salle sera un spectacle en lui-même.
DMN: Ca a l'air génial. Et pour un match de basket?
A.D: Nous devons bâtir dans un espace réduit, ce qui fait partie du challenge, mais l'espace sera excessivement bien utilisé. Le stade est un tiers moins grand que le Staples Center, et croyez moi, ça ne se vois pas du tout, mais la capacité devrait être équivalente, environ 19.000 places pour un match de basket.
DMN: La salle est aussi décrite comme particulièrement économique, malgré un coût de construction assez faramineux de plus de 600 millions de dollars.
A.D: C'est un coût brut de départ très important qui nous garanti des économies considérables à long terme. Le stade est conçu pour être aussi proche de l'autosuffisance qu'une structure de cette taille peut se permettre de l'être. Que personne ne se trompe, les économies réalisées par les technologies environnementales sont ahurissantes.
DMN: Justement, alors que les stades sont souvent décriés pour leur énorme impact environnemental, qu'en est-il de celui-ci?
A.D: Je n'ai pas les chiffres exacts en tête, mais encore une fois, j'ai été bluffé par le projet que j'ai lancé. Donnez carte blanche et beaucoup trop d'argent à la Silicon Valley, vous avez des trucs incroyables qui sortent de l'autre côté. Le stade entier est entouré de murs végétaux, avec un dôme couvert de panneaux solaires de dernière génération. Je n'ai pas tous les détails en tête, mais tout à été pensé pour conserver, réutiliser et limiter les pertes et dépenses d'énergie. Toutes les tribunes et les sols, y compris aux alentours du stade, sont conçus pour générer de l'énergie des gens qui marchent, sautent, jouent du tambour et hurlent dessus. Et l'éclairage sera entièrement assuré par des LED, spots compris. Imaginez le plafond comme un sorte de gigantesque écran couvert de LED, et vous aurez une plutôt bonne idée de ce que ça peut donner.
Mon truc préféré, c'est que le bâtiment réagi en direct à l'énergie déployée à l'intérieur. Plus les tribunes produisent d'énergie, plus on peut se permettre de dépenses d'énergies en effets et etc. C'est comme si le stade supportait lui-même l'équipe, c'est assez dingue.
DMN: Ca a l'air incroyable. Mais vous êtes entrés dans le basket en proposant de faire entrer le jeu dans le futur, que pouvons nous attendre en terme d'améliorations au jeu, en général?
A.D: Je ne pense pas que la technologie puisse faire grand chose de plus. Le jeu est déjà quadrillé par des ordinateurs, les arbitres ont accès à beaucoup d'images, beaucoup de données. Peut-être que quelques progrès seront encore fait, mais je pense que l'essentiel est de laisser au jeu sa dimension humaine, la notion d'erreur, d'effort surtout. J'ai choisi de me concentrer sur l'environnement, et de laisser les athlètes faire ce qu'ils savent faire. Traquer le ballon au radar n'apportera pas grand chose au basket, alors que des stades comme celui que nous construisons apportent un nombre considérable de technologies qui seront cruciales pour l'avenir.
DMN: Anton Davis merci de nous avoir fait saliver, en attendant de vous revoir à l'inauguration définitive du stade.
A.D: Un plaisir.
Interview réalisée par Daniel Blue.
P.S: Article totalement et absolument inutile. Mais le Qatar va construire un "nuage artificiel" pour couvrir les stades d'ombre pendant sa Coupe du Monde...Et personnellement, j'ai sérieusement hâte d'y être!
(Pas à la Coupe du Monde, dans les bâtiments du futur. Accessoirement, la plupart des technologies que je décrit là sont soit déjà disponibles (murs végétaux, sls récupérateurs d'énergie), soit en développement (LED et panneaux solaires écolos) soit à l'étape de très cool projets (architecture intérieure intégralement mobile.)
Austin Vampires, back to the future.
Un des arguments principaux ayant conduit la Ligue à autoriser le déménagements des Timberwolves à Austin Texas était l'implication par le manager Anton Davis, le self-made multimilliardaire de la haute technologie, de la Silicon Valley dans le futur du basket. Nous en reparlons avec lui.
