LeCygneNoir fait son nid.

LeCygneNoir Mar 15 Fév - 18:01

Titre pourri...
Bon...

Alors salutation le forum. Antoine, 20 ans, étudiant.
J'arrive faire une story en MyPlayer, je l'ai commencée sur jv.com. Celle de Hugo Landaluze, un jeune meneur argentin repéré tardivement et drafté au second tour à cause de son manque de technique et sa défense molle, mais extrêmement intelligent sur le terrain et brillant "downtown'. J'ai décidé d'opter pour une forme à abse de "documents", articles fictifs, interviews...etc. C'est pour ça que la story commence lors de la deuxième saison.

Je pense également créer une story d'association, probablement une nouvelle franchise de ma ville préférée avec New-Orleans (et peu devant NYC), Austin, Texas.
A part ça, j'ai un peu pratiqué le basket en cherchant ma voie en sport. J'ai fini par comprendre que celle-ci était individuelle, et je suis depuis escrimeur confirmé (et joueur de go honorable pour ceux qui considère ça comme un sport), mais j'ai toujours gardé beaucoup d'affection pour le basket. Je suis la NBA essentiellement via la presse américaine, et je ne pouvais manquer de sauter sur le "meilleur jeu de sport de tous les temps" avec cet opus.

A part ça, mes joueurs préférés sont tous des meneurs de jeu, avec en tête de liste Steve Nash, et comme tout le monde, je suis John Wall de près...

Allez, un petit avant-goût de ma story, en espérant de lire vos critiques, les plus féroces possibles, sur mon thread personnel. [edit: Ou suis-je sensé créer ce thread d'ailleurs?]
A bientôt.

"Article du "Chicago-Sun Times", daté du 18 octobre 2011.

Tout ça pour ça.
Attraction principale du marché des transferts de la NBA, Hugo Landaluze, le "Kid" reste aux Knicks.

Lors de la saison 2011, les Knicks pourront finalement présenter un Roster proche de leur fantastique saison 2010. Après les nouveaux contrats annoncées de Stoudemire et "Captain Jack" Stephen Jackson, le cas Landaluze semble finalement résolu. A la stupéfaction du monde du basket dans son ensemble, le jeune meneur argentin a décidé de poursuivre son contrat chez les Knicks.
Le Rookie of the Year était annoncé, avant même le début des playoffs 2010 comme l'attraction principale du marché des transferts. Son contrat de Rookie semblait d'une si exceptionnelle faiblesse en comparaison de son niveau de jeu que la moitié de la NBA aiguisait déjà ses griffes pour l'arracher aux Knicks.

Dans le même temps, les Knicks, déjà en délicate situation salariale, faisaient savoir qu'ils laisseraient partir Landaluze, ne pouvant égaler les offres reçues. On l'annonçait dans un premier temps aux Nuggets, puis aux Magics, et enfin aux Golden State Warriors. Le jeune argentin est alors difficilement joignable, répondant généralement par des plaisanteries aux questions pressentes des journalistes.
Puis, le 10 octobre, la question semble définitivement réglée. Sortis de nulle part avec une offre imbattable, les Toronto Raptors offrent les clés de l'équipe à Landaluze. La ligue entière attend l'inévitable annonce lors de la conférence de presse organisée par l'agent de Landaluze pour le 17.

Après une semaine d'espoirs et de supputations, la nouvelle tombe comme un coup de tonnerre. Lors d'une conférence extrêmement brève, moins e vingt minutes, un Landaluze souriant annonce qu'il décide de poursuivre chez les Knicks, avec à la clé une revalorisation insignifiante de son salaire, quatre fois moins élevé qu'il ne l'aurait été chez les Raptors.
Le jeune meneur dit vouloir "confirmer" dans une équipe qu'il connait bien, et qu'il a su organiser autour de lui malgré son jeune âge. Il a justifié ce choix par l'entente "parfaite" d'un Roster de haut niveau, capable de l'amener vers les sommets dès sa deuxième saison en NBA. Il a également fait part de sa "frustration" après la notoire série noire des Knicks l'année précédente.

S'il serait tentant de louer le jeune argentin pour sa loyauté, à l'opposé des "mercenaires" de la NBA sacrifiant une équipe bien huilée à un contrat faramineux, n'oublions pas que ces mercenaires existent pour une raison. Dans un système de franchise, le seul véritable garant de l'équité du championnat est la valorisation du niveau des joueurs à son salaire. En se sous-évaluant aussi gravement, Landaluze adopte un comportement "à l'européenne" ou il est un actif de valeur pour son club. Mais ce n'est pas le cas en NBA, et en donnant ainsi à New-York une puissance de feu bien supérieure à ce que leur salary cap pourrait leur permettre de s'offrir, Landaluze fausse une partie de l'équité sportive et financière du championnat.
Si Miami a dû payer son Roster de grand luxe en offrant des joueurs de talent à des équipes moindres pour presque rien, New-York peut se permettre un Big Three sans une partie des inconvénients cette saison.

Mais il est aussi aisé de comprendre la décision du jeune argentin. Il a réussi au prix d'un grand effort à organiser l'équipe autour de lui, sans altérer l'égo des Franchise Player. Il est admiré des supporters, non comme une rock star du dunk, mais comme un solide patron de 21 ans. Il possède la clé du jeu pour autant qu'il accorde à Stoudemire et Jackson leur part respective, ce qu'il fait avec grand plaisir, ses passes décisives s'accumulant.
Sportivement, il a d'ores et déjà trouvé sa place parfaite dans la NBA. Son jeu manquant de flamboyance et de percussion, les solutions offertes par Stoudemire et Jackson sont un cadeau divin. Et la conscience aiguë de sa situation, que Landaluze démontre à chaque conférence de presse est probablement la raison principale de sa décision.

Au final, il est difficile de juger le "Kid". S'il prend ses chances pour un titre aussi tôt dans sa carrière, son jeu s'améliore un peu plus à chaque match. Lors des playoffs de la saison 2010, on l'a vu tenter et réussir des dribbles inédits, des pénétrations inattendues, couplées à son sens de la passe et son shoot à trois points. Les progrès s'accumulant, la saison prochaine sera sûrement celle d'un véritable Franchise Player, et le marché des transferts risque bien de s'enflammer pour ce jeune homme, une nouvelle fois."