Anton Davis nous reçoit dans sa propriété du centre-ville d'Austin, un penthouse élégant au coeur des quartiers branchés. Accessible et de bonne humeur, l'ingénieur devenu homme d'affaire nous reçoit comme un hôte soigneux. Il nous fait brièvement visiter sa propriété, technologiquement optimisée pour une consommation minimale, ce qu'il nous prouve avec un enthousiasme d'adolescent en nous montrant le sourire jusqu'aux oreilles sa facture d'electricité (3$23 cents pour le mois de Décembre.)
Finalement, nous nous attablons avec un verre sous le soleil du Texas et Anton Davis nous parle de sa vision pour le futur du basket, des Vampires, et dans l'immédiat de leur splendide stade.
DMN: On parle beaucoup de l'inauguration du stade des Vampires, prévue pour la saison prochaine. Le projet n'a toujours pas reçu de nom, mais des rumeurs courent. Selon la voix de la rue, si les Vampires vont en playoffs, le stade pourrait ouvrir en avance.
A.D: C'est quelquechose qui est effectivement en discussion. Le Cedar Park Center montre déjà largement ses limites, et les playoffs méritent un plus bel écrin. Avec l'extraordinaire travail de l'équipe, il serait possible que nous ouvrions les tribunes intérieures, pour environ treize mille places assises. Mais ça serait vraiment comme consacrer le choeur pour célébrer la messe avant d'avoir fini de construire la cathédrale. Le stade sera bien plus impressionnant la saison prochaine.
DMN: Justement, on parle du futur stade comme du "stade du futur", mais ses spécifications apparaissent pour le moment assez banales. Pouvez vous nous en dire plus?
A.D: Bien sûr. Déjà, il faut savoir que nous ne construisons pas spécifiquement un stade. La ville d'Austin participe dans la mesure ou elle depuis longtemps besoin d'une salle multitâche à la hauteur de l'activité culturelle de la ville. C'est pour ça que l'espace disponible est très variable, entre cinq mille et vingt-deux mille places en fonction de l'utilisation de la salle. Plus pour un concert, toutes les tribunes sont enlevées, environ trente mille personnes.
DMN: Aussi versatile que ça?
A.D: Oui, et peut-être même plus. La construction même du bâtiment est conçue pour la versatilité. Dans la plupart des stades, Les éléments modulables sont, au mieux lourds et complexes à modifier. Des tribunes entières sont bâties et enlevées dans le Madison Square Garden chaque jour. Pour nous, chaque élément du stade est conçu pour être mobile, il n'y a aucune architecture intérieure définitive, ou presque. Et je peux vous le dire, les simulations de tribunes se retournant d'elles-mêmes rang par rang comme une vague pour rentrer dans le sol sont tellement impressionnantes que je meurs d'impatience à l'idée d'assister à ça en vrai. Il ne faut que quelques dizaines de minutes pour sortir les tribunes de nulle part après un concert et être prêts pour le match de la soirée. Nos ingénieurs se sont arrachés que, la salle sera un spectacle en lui-même.
DMN: Ca a l'air génial. Et pour un match de basket?
A.D: Nous devons bâtir dans un espace réduit, ce qui fait partie du challenge, mais l'espace sera excessivement bien utilisé. Le stade est un tiers moins grand que le Staples Center, et croyez moi, ça ne se vois pas du tout, mais la capacité devrait être équivalente, environ 19.000 places pour un match de basket.
DMN: La salle est aussi décrite comme particulièrement économique, malgré un coût de construction assez faramineux de plus de 600 millions de dollars.
A.D: C'est un coût brut de départ très important qui nous garanti des économies considérables à long terme. Le stade est conçu pour être aussi proche de l'autosuffisance qu'une structure de cette taille peut se permettre de l'être. Que personne ne se trompe, les économies réalisées par les technologies environnementales sont ahurissantes.
DMN: Justement, alors que les stades sont souvent décriés pour leur énorme impact environnemental, qu'en est-il de celui-ci?
A.D: Je n'ai pas les chiffres exacts en tête, mais encore une fois, j'ai été bluffé par le projet que j'ai lancé. Donnez carte blanche et beaucoup trop d'argent à la Silicon Valley, vous avez des trucs incroyables qui sortent de l'autre côté. Le stade entier est entouré de murs végétaux, avec un dôme couvert de panneaux solaires de dernière génération. Je n'ai pas tous les détails en tête, mais tout à été pensé pour conserver, réutiliser et limiter les pertes et dépenses d'énergie. Toutes les tribunes et les sols, y compris aux alentours du stade, sont conçus pour générer de l'énergie des gens qui marchent, sautent, jouent du tambour et hurlent dessus. Et l'éclairage sera entièrement assuré par des LED, spots compris. Imaginez le plafond comme un sorte de gigantesque écran couvert de LED, et vous aurez une plutôt bonne idée de ce que ça peut donner.
Mon truc préféré, c'est que le bâtiment réagi en direct à l'énergie déployée à l'intérieur. Plus les tribunes produisent d'énergie, plus on peut se permettre de dépenses d'énergies en effets et etc. C'est comme si le stade supportait lui-même l'équipe, c'est assez dingue.
DMN: Ca a l'air incroyable. Mais vous êtes entrés dans le basket en proposant de faire entrer le jeu dans le futur, que pouvons nous attendre en terme d'améliorations au jeu, en général?
A.D: Je ne pense pas que la technologie puisse faire grand chose de plus. Le jeu est déjà quadrillé par des ordinateurs, les arbitres ont accès à beaucoup d'images, beaucoup de données. Peut-être que quelques progrès seront encore fait, mais je pense que l'essentiel est de laisser au jeu sa dimension humaine, la notion d'erreur, d'effort surtout. J'ai choisi de me concentrer sur l'environnement, et de laisser les athlètes faire ce qu'ils savent faire. Traquer le ballon au radar n'apportera pas grand chose au basket, alors que des stades comme celui que nous construisons apportent un nombre considérable de technologies qui seront cruciales pour l'avenir.
DMN: Anton Davis merci de nous avoir fait saliver, en attendant de vous revoir à l'inauguration définitive du stade.
A.D: Un plaisir.
Interview réalisée par Daniel Blue.
P.S: Article totalement et absolument inutile. Mais le Qatar va construire un "nuage artificiel" pour couvrir les stades d'ombre pendant sa Coupe du Monde...Et personnellement, j'ai sérieusement hâte d'y être!
(Pas à la Coupe du Monde, dans les bâtiments du futur. Accessoirement, la plupart des technologies que je décrit là sont soit déjà disponibles (murs végétaux, sls récupérateurs d'énergie), soit en développement (LED et panneaux solaires écolos) soit à l'étape de très cool projets (architecture intérieure intégralement mobile.)
LeCygneNoir- Messages : 422
Date d'inscription : 15/02/2011
Re: Sur le papier: La Presse.
J'ai tout lu
C'est franchement bien écrit et cette histoire de tribunes qui se retourne, j'aimerai bien voir ça
Et sérieusement, le Qatar veut créer des nuages artificiels? Encore plus fascinant! Jusqu'où iront-ils!
C'est franchement bien écrit et cette histoire de tribunes qui se retourne, j'aimerai bien voir ça
Et sérieusement, le Qatar veut créer des nuages artificiels? Encore plus fascinant! Jusqu'où iront-ils!
CarmeloAnthony- Messages : 196
Date d'inscription : 22/04/2011
Age : 31
Localisation : Marseille
Re: Sur le papier: La Presse.
http://pourceuxquiaimentlenet.be/2011/03/23/mondial-2022-le-qatar-invente-des-nuages-artificiels-pour-supporter-la-chaleur/
Quand je serais riche, je veux ça au dessus de ma maison.
Quand je serais riche, je veux ça au dessus de ma maison.
LeCygneNoir- Messages : 422
Date d'inscription : 15/02/2011
